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Stéphane Perger (Autre)Philippe Gady (Autre)
EAN : 9782381630908
460 pages
Le Bélial' (08/06/2023)
4.14/5   7 notes
Résumé :
Lorsque Patito rencontre Syzygie, géante à l’étonnante voix d’or, le jeune naufrageur se lie aussitôt d’amitié avec elle. Qui oserait s’en prendre à lui en telle compagnie ? Or, il est loin de se douter des menaces pesant sur cette colosse tombée du ciel. De l’île de Grouille, tout au nord de l’Archimonde, jusqu’à Port Cristal, de la redoutable Chasse jusqu’aux féroces sœurs impies, nos héros devront affronter bien des périls dans cette aventure haute en couleur qui... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Les éditions le Bélial' sont plutôt spécialisés dans la science-fiction. Cependant, depuis quelques temps, ils s'intéressent également à la fantasy comme on a pu le voir avec la parution de Noon, du soleil noir et de Noon – la première ou dernière de L. L. Kloetzer. le tome 1 de Mille saisons La géante et le naufrageur de Léo Henry vient poursuivre dans cet esprit. Ce roman a une histoire particulière. En effet, c'est un feuilleton de fantasy qui a tout d'abord été diffusé par mail à compter de janvier 2021 au rythme de 1 chapitre par semaine. Ce projet est né en famille, puisque Léo Henry a écrit ce livre en collaboration avec ses 2 fils qui orientent les intrigues, créent des personnages, inventent des rebondissements. le projet est prévu pour être tout public, durer de longues années et le Bélial' publiera un volume par année. Cette série est prévue pour être inscrite dans le temps et faire évoluer ses protagonistes.

Ce roman correspond à la première année du cycle et est divisé en 4 saisons. Il se déroule dans l'Archimonde, un monde médiéval fantastique peuplé de toutes sortes de créatures. On y suit les aventures de Patito, un enfant naufrageur de l'île de Grouille, et de Syzygie, géante à l'étonnante voix d'or. Une belle amitié lie ces deux personnages suite à leur rencontre complétement hasardeuse. Les deux amis vont ainsi partir pour des aventures dans lesquelles ils seront rejoints par Alexandrin Phontenglu, un artiste de théâtre férus d'alexandrins ainsi que plusieurs autres personnages qui resteront plus ou moins longtemps en leur compagnie. Leurs péripéties seront riches, variées, pleines de rebondissements et de promesses. Ils croiseront la route d'un vautour végétarien, de corsaires, de créatures aimant vivre sous terre ou dans des cavernes. Tout un programme, et surtout des aventures qu'on lit avec beaucoup d'entrain.

J'aime beaucoup le concept de base de ce livre. On sent que l'auteur a pris beaucoup de plaisir à écrire cette histoire en compagnie de ses enfants. le roman fait penser à du jeu de rôles, avec des aventuriers voyageant dans diverses contrées, et pris parfois malgré eux dans des péripéties. Et elles seront nombreuses. Il manque un fil directeur général à ces aventures mais on s'amuse beaucoup en compagnie de ces personnages. le style de Léo Henry convient très bien à ce récit auquel il ajoute humour et originalité. L'univers est riche, il prend corps tout au long de l'histoire. On sent qu'il y a matière à d'autres récits, d'autres événements à raconter.

Mille saisons La géante et le naufrageur est ainsi une lecture plaisir mettant en scène un voyage dans les contrées de l'Archimonde avec une bande de personnages originaux et attachants. L'illustration de couverture signée Stéphane Perger donne tout à fait le ton de ces aventures rocambolesques. Pour ne rien gâcher l'objet livre est de très belle qualité.

Lien : https://aupaysdescavetrolls...
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J'ai beaucoup aimé cette lecture!
L'univers est riche, l'écriture foisonnante mais accessible. L'on sent que l'auteur fourmille d'idées et si l'on s'attarde sur la genèse du récit, on s'aperçoit qu'il s'agit d'une histoire écrire à deux mains, mais imaginée par trois cerveaux: Léo Henry et ses deux fils. L'auteur nous regale avec des Jeux de mots et un vocabulaire assez drôle.

Mille Saisons va être un récit composé de 10 tomes publiés sur 10 ans environ, ce qui laisse aux auteurs le temps de développer leur univers et de nous emmener, nous lecteurs, à travers moultes péripéties dans tout l'Archimonde, aux côtés de Patito et Syzygie.

Avec ce premier tome riche en aventures, Léo Henry tisse une trame en fond, pour le moment mystérieuse et qui dépasse nos héros, encore inconscients de ce qui les guette. Ce qui laisse présager des dangers plus menaçants encore que ce qu'ils ont vécu jusqu'à présent et de belles lectures à venir pour nous.
Cette première entrée sans l'Archimonde se révèle très prometteuse et nous embarque dans un beau récit fantasy, à portée de tous, drôle et poétique.

J'ai aimé vivre les aventures avec la bande de Patito, j'ai été triste lors de la séparation avec certains personnages et j'ai souri avec eux. Les personnages sont attachants (j'ai un petit faible pour Phontenglu, Péri et Syzygie). J'ai aimé également me laisser porter au gré de leur voyage qui semble t-il au départ, n'a pas de but de précis et par leur légèreté et leur insouciance attendrissantes.

Ce fût une très belles découverte et j'attends avec impatience le second tome qui sortira en 2024. En attendant, il est possible de lire les chapitres au fur et à mesure de leur publication (chaque semaine) en s'inscrivant sur le site dédié à Mille Saisons.
Que vous soyez amateur de fantasy ou non, l'incursion dans l'univers vaut le détour.

