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Ce roman tiré d'une histoire vraie relate le récit de deux femmes Afghanes, en nous racontant la vie de Rahima dans le Kaboul de nos jours et celle de Shekiba son ancêtre. Leur point commun : elles rêvent toutes les deux de liberté et d'indépendance dans un pays où la religion et le rôle de la femme les en privent.

Un livre, dans la lignée de ceux de Khaled Hosseini, l'auteur des cerfs volants de Kaboul, qui conseille la lecture sur le bandeau de la Perle et la Coquille.

Il est évident que Nadia Hashimi marche sur ses traces et arrive avec son proche style à nous amener au coeur d'histoires de femmes hors du commun...

Un roman émouvant et captivant qui nous permet d'en apprendre plus sur certaine traditions venus d'Afghanistan , pour un récit à la fois sombre et porteur d'espoir. ..et si vous voulez gagner des exemplaires du livre un petit tour sur mon blog, j'en ai 10 à vous offrir... avis aux amateurs :o)
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Oh punaise ! Pour ma première lecture de l'année, je n'ai pas un sujet facile : la condition des femmes afghanes. Mais je le dis de suite, ce défi de mon amie Srafina, La perle et la coquille, fut une lecture passionnante.

2007, Rahima est une petite fille afghane qui vit dans un foyer modeste avec ses parents et ses autres soeurs. Pas de frère… donc personne pour accompagner les jeunes filles à l'école quand leur père estime qu'elles ne peuvent plus se déplacer seules en ville. Pour détourner le problème, la mère de Rahima s'appuie sur une ancienne tradition et décide que cette dernière devienne une « Bacha Posh » en déguisant sa fille en garçon. Même si le père refuse malgré tout que ses filles aillent à l'école, Rahim(a) découvre la liberté de ses camarades masculins. Elle peut alors se promener librement, jouer dans la rue, aller au marché et de nombreuses tâches ménagères lui sont supprimées (Et oui, on ne donne pas de tâches ingrates aux garçons bien sûr). Mais tout cela ne dure qu'un temps…

Nous allons suivre tout au long de ce roman la vie de Rahima, jalonnée de haut mais surtout de bas, ainsi que celle de son arrière-arrière-grand-mère, Shekiba, dont le parcours fut atypique mais non moins difficile au début du 20ème siècle.

Dans ce livre, on grince beaucoup des dents. Difficile de supporter ces mariages forcés pour ces jeunes filles, vendues par leur père, souvent mal accueillies par leur belle-famille qui les considère davantage comme des esclaves, humiliées, maltraitées, violentées. Difficile de ne pas s'insurger face à cette soumission écrasante, ne jouissant plus d'aucune liberté, où la défense n'est pas tolérée, où la sanction est barbare.
Les femmes sont cloitrées dans une coquille. Privées d'éducation par l'école, de communication par les médias, elles n'ont quasiment aucun moyen de sortir de cette prison culturelle. La perle reste cachée sous un drap bleu. C'est affligeant.
Rien n'a changé depuis plus de 100 ans en Afghanistan, même si des tentatives d'amélioration de la condition féminine ont été tentées. On ne peut hélas que comprendre et partager ce qu'elles doivent ressentir aujourd'hui : le sentiment d'abandon et de trahison de la communauté internationale.

Si l'histoire est poignante, elle n'est pas pour autant larmoyante grâce à la plume délicate et pudique de Nadia Hashimi. J'ai apprécié lire son récit, les chapitres assez courts donnent du rythme et la fin de chacun incite toujours à poursuivre la lecture. Et puis, on veut savoir si nos personnages vont trouver une « échappatoire » vers une situation meilleure.
J'ai trouvé intéressante aussi l'alternance entre l'histoire de Rahima et celle de Shekiba, les évènements ou certains mots se faisant échos, l'une des héroïnes inspirant l'autre.

Merci Srafina pour m'avoir fait découvrir ce très beau roman.
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Ce roman contemporain mettant en avant de combat de Femmes Afghanes m'a longtemps fait envie. En effet, sur la toile et dans la presse, je ne cessais de lire des avis dithyrambiques clamant au coup de coeur ou affirmant qu'il s'agit d'un incontournable… Comme les lecteurs conquis, je souhaitais être touchée et révoltée par Rahim(a) et Shekib(a), les héroïnes. Dire que je n'ai pas aimé serait erroné cependant, mes attentes n'ont pas été totalement satisfaites. D'une certaine manière, je m'attendais à « mieux ». Je pensais que les personnages ne me quitteraient pas une fois ma lecture achevée… Et, malheureusement, je suis au regret de reconnaître que je n'avais retenu que le nom de Rahima (surtout parce qu'elle m'avait déjà marqué dans « Ma vie de Bacha Posh »). J'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs vers les trois-quarts du livre, tandis que la fin m'a paru trop rapide. de plus, contrairement à « Ma vie de Bacha Posh » ou à « Pourvu que la nuit s'achève », je n'ai pas eu le sentiment d'espoir. Je suis ressortie émue, déprimée et révoltée… J'aurais peut-être dû lire « La Perle et la Coquille » un peu plus tard et privilégier des récits moins sombres et réalistes. Ce n'était pas le moment.

