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La Symphonie des siècles tome 1 sur 6

Marie de Prémonville (Traducteur)
EAN : 9782290004586
475 pages
J'ai lu (08/09/2008)
3.99/5   179 notes
Résumé :
Tandis qu'elle enfile les rues d'Easton à toute allure pour fuir les hommes de Michael, un ancien amant devenu baron de la pègre locale, Rhapsody butte sur deux étranges personnages, qui l'aideront à régler son problème de façon... définitive. Ce qu'elle ignore, c'est qu'Achmed le Serpent et Grunthor, le géant Firbolg, sont eux-mêmes confrontés à une situation autrement périlleuse. Aussi, lorsqu'ils l'entraînent dans un voyage au cœur de la Terre le long des racines... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
3,99

sur 179 notes
À la lecture des premières pages, cet ouvrage ne m'a pas emballé plus que cela. j'ai pourtant été assez attiré par son personnage principal, Rhapsody, puis par les deux acolytes qu'elle rencontre bientôt. J'ai été intrigué non seulement par la manière dont l'auteure nous entraîne dans son univers dont on ne sait pratiquement rien, mais également par ses personnages qui semblent atypiques aux premiers abords. En effet l'auteure se limite dans ses descriptions. Il est bien question de races, de personnalités, mais elles sont l'une comme l'autre à peine ébauchées. Volonté ou omission? je ne saurai me positionner. Toujours est il que cela fonctionne et le lecteur est contraint de s'accrocher à autre chose, de trouver son intérêt ailleurs. En ce qui me concerne, l'accroche s'est faite durant la seconde partie où nos trois compères se retrouvent sous terre, à errer le long des racines géantes d'un arbre vie non moins géant. Sur la forme, il est vrai que durant cette partie qui courre sur la moitié du bouquin, il ne se passe pas grand chose. Et pourtant sur la forme, Elizabeth Haydon nous raconte quelque chose. Mais attention ce qui suit n'est que mon interprétation pour ce qu'elle vaut.
Donc les trois personnages seretrouvent dans une sorte de huis clos, où ils évoluent sans savoir exactement où il vont. Tout ce dont ils sont sûrs, c'est qu'ils tentent de fuir une menace qui leur est propre, qu'il cherche à se mettre en scéurité quelque part. Ils ne se connaissent pas et le lecteur ne sait rien d'eux. mais plus ils s'enfoncent dans les profndeurs de la terre, plus leurs liens se resserent, leur relation se précise, leurs émotions se révèlent, leurs personalités se découvrent et s'affinent. Les personnages prennent forme sous nos yeux, petit à petit. Mais il y a bien plus que cela. l'auteure ne se contente pas d'affiner leur description, elle leur fait subir une transformation progressive. Un changement radical qui les touche en profondeur sans qu'ils s'en redent réellement compte. Leur prise de conscience s'effectue véritablement lorsqu'il se rende compte qu'ils ont même changés physiquement. Ce moment coïncide avec la presque fin de leur voyage souterrain. Alors expérience initiatique collective ou hasard scénaristique? Moi je vois dans ce voyage où il s'enfonce toujours plus profondément, le reflet de leur propre regard intérieur puis de leur prise de conscience collective. Cette transformation prend tout son sens lorsque l'auteure nous fait comprendre, ou deviner, que Rhapsody a plus ou moins la capacité extraordinaire de redéfinir la réalité. À travers ses compétences de barde autour de la musique, des sons, des vibrations, elle est à priori capable transformer la réalité. À un point tel qu'en renommant l'un de ses compagnons, elle le réinvente. Je gage que toute cette partie ne soit qu'une immense introvertion pour permettre à ces personnages de se changer en une version d'eux mêmes propre à endurer ce qui les attend.
La suite est quelque peu étrange, puisqu'on est aussi perdu que les personnages, qui ne comprendre absoulment pas ce qui leur arrive, si ce n'est qu'ils ne reconnaissent rien à leur sortie du sous sol. Ce qui est sûr, c'est qu'ils en sortent avec de nouvelles capacités, en lien avec les éléments, mais il semble que leurs pérégrinations sous terraines aient durés beaucoup plus longtemps qu'il n'en ont eu conscience. Et le déboussolage est complet. Ensuite on nous parle d'une prophétie vague, qui ne fait qu'entretenir la confusion...
En tout état de cause, je me suis laissé prendre à la fluidité d'écriture d'Élizabeth Haydon, sans forcément chercher de sens à ce que je lisais, et la sauce a plutôt bien pris. Malgré ses quelques 500 pages, ce bouquin se lit bien et j'ai été agréablement surpris de ne pas m'être laissé gagné par l'ennui. Cette auteure que je ne connaissais alors pas a su éveillé mon intérêt pour que je veuille me procurer la suite...
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Une bien agréable surprise que voici ! J'avais eu des retours très positifs et des grandes déceptions vis-à-vis de ce cycle et au final (oui y'a plus de suspens de nos jours) et bien je fais partis de ceux qui ont beaucoup aimés ! ^^

