Megan Hart/5
3 notes
Résumé :
Libre. D'aussi loin qu'elle s'en souvienne, Tesla s'est toujours sentie libre. De choisir ce qu'elle voulait faire de sa vie, de décider quelles expériences elle avait envie de tenter. Qui elle voulait aimer. Certes, cela lui a souvent valu d'être regardée comme une jeune femme un peu à part, mais elle, elle ne se sent pas différente : à 26 ans, elle se sent riche de bien plus de possibilités que la plupart des femmes qui l'entourent, en particulier en ce qui concer... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Megan Hart est une plume sûre de la littérature érotique. Elle repousse toujours les limites de ses personnages avec brio à travers des histoires fortes, touchantes et émouvantes. Et c'est ce qu'elle nous livre ici.
D'entrée on commence par la fin, le prologue n'étant qu'un des chapitres finaux. On sait donc déjà que quelque chose d'irrémédiable va/s'est produit.
On fait ainsi la connaissance de Tesla. Tesla et bisexuelle. Elle sait ce qu'elle veut, et n'hésite pas à se lancer dans de nouvelles expériences. Des flashbacks nous révèlent pourtant une enfance pas des plus idyllique. Serveuse, elle rencontre alors Meredith qui vient souvent au café où Tesla travaille. Se développe alors une étrange amitié entre elles – Tesla craque en fait pour Meredith. Et puis Meredith lui propose alors de rencontrer son mari Charlie.
Autant l'évolution de la relation Charlie / Tesla m'a assez emballée, autant je n'ai pas du tout accroché à Meredith qui ne semble être là uniquement pour que Charlie et Tesla se rencontrent. Son couple à elle semble pré-fabriqué, sans alchimie, bien fade. Charlie quant à lui est un personnage vraiment discret, mais il arrive à conserver une certaine présence tout au long du roman.
Tesla porte donc ce roman à elle seule, et elle en est vraiment le point fort. Les autres personnages sont bien ternes en comparaison. de plus connaître déjà – à peu près – la fin à cause du prologue enlève un peu toute surprise de la découverte au cours de l'histoire. Heureusement, la forte présence de Tesla, héroïne charismatique, empêche le lecteur de s'ennuyer.
Megan Hart joue avec les émotions et nous livre un récit vraiment touchant. Elle nous en donne juste assez pour nous bouleverser, tout en gardant une certaine pudeur pour ne pas tomber dans le pathos. C'est ce qui fait de cette histoire un texte à couper le souffle.
Une très bonne histoire, une héroïne qui vaut le détour, mais des personnages secondaires présents pour la déco, pour l'utilité et l'avancée de l'histoire, dommage. S'ils avaient été un peu plus développés, cela aurait été un sans faute pour moi. Cela reste tout de même une lecture assez atypique dans le genre, on ne s'ennuie pas, et la plume de Megan Hart nous transporte facilement. de quoi passer un agréable moment.
Lien : http://aliceneverland.wordpr..
D'entrée on commence par la fin, le prologue n'étant qu'un des chapitres finaux. On sait donc déjà que quelque chose d'irrémédiable va/s'est produit.
On fait ainsi la connaissance de Tesla. Tesla et bisexuelle. Elle sait ce qu'elle veut, et n'hésite pas à se lancer dans de nouvelles expériences. Des flashbacks nous révèlent pourtant une enfance pas des plus idyllique. Serveuse, elle rencontre alors Meredith qui vient souvent au café où Tesla travaille. Se développe alors une étrange amitié entre elles – Tesla craque en fait pour Meredith. Et puis Meredith lui propose alors de rencontrer son mari Charlie.
Autant l'évolution de la relation Charlie / Tesla m'a assez emballée, autant je n'ai pas du tout accroché à Meredith qui ne semble être là uniquement pour que Charlie et Tesla se rencontrent. Son couple à elle semble pré-fabriqué, sans alchimie, bien fade. Charlie quant à lui est un personnage vraiment discret, mais il arrive à conserver une certaine présence tout au long du roman.
Tesla porte donc ce roman à elle seule, et elle en est vraiment le point fort. Les autres personnages sont bien ternes en comparaison. de plus connaître déjà – à peu près – la fin à cause du prologue enlève un peu toute surprise de la découverte au cours de l'histoire. Heureusement, la forte présence de Tesla, héroïne charismatique, empêche le lecteur de s'ennuyer.
