Une bien jolie histoire. Si jolie qu'elle laisse un goût de trop peu, même. C'est bien écrit et bien traduit, mais presque trop laconique, même pour un livre jeunesse, sur la vie de Noureev et sur la vie d'Oblomov, son chien, dont je ne sais s'il fût réel ou si c'est un chien imaginaire.
A dire vrai je me surprends à espérer qu'il a bien existé, ce chien, même s'il ne dansait sans doute pas...
Les illustrations sont comme de vrais tableaux, des oeuvres d'art, et je mets 5 étoiles pour honorer leur qualité, ainsi que ce petit roman jeunesse magique, sur un sujet peu banal, malgré son goût de "trop peu, trop rapide"...
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Dans ce roman l'auteur allie réalité et fiction. Entre un monde fait de travail, au service de la légèreté des danseurs, et sa vie facile et amorphe, le chien ne comprend pas l'intêret de s'infliger de telles souffrances. L'empathie qu'il éprouve envers son maître, puis sa maîtresse, lui fera changer d'attitude, jusqu'à souhaiter les imiter.
L'écriture dense et claire, associée à l'illustration, donne une couleur à la fois réaliste et fantastique à cette nouvelle qui sera lue avec plaisir aussi bien par les enfants que par les adultes.
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Olga Pirochkova lui parla souvent par la suite de Noureev, ce jeune Tartare sauvage et fougueux d'Oufa qui, bien qu'établi à l'Ouest, n'avait pas oublié ses anciens collègues du Kirov. A elle aussi, il avait un jour obtenu un visa pour l'étranger, jamais elle ne l'oublierait. "C'est quelqu'un de bon, murmurait-elle. Même si les gens parfois ne le voient pas, moi je le sais. Quelqu'un d'aussi beau ne peut être que bon." Et Oblomov soupirait, manifestant ainsi son profond assentiment.