Pourtant il se passe bien peu de chose durant ce livre, tout commence par deux petites prophéties qu'il ne faudra pas oublier pour la suite de l'histoire, un p'tit épisode du passé, puis le résumé (bah quoi?), et le grand voyage du trio peut alors commencer !

Car oui, pas de grande intrigue, pas de complot sur complot sur complot, à peine un Grand Méchant-eeeuh, pas de passage dépréssif sur le passé (ou presque, ok). On ne fait que principalement suivre le périple autour de Sagia l'Arbre-Monde (digne de l'Yggdrasil des légendes nordiques) un bien long périple mais que l'on suit avec plaisir donc.

Tout se construit autour de l'évolution de la relation entre les personnages à qui l'on finit par s'attacher (il faut dire qu'il n'y a qu'eux et le lecteur dans ce huit clos végétal). On en apprend beaucoup sur l'histoire de Rhapsody, aussi bien sur sa condition de femme, de barde et de sa nature de Lirin (sorte d'Elfe), le récit étant construit de son point de vue, le plus souvent ^^. Son statut de barbe est d'ailleurs aussi au centre de passages importants, le pouvoir ancien des mots et des noms ayant une grande force dans le monde d'Elizabeth Haydon.

Accompagnée de ces deux "grands-frères", Achmed l'assasin et Grunthor (fils caché de Hulk, l'humour, le parlé et le sourire en plus), nous suivons durant un tier du livre cette étrange voyage bien construit qui fait évoluer notre point de vue sur chacun des personnages, avec même son petit lot de surprise et de rencontre cruciale. le monde, son histoire, sa géographie, les peuples et les religions arrivent à se construire juste avec eux.

La fin du roman, un quart/tier du livre, fait gagner un niveau aux personnages ("mode Jeu de Rôle ON") mais annonce surtout un grand cycle qui englobera le reste du monde, en relation avec le court début du roman. Quand à leur voyage il prend aussi une autre dimension une fois toutes les informations en main.

