L'appétit féroce des hommes de pouvoir se construit souvent en s'affirment au fil est, des mois et des années. Une frustration constante et malsaine endle,xet enfle encore, multipliant les dérèglements mentaux, accroissant la mégalomanie, enterrant définitivement l'empathie et augmentant dangereusement l'absence d'affect, de relation "normale" à autrui. Hitler ne s'est pas construit en un jour. Staline non plus. Pas plus que Mao ou Gengis Khan. Au fond, pour devenir tyran, ou despote, ou dictateur, il ne faudrait pas plus qu'une défiance personnelle, un concours de circonstances ou un base idéologique radicale. Hériter d'un pouvoir monarchique absolu semble faciliter largement les choses sur ce dernier chapitre et accélérer naturelle le processus.
L'appétit vient en mangeant.