Cet ouvrage a le mérite d'éclairer le lecteur sur une réalité effroyable que vivent les Femmes en Afghanistan. Une Femme n'a strictement aucun droit : elle est une monnaie d'échange, voire un fardeau que l'on se passe de famille en famille, surtout lorsqu'elle a une difformité (handicap, cicatrice visible, etc.). La plupart du temps, ce sont les proches qui choisissent leur futur : mariage arrangé, conversion en Bacha Posh (se vêtir, se comporter et devenir un garçon temporairement afin d'avoir des privilèges et libertés destinées aux Hommes), esclavage/servitude, etc. On choisit leur destin selon les occasions et, souvent, cela se conclue avec un mariage sans amour (qu'importe si la demoiselle est majeure… Rahima a par exemple treize ans au moment où elle subit sa première fois avec un mari deux voire trois fois plus âgé qu'elle…). Honnêtement, c'est dur de rester insensible face à ce que vont vivre les personnages principaux… On sait que tout cela est une réalité… Sans parler des autres thématiques abordées avec justesse par Nadia Hashimi : la liberté, la violence conjugale, le harem, la polygamie, la lapidation, le droit des Femmes, l'héritage, les devoirs conjugaux qu'une Femme doit avoir envers son mari, l'importance d'avoir un fils, etc.

Comme « Ma vie de Bacha Posh », le roman est narré à deux voix : on suit Rahima, une fillette qui va devenir Bacha Posh, puis la quatrième Femme d'un vieux seigneur de guerre, et son arrière-grand-mère Shekiba. C'est la famille de Rahima qui va raconter l'histoire de cette aïeule au visage ravagé, qui va connaître le pire de famille en famille, puis qui va devenir Shekib (Femme servant de garde Homme) dans le harem du roi. Leur destin est étroitement lié… Étant intéressée par la vie de ces deux héroïnes, j'ai apprécié le concept de narration alternée. Cela dit, j'ai parfois été perdue à cause des nombreux personnages/noms à retenir. En tout cas, la plume de l'auteure est toujours aussi percutante. Malgré quelques éléments décevants, ce fut une lecture aussi saisissante que crédible. À découvrir si l'on souhaite une oeuvre féministe instructive mettant en avant des Femmes pleines de courage malgré les injustices qu'elles vont affronter…
Lien : https://lespagesquitournent...
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Un gros gros coup de coeur,

Roman que j'ai présenté dernièrement dans notre club de lecture dont le thème était :
" Quel livre ,offririez-vous à Noël, et à qui? Donnez les raisons de votre choix.

Et mon choix s'est porté sur ce roman ,que j'offrirais à mes enfants,comme " électrochoc " , dû à la noirceur de ce récit et en comparaison de la vie qu'ils mènent surtout à la liberté de choix dont ils disposent.
Deux destins de femmes ,à un siècle d'écart en Afghanistan.
L'une s'appelle Shedika et est l'arriere-arrière grand -mère maternelle de Rahima.
Deux destins qui se rejoignent et malgré un siècle d'écart entre ces deux destins ,rien n'a vraiment changé concernant la condition des femmes Afghanes.
Un roman poignant ,dur,violent,un roman qui n'est pas un conte de Noël, nous ,qui préparons allègrement ces fêtes, mais ,qui fait réfléchir car,là-bas se jouent encore des scènes d'une rare violence.
Mes amis ,lors de notre réunion m'ont reproché de présenter ce roman:
" --N'as-tu pas quelque chose de plus gai à nous présenter?"
Eh bien ,non,car ,comparé à la vie de ces femmes ,certains côtés de notre vie peuvent tellement nous apparaitre mesquin.....
Oui,c'est un roman qui interpelle et c'est un roman à lire.⭐⭐⭐⭐⭐

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Deux histoires de femmes entrecroisées à quelques générations de distance en Afghanistan. Pas d'indication de date mais la mention de la fin de la troisième guerre anglo-afghane pour celle de l'aïeule qui se termine donc vers 1919 - 1920, l'héroïne Shekiba doit avoir vu le jour avec le siècle. La seconde histoire se passe de nos jours.
Deux femmes qui malgré tous les interdits et toutes les souffrances qui sont les leurs veulent influencer leur naseeb, leur destin.