Je remercie Babelio et les Éditions du Bélial, ainsi que l'auteur, pour l'envoi de ce livre dans le cadre de Masse critique.
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Voici une lecture assez inhabituelle. Un peu déroutante même.
L'auteur fait abstraction de toutes les règles et on pourrait dire que parfois ça part dans tous les sens. Difficile de résumer l'histoire tellement ça ressemble à une suite de péripéties, de rencontres et de nouveaux éléments. Pourtant, si je suis déroutée de ne pas avoir de ligne directive, de but, j'ai beaucoup apprécié cette lecture et cet univers.
Même la fin nous laisse perplexe. On ne sait pas si la suite concernera les mêmes personnages mais nous n'avons aucune résolution.
Les personnages sont variés et haut en couleur. On apprend à les connaître et à les apprécier. On s'attache beaucoup à eux. Malgré que là aussi on pourrait dire que ça manque de profondeur. Ils sont globalement un peu stéréotypés.

Merci à Babelio et aux éditions du Bélial pour cette découverte et ce bon moment passé.
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C'est un livre fourmillant, plein d'anecdotes, d'humour - notamment en ce qui concerne les personnalités des personnages. Les rebondissements divers et variés donnent de la vie au récit. Cependant j'ai eu l'impression que leur rôle premier n'était pas de servir l'intrigue, comme des pas de côté constants, et que le style prenait le pas sur l'histoire.
C'est peut-être parce que j'étais fatiguée aussi. le narrateur faisant mine de digresser (alors que non, ce qu'il dit a un intérêt) ; les personnages disparaissant puis réapparaissant plus tard... Je n'ai pas toujours eu la force de suivre.
J'ai l'impression d'être passée à côté et en même temps j'ai conscience que La Géante et le naufrageur a des qualités que je n'ai peut-être pas su apprécier. Mauvais moment ?
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Extrait de ma chronique :

"Insister, comme je viens de le faire, sur cette atmosphère absurde à la Tralaland et sur ces multiples références à d'autres oeuvres de fantasy antérieures, c'est peut-être pertinent, mais c'est aussi courir le risque de passer à côté de ce qui fait toute l'originalité de la Géante et le Naufrageur : cet art, digne du Clive Barker d'Abarat et sa Candy Quackenbush, d'inventer une mythologie de toutes pièces – et une mythologie qui reflète tout autant la cruauté du monde que "ces petites révélations, ces instants infimes de joie aléatoire" (page 323) qu'il nous offre parfois.


Cela va passer autant par l'invention de personnage originaux proprement terrifiants (la Suette Miliaire ou Smaragdine, déjà évoquées) que par des références à peine voilées à des oeuvres horrifiques, par exemple, page 151, à celle de Lovecraft (même si, comme le Tim Burton d'Edward aux mains d'argent et son début gothique, Léo Henry désamorce ensuite cette atmosphère pesante)"
Lien : https://weirdaholic.blogspot..
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critiques presse (1)
Elbakin.net
24 juillet 2023
Cette première incursion dans l’Archimonde s’avère tout à fait plaisante : on se laisse volontiers porter par ce voyage trépidant aux multiples étapes, jusqu’à la dernière page. Vivement la suite !
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Je sais ce que tu vas dire : ce n’est pas comme ça que commence cette histoire. Alors, mettons les choses au clair tout de suite entre nous. Quand on n’a pas fait, comme moi, le vœu de ne raconter que des choses vraies, on a le droit d’ouvrir ses contes à l’endroit qu’on préfère, de les mener à la vitesse qui nous plaît, et d’emprunter en chemin autant de tours et de détours qu’il nous est agréable.
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Péri était la seule du groupe à admirer l'apparence de la troglobie, à oser la regarder sinon en face, du moins en pleines villosités. Elle aimait la couleur et la délicatesse de cette dentelle de tissus vivants qui auraient aussi bien pu être du bois. Phontenglu hoquetait, Syzygie détournait les yeux et Patito grimaçait de dégoût.
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Elle désignait du doigt la procession de spectres qui s'écoulait lentement par la double porte d'une sorte de temple. Le bâtiment de pierres cyclopéennes était tout d'angles étranges et de hauts-reliefs grotesques figurant des monstres de cauchemar, hybrides d'animaux marins, de chauve-souris et d'humains contrefaits.
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La navigatrice, insensible aux couleurs, était capable de voir profondément dans les épaisseurs de l'eau. Elle distinguait les courants, les strates, les masses chaudes et froides, en plus de percevoir les compagnons de route, mammifères marins, poissons en société, céphalopodes et bancs d'organisme minuscules, cette neige subaquatique qui était comme les pollens en suspension, comme les poussière de nos intérieurs domestiques.
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On convint ainsi ce soir-là de la constitution d'une petite troupe d'artistes itinérants, qui proposerait contes, chants, pièces mimées et, lorsque l'approvisionnement le permettrait, entremets variés à prix d'ami. Entre les hameaux, villages, cités, on voyagerait à un rythme paisible, vivant de peu, cueillette, chasse, rapines et calembours navrants.
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Videos de Léo Henry (11) Voir plusAjouter une vidéo
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Entre épisodes de sécheresse, pollutions diverses et usages incontrôlés, l'eau devient un enjeu mondial majeur et les luttes à son propos se multiplient. de nouveaux procédés techniques voient le jour tandis que l'on accorde des droits aux fleuves. La solution sera-t-elle technique ou juridique ? Que nous disent les récits fictionnels de sociétés durables ? Quelles pistes pour gérer et partager l'eau de façon juste et équitable ?
Moderateur : Antoine Mottier Intervenants : Gwen de Bonneval, Léo Henry, Pascal Peu, Éric Sauquet
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