Une excellente et agréable surprise ! *bis repetita*
Il faut dire qu'avec Rhapsody il y a de quoi être sous le charme ^^
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Bon, là je dis carrément Waouh !! je m'étonne moi-même !! Comment est ce que j'ai pu lire ce livre en entier ??? Parce que bon, d'abord on est projeté dans un monde pour lequel on a très peu d'explications. Je ne pourrais toujours pas vous dire ce que sont les Bolg, les Firbolg, les Lirins et F'dor exactement... Pour l'époque, il semblerait qu'on soit projeté dans une époque où les épées, arbalètes etc... sont encore utilisées, tout comme les charettes et la magie (bah, oui, c'est de la Fantasy !)
Bref, au départ on suit l'histoire de Gwydion, qui pour une raison obscure, change d'époque. Un certain Meridion le transporte dans le passé. Et là, allez savoir pourquoi, une fermière le nomme Sam (???), il tombe fou amoureux d'une jeune donzelle le soir même de son arrivée. Ils échangent leurs voeux sous les étoiles et se quittent tout ébloui l'un part l'autre. Mais le lendemain, Gwydion est ramené dans son présent... Son petit coeur est tout kaput, comme celui de la donzelle !
Changement de décors : on est à l'intérieur d'une taverne, et on suit l'histoire de Rhapsody, belle jeune femme, Barde et ancienne courtisanne. Celle-ci a un léger souci avec un de ses anciens amant et deux étrangers lui rendent service. Elle quitte la ville avec eux afin d'échapper à leurs poursuivants respectifs.
Certes ces deux parties non rien à voir l'une avec l'autre, néanmoins je dirais que 95% de l'action du bouquin est là... alors que ça doit représenter grand max 15% du livre !! Autant vous dire que la suite est assez barbante ! Et moi j'ai avalé les pages les unes après les autres, en me demandant : "Quand est ce qu'il va y avoir un peu d'action ?"
d'accord leur traversée de la Terre est longue, m'enfin c'est pas une raison pour endormir le lecteur !!!!
et la sortie de Terre est plutôt décevante. A part le fait que 14 siècles sont passés, pas grand chose de neuf !
Un des seuls points positif de cette histoire, ce sont les personnages. Et encore, pas tous. Rhapsody est une gentille fifille... je dis pas le contraire, elle ne se plaint pas, donne un coup de main à ses deux compagnons, mais... elle est trop gentille ! une super bonne élève, qui apprend tout du premier coup, a un gentille sourire, est très polie... On est loin, très loin des héroïnes qui mangent des monstres au petit dej ! Et puis, la pauvre fille est tellement jolie suite à une intervention magique (et pas chirurgicale) qu'elle a l'impression que tout le monde la considère comme un monstre... Bref, il lui arrive de mériter des baffes (en tout cas, de mon point de vue !).
D'un autre côté, elle a le sens des réparties. Surtout au début, quand elle est encore en ville et qu'un homme de mains de son ex vient la chercher. Elle perd néanmoins de sa fougue une fois qu'elle est avec les deux Bolgs, même si une pique sort de temps en temps ("Si je pouvais changer les choses, vous seriez plus aimable et moi je serai chez moi").
Mais Gunthor et Achmed sont des personnages qui relèvent largement le niveau du livre !
Tout d'abord Gunthor qui est une sorte de montagne de muscles, verdâtres avec des dents et des griffes un peu partout. Il aime collectionner des armes auxquelles il attribue des noms. Il connait Achmed depuis longtemps et tous les deux partagent des secrets. Il se prend rapidement d'affection pour Rhapsody, n'hésitant pas à lui donner un coup de patte.. euh de main de temps en temps. Il veille sur elle comme un frère. Il fait aussi office de tampon entre elle et Achmed. Car celui-ci est plutôt froid et mystérieux. Il n'hésite pas à être désagréable, même s'il finit aussi par montrer un peu de sympathie à l'égard de la donzelle ! Après tout c'est un assassin et en règle générale, être émotif et montrer ses sentiments ne sont pas des qualités dans cette branche. C'est lui qui prend la tête des opérations.
Le duo qu'il forme avec Gunthor est sympathique !

Bref, en ce qui me concerne, il y a très peu de chance que je lise la suite (sauf si on me la lance après alors que je suis en train de quitter une librairie), mais il faut croire que ce livre en a séduit plus d'un car il est quand même qualifié de Best Seller.
J'appartiens à la catégorie des non convaincus !
Lien : http://plaisirsdelire.blogsp..
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J'étais en quête d'une nouvelle lecture et un ami qui se promenait avec l'un des tomes dans son sac me l'a généreusement prêté. J'adore ce genre de lecture. J'admire les auteurs capables de se créer leur propre univers, surtout quand celui-ci s'avère bien rodé et tient la route.
Cette série était donc faîte pour moi ! J'ai été complétement envoutée par l'histoire, les personnages, le décor. J'ai dévoré les 6 tomes en peu de temps.

Dans ce premier tome, l'action ne manque pas et bien qu'elle soit parfois très sombre j'ai trouvé le tout passionnant. Les personnages sont atypiques et j'ai apprécié que l'héroïne ne soit pas clichée et ait du subir des épreuves, même si parfois les choses sont un peu dures. La traversée, qui aurait pu entraîner une certaine lenteur dans le récit, est en faite très prenante.

C'est un très bon début pour une très bonne série.
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Le démarrage a été très long pour ma part, surtout la partie "ouverture" très floue. Par rapport à la quatrième de couverture et à la couverture elle-même je ne retrouvais pas l'univers escompté. du coup j'ai failli abandonner.
Heureusement pour moi j'ai eu la bonne idée de persévérer.

Lorsqu'enfin on rencontre les trois héros de l'histoire, je n'ai plus eu envie de lâcher ce livre. Une héroïne anciennement fille de joie devenue barde dont les péripéties permettent d'élever le récit à un public plus adulte, j'ai rarement rencontré ça.
J'aime particulièrement le géant Firebolg, gigantesque guerrier mais éprouvant une certaine sympathie pour la barde du groupe.
Au fur et à mesure de leur fuite contre des ennemis diamétralement différent, on découvre un monde rempli de poésies, de légendes et de musiques.