Rahima est la troisième de cinq soeurs. Parce que des garçons les ont importunées sur le chemin de l'école, leur père leur interdit d'y retourner. Mais ce père est souvent absent, soldat d'un seigneur de guerre, et surtout il est opiomane. Pour permettre à sa famille d'avoir des contacts avec l'extérieur, Rahima est transformée en basha pohs , une tradition afghane qui permet à une fille lorsqu'il n'y a pas de fils dans la famille de prendre l'apparence, le comportement et les droits d'un garçon. du moins jusqu'à ce qu'elle soit nubile.
Mais cette expérience va peser sur sa vie. Non seulement parce qu'elle va vivre pendant quatre ans en sachant ce qu'est la liberté mais aussi parce que cela va décider de son mariage, qu'elle subira dès treize ans. Ses deux soeurs aînées seront mariées le même jour à quatorze et quinze ans puisqu'il ne convient pas qu'une cadette soit mariée la première. La mère totalement soumise ne parvient pas à leur éviter ce sort. Rahima sera guidée dans sa lutte pour l'indépendance par l'histoire de son ancêtre Shekiba racontée par une tante éloignée du mariage par une disgrâce physique, qui essaie de les inciter à trouver leur voie.

Le point commun de ses deux femmes outre leur vie difficile et leur détermination, c'est que toutes deux vont explorer un tant soit peu les deux genres.

Excellent roman qui me donne envie de lire le second qu'elle a signé : Si la lune éclaire nos pas.
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100 ans les séparent mais tout les rapproche. Shekiba et Rahima, Rahima et Shekiba. 1914 et 2007. Dans ce magnifique pays qu'est l'Afghanistan mais si trouble si triste. Par ce roman, Nadia Hashimi nous montre une évidence, le recul effectué par le pays où la libération de la femme a commencé en 1919 grâce à la reine Soraya pour s'achever dans la douleur et la guerre civile (résistance afghane contre le communisme et les soviets) en 1996 avec l'arrivée des Talibans. Entre temps, les Afghans se sont battus contre leurs voisins anglais qui envahissaient depuis l'Inde, se sont battus contre les Russes qui se sont finalement fait submerger par le mouvement Moudjahidine dans les années 80 puis sont arrivés les Talibans en 96 et enfin les occidentaux à nouveau en 2002. C'est un résumé très rapide d'une histoire complexe mais ce si beau pays comme décrit dans le magnifique Kaboul était un vaste jardin, a vécu tellement de malheur …
Rahima 2007 est une jeune fille-garçon, un basha posh mariée trop jeune à un seigneur de guerre. Shekiba 1919 est une jeune fille-garçon sauvée de la lapidation par un mariage après avoir été garde du harem au palais royal.
Deux femmes fortes qui survivent et vont plus loin en se battant pour leur liberté. Pleines de courage et détermination, elles font tout pour changer leur destin-naseeb.
C'est d'une grande tristesse que de voir que les progrès acquis ne sont pas définitifs et qu'il faut toujours garder les yeux bien ouverts afin de ne pas perdre ses libertés, de ne pas oublier non plus que la liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres. Il faut lire ces romans pour comprendre que le chemin accompli n'est pas tout et que, même en France, nos droits et nos libertés de femmes ne sont pas définitifs.