Megan Hart joue avec les émotions et nous livre un récit vraiment touchant. Elle nous en donne juste assez pour nous bouleverser, tout en gardant une certaine pudeur pour ne pas tomber dans le pathos. C'est ce qui fait de cette histoire un texte à couper le souffle.
Une très bonne histoire, une héroïne qui vaut le détour, mais des personnages secondaires présents pour la déco, pour l'utilité et l'avancée de l'histoire, dommage. S'ils avaient été un peu plus développés, cela aurait été un sans faute pour moi. Cela reste tout de même une lecture assez atypique dans le genre, on ne s'ennuie pas, et la plume de Megan Hart nous transporte facilement. de quoi passer un agréable moment.
Lien : http://aliceneverland.wordpr..
Un très bon livre, très bien écrit, et l'erotisme est présent la plupart du temps sans être vulgaire, les gens ont des émotions dans le livre, juste parfait et erotique en meme temps
Citations et extraits (13)
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Nous étions dans la même classe de terminale, moi, la petite nouvelle qui essayait de se faire une place, eux parmi les garçons les plus populaires du lycée, en dépit de leur mère insupportable. Ils étaient grands, minces, athlétiques, et surtout complètement identiques. Au moins, ils avaient arrêté de porter les mêmes vêtements et je découvrirais plus tard que je pouvais aussi les différencier grâce à la légère courbure de leur sexe : l’un était un peu courbé vers la gauche, l’autre vers la droite, comme s’ils étaient le reflet l’un de l’autre. Ils étaient bons élèves, avaient été enfants de chœur et allaient entrer à l’université.
Je n’avais jamais rêvé d’être prof et je n’avais pas la moindre intention de le devenir, mais s’il y avait bien une chose que je savais à propos de l’enseignement, c’était l’efficacité de la perspective d’une récompense.
C’est comme ça que tout a commencé. Ils finirent leurs exercices en un temps record, le tout sans aucune erreur méritant d’être signalée. Comme pour tout dans la vie, parvenir à persuader les frères Murphy d’apprendre leurs leçons n’était qu’une question de motivation. Je voulais qu’ils aient une mention et ils voulaient se faire sucer.
C’est comme ça que tout a commencé. Ils finirent leurs exercices en un temps record, le tout sans aucune erreur méritant d’être signalée. Comme pour tout dans la vie, parvenir à persuader les frères Murphy d’apprendre leurs leçons n’était qu’une question de motivation. Je voulais qu’ils aient une mention et ils voulaient se faire sucer.
Laissez-moi vous expliquer une chose : ça ne sert strictement à rien de flirter avec une fille hétéro, même si elle fait partie des hétéros « curieuses ». Si vous les voyez emballer leur meilleure copine sur une piste de danse, dites-vous que c’est uniquement pour attirer l’attention des mâles présents, parce qu’elles sont soûles ou que c’est tendance. Elles savent qu’à moins de lécher une autre fille, elles ne dépassent pas le stade de l’expérience, et que même lécher une autre fille ne fait pas forcément de vous une gouine.
La bouche de Charlie.
C’est tout ce que je désire. Sentir sa bouche et ses mains sur moi. Sa langue, ses dents, ses doigts. Sentir mon corps écrasé par le poids du sien, la caresse soyeuse de ses poils sur ma peau, l’effleurement de ses cils lorsqu’il ferme les yeux pour m’embrasser.
Je n’ai jamais rien voulu aussi fort que la bouche de Charlie et pourtant, quelque chose me force à tourner la tête lorsqu’il approche son visage du mien. Il soupire et presse son front contre mon front, les paupières closes.
C’est tout ce que je désire. Sentir sa bouche et ses mains sur moi. Sa langue, ses dents, ses doigts. Sentir mon corps écrasé par le poids du sien, la caresse soyeuse de ses poils sur ma peau, l’effleurement de ses cils lorsqu’il ferme les yeux pour m’embrasser.
Je n’ai jamais rien voulu aussi fort que la bouche de Charlie et pourtant, quelque chose me force à tourner la tête lorsqu’il approche son visage du mien. Il soupire et presse son front contre mon front, les paupières closes.
Je suppose qu’on pourrait dire que je suis sexuellement fluide. L’amour se présente sous une multitude de formes et de saveurs et je veux juste pouvoir goûter chacune d’elles. Mais s’il y a bien quelque chose que j’ai appris au Morningstar Mocha, où le café coule à flots et où les élastiques de ceinture se tendent rien qu’en s’approchant des desserts, c’est que vouloir et obtenir sont deux choses complètement différentes.
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