J'attends de lire le second opus, bien que pour l'instant je trouve que l'intrigue est plutôt intéressante, bien que stéréotypée à certains moments. Je m'interroge toujours sur le lien entre le premier chapitre d'ouverture et le reste de l'histoire. Mais je pense que le tome deux me donnera un peu plus d'informations à ce sujet.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Rhapsody :
" - Autre exemple, dit-elle d'un ton patient. Voyez-vous, les hommes ont le dessus en termes de taille et de force physique, et beaucoup d'entre eux ont peu de scrupules à l'utiliser lorsqu'ils sentent qu'ils ne peuvent gagner par l'intelligence. D'après vous, qui a eu le premier l'idée de la prostitution ? Les femmes ? Vous croyez que nous aimons ça, de nous faire dégrader tous les jours ? Je trouve ça très ironique. C'est un service très demandé, et dans lequel s'engagent peu de femmes qui n'y soient pas contraintes." Elle tamponna ses propres blessures et morsures de vermine d'un peu de tonique, puis tendit la fiole à Grunthor, qui secoua la tête.
" Ce sont les hommes qui le veulent, poursuivit-elle. Ils se donnent parfois beaucoup de mal pour l'obtenir, puis ils se détournent des femmes et les insultent, ces femmes qui servent d'exutoire à leur besoin irrépressible. Puis les hommes se comportent comme si ces femmes devaient avoir honte de leurs actions, alors que l'idée venait d'eux. Voilà ce que je ne peux tolérer.
" Tout le monde peut comprendre que quelqu'un qui a faim ait recours au vol pour nourrir sa famille, mais une femme forcée de s'engager dans cette profession par la même menace, ou par la violence, se retrouve moins que rien. Peu importe l'homme qui profite de ce service. Il n'y a rien à regretter, et en général c'est même lui qui attend d'elle qu'elle considère ce mépris et ces sarcasmes comme mérités. Alors moi je dis que vous pouvez tous courir. Je vais rester célibataire."
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Les gardes ralentirent le pas sans cesser d'avancer pour autant, tous les trois de front. Rhapsody pivota pour leur faire de nouveau face. Elle allait devoir les convaincre que ces étrangers étaient ses alliés, des alliés de poids. Elle fit de son mieux pour sourire à ces deux compagnons insolites.
"Pardonnez-moi, mais accepteriez-vous de m'adopter un moment ? Je vous en serais très reconnaissante."
L'homme à côté du géant hocha légèrement la tête.
"Merci" souffla de nouveau Rhapsody. Elle se retourna vers les gardes.
"Quelle coïncidence extraordinaire, haleta-t-elle, un sourire de fausse vravade sur son visage exquis en sueur. Messieurs, vous arrivez juste au bon moment pou rencontrer mon frère. Mon frère, voici les gardes de la ville. Messieurs, voici mon frère - Achmed le Serpent."
L'espace d'une seconde, on eût dit que le temps s'était étiré, tout autour de Rhapsody. Une vague de chaleur lui balaya le visage, et elle entendit un crac distinct, lointain mais audible, puis un pffff, comme le claquement d'une étincelle suivi de la fumée se dissipant.
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Rhaspody:
— Je ne mens jamais. Je ne peux pas.
(...)Le mensonge est interdit dans la voie que j’ai choisie. Les menteurs ne peuvent devenir Baptistrel, le degré le plus haut des Bardes.(...)
(...) mes parents m’ont toujours dit que tromper était mal. Et plus récemment, c’est parce que, depuis que je me suis libérée de mon ancienne... euh... occupation, la vérité est ce que je chéris le plus. Il n’y a vraiment aucune vérité, dans le métier de prostituée – on est toujours le mensonge de quelqu’un d’autre. Et il faut se mordre la langue pour participer aux fantasmes des autres, des fantasmes qui pour la plupart nous révulsent.
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Il faut du temps pour percer les particularités d’une langue, ou pour attraper les expressions qui ni n’ont pas d’équivalent dans sa langue maternelle. Mais il est aisé d’arriver à une maîtrise compréhensible, ce que font la plupart des gens. C’est comme un motif musical.
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[Prophétie de l’hôte indésirable]
Parmi les derniers partis, parmi les premiers arrivés,
Indésirables, cherchant un accueil en terre nouvelle.
La puissance gagnée en étant les premiers
Fut perdue en étant les derniers.
Des hôtes l’élèveront, inconscients,
Comme l’invité accueilli par les sourires
Tout en empoisonnant secrètement le garde-manger
Jalousement fardé de son propre pouvoir.
Jamais cet hôte n’a ou ne devra engendrer d’enfants,
Pourtant toujours il cherche à se reproduire.
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