Challenge Multi défis 2016 : Un roman qui se passe en temps de guerre
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Un vrai coup de coeur comme je n'en avais plus eu depuis longtemps.
Quels destins que ceux de Rahima et de Shekiba ! Deux Afghanes, parentes éloignées, la première vivant au début du 21ème siècle, la seconde un siècle plus tôt. Mais que de similitudes dans leurs vies: les croyances, la soumission aux hommes, leur statut inférieur dans la société, le fonctionnement de la famille,...
Le tableau est magnifiquement décrit : un pays violent, en guerre, la supériorité des hommes et le poids d' y être une femme.
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Un titre attire parfois notre attention. Celui-ci me parle beaucoup maintenant, alors que j'aurais pu passer complètement à côté avant de lire ce beau roman. Je viens de dire « beau roman » : n'allez pas penser qu'il s'agit d'un de ces trucs où tout est bien qui finit bien, assaisonné de bons sentiments, de beaux personnages et d'un zeste de légèreté. Bien au contraire. Nous sommes en Afghanistan, dans une famille où la fatalité a voulu que ne naissent que des filles. Or, ce qui fait la valeur d'une épouse, voire d'une famille, ce sont les fils, dignes héritiers de la brutalité guerrière, de la domination masculine sur cette engeance inférieure que sont les femmes. Qui sont-elles, ces femmes ? Une mère, une tante, une belle-mère, une épouse, une concubine, une petite fille de 13 ans, une grand-mère… Chacune véhicule ou assimile la tradition à sa manière, de gré ou de force. J'ai été happée par cet univers dont la culture m'était tout à fait étrangère. Femme, je me mettais à la place de chacune d'elles, si douloureusement frappées par le sceau du destin, celui d'être nées femmes afghanes. Il y a du désespoir, des cris, des pleurs, et surtout beaucoup de dignité dans leur attitude. Avec elles, nous pleurons en silence. Avec elles, nous aimerions que la société s'extirpe de son carcan d'obscurantisme. Et même si elles sont la plupart du temps réduites à une forme d'esclavage domestique, les femme restent celles par qui la société peut évoluer. Ce roman, d'une grande richesse, donne à voir, à ressentir, à réfléchir, à s'insurger, à espérer. Un grand merci à Masse Critique pour cette excellente lecture !
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Recommandé par un Khaled Hosseini dont j’aime énormément les romans, La perle et la coquille nous parle de la condition des femmes et du poids terrible des traditions en Afghanistan. En 2007. Les talibans ont perdu le pouvoir, les années noires s’éloignent mais sont toujours aussi prégnantes dans la population, en particulier dans les villages. Les maitres de guerre règnent en despotes, les coutumes imposent leur loi. La religion pèse de tout son poids dans la vie quotidienne et les femmes et les filles en sont les premières victimes.
Dans la famille de Rahima, pas de frère. Avec sa mère et ses sœurs, elles ne peuvent jamais quitter la maison seules, et le père, faible et opiomane, ne leur est d’aucun secours. Même le chemin de l’école est semé d’embuches. Les garçons sont dans les rues et un simple regard suffit à compromettre à jamais une fille qui risque alors le pire, le fouet, voire la mort. Les femmes sont cloitrées à la maison, sans frère, les filles doivent abandonner l’école, au grand dam de leur tante qui s’insurge mais ne peut rien pour les aider.
Un seul moyen d’en échapper, la tradition des bacha posh, qui veut qu’une des filles de la famille soit transformée en garçon tant qu’elle est assez jeune pour que personne n’y trouve à redire. Une bacha posh peut aider la famille, sortir dans la rue, aller à l’école, faire des courses d’égal à égal avec le boutiquier. C’est ce que va faire Rahima, tout comme l’avait fait, un siècle avant, une de ses ancêtres, Shekiba, dont sa tante lui conte la vie et les vicissitudes.
Où l’on comprend qu’une mère n’a rien à dire, les filles sont la propriété exclusive de leur père, qui les marie quand il le décide et à qui lui sied. Où l’on comprend la liberté que représentent l’école, le droit de s’habiller comme on le souhaite, de s’assoir par terre jambes croisées, la possibilité de jouer, de courir, de sortir et de marcher seule dans la rue, de parler avec les garçons, sans avoir la crainte de risquer la mort pour l’avoir fait. L’auteur évoque les règles patriarcales, qui autorisent tout, le mariage d’une enfant et les risques d’enfanter trop jeune, le viol, les femmes transformées en esclaves par leur belle-famille et dont la vie ne vaut pas bien cher au moment de choisir une nouvelle épouse, l’immolation par le feu, la lapidation, scènes difficiles mais réalistes. Pourtant on est loin de la désespérance d’un roman comme Syngé Sabor d’Atiq Rahimi, ici l’espoir affleure à la lisière de la vie.
C’est un très beau livre sur le courage et sur la force, sur les femmes et la liberté, dans un pays où chaque jour elles en sont privées et doivent lutter pour exister. A une époque où chacun pense que tout est gagné d’avance, les libertés ne sont pas toujours acquises, preuve s’il en est avec le port du tchador du temps de Shekiba et aujourd’hui. Il y a un côté triste et fataliste dans ce roman, et pourtant c’est aussi un chant d’espérance, celui de ces femmes qui luttent et ne cèdent pas, mues par leur soif de vie et de liberté. L’écriture est fluide et très agréable, je n’ai pas eu envie de quitter Rahima et Sheliba, avant de connaître la fin de leur histoire.

Lien : https://domiclire.wordpress...
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J'ai eu du mal avec ce livre au début parce qu'il me mettait en colère et me révoltait, non seulement à cause de la violence et de la façon de considérer ou plutôt de ne pas considérer les femmes mais aussi à cause de la méchanceté de certaines entre elles.
Mais les deux histoires, qui se passent en Afghanistan, celle de Shekiba/Shekib au début du XXème siècle et celle de Rahima/Rahim un siècle plus tard sont tellement prenantes, passionnantes et si bien racontées que j'ai finalement eu du mal à lâcher ce roman. Ces deux femmes ainsi que la conteuse Khala Shaima sont tellement courageuses et sympathiques! le grand drame de ses femmes est l'ignorance et l'esclavage dans lesquels on les tient.
Un roman qui ne laisse pas indifférent, d'autant plus qu'il fait écho à l'actualité avec la révolte des femmes iraniennes.
Deux destins peu banals!
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