Une enquête de Regan Reilly, tome 3 : Bien frappé

Aspen, haut lieu de rassemblement de la jet-set américaine en hiver n'attire pas que les amateurs de skis bien-nés, ceux qui sont en quête d'une fortune rapide à gagner fréquentent aussi tout ce beau monde. Voilà, le décor est planté, va s'y agiter une série de personnages tous plus superficiels les uns que les autres. Pour faire sérieux et apporter sans doute un peu de profondeur à l'intrigue, l'auteure y ajoute un secret de famille enfoui depuis longtemps. Tel un cheveu tombé dans la soupe, il va refaire surface.

"Bien frappé" est une nouvelle aventure de Regan Reilly, la jeune détective privée de Los Angeles, personnage récurrent dans de nombreux livres de Carol Higgins CLark. Si j'avais apprécié le premier opus intitulé "Par dessus-bord", notamment grâce à l'humour qu'il contenait, je n'ai trouvé aucun intérêt à cette nouvelle enquête totalement insipide, à laquelle j'accorde un 4/20. Ah si, le seul avantage a été celui de diminuer le niveau de ma PAL de 2 cms...

J'ai lu presque tous les livres de la famille Clark.

Mary Higgins, la mère, d'abord que j'ai découverte avec "Nous n'irons plus au bois" et qui m'a empêché de dormir à plusieurs occasions. "Allez, encore un chapitre, encore un dernier,..." et finalement l'heure du coucher est sans cesse reportée tant elle sait tenir ses lecteurs en haleine.

Mary Jane, la belle-fille, qui n'a rien à envier à sa belle-mère.

Carol Higgins, la fille, qui, elle, utilise le même personnage (Regan Reilly, détective privé) pour tous ses romans. Très différents des polars de sa mère, ses bouquins ont également beaucoup de succès.

Mais voilà, les goûts changent et on dirait que ces romans noirs ne sont plus ma tasse de thé.

Dans "Bien frappé", Regan Reilly est en vacances dans une station de sport d'hiver. Des tableaux disparaissent et celui qui est soupçonné des vols a disparu. Persuadée que le cambrioleur repenti accusé du vol est innocent, elle se lance dans une investigation où la piste des malfrats conduit aussi à celle de secrets familiaux.

Je trouve que Carol Higgins Clark use de grosses ficelles et que l'histoire n'est pas très crédible. J'avais déjà lu ce livre il y a 11 ans, je l'avais apprécié beaucoup plus à l'époque. Comme quoi nous changeons sans nous en apercevoir.

Ce n'est pas le polar le plus prenant qui soit, mais j'avais complètement oublié l'humour de Carol Higgins Clark et mon Dieu, j'ai beaucoup ri. En particulier avec le personnage de Géraldine, cette vieille dame indigne qui boit sec et vit entourée des souvenirs de son grand-père pionnier chercheur d'argent.
Du coup, je crois bien que je vais replonger dans les autres tomes de la série !

Carol Higgins Clark nous fait decouvrir Aspen en compagnie de son celebre dectective Regan Reilly.
L'intrigue est pas franchement originale, mais se laisse suivre sans deplaisir.
Perso, je suis attachée a ce personnage qui est très sympatique. Sa famille aussi !!! Cela doit etre genetique chez les Clark...

Regan Reilly, ses parents et son amie Kit, vont passer les fêtes de Noël à Aspen, chez les Wood. Mais une fois arrivés sur place, le gardien, Eben Bean, est absent et il semblerait qu'il se soit servi de la maison sans gêne durant l'absence de ses patrons.
Mais Eben n'est pas le seul à avoir disparu : un tableau a été volé au cours d'une soirée. Devant ses antécédents et les témoignages, tout porte à croire qu'il est coupable. Mais Regan n'en est pas si sûre, relevant par-ci par-là quelques incohérences...

J'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce livre, écrit sur le même mode que les deux précédents, à savoir avec beaucoup d'humour.
Cependant je regrette l'absence d'enquête bien poussée de la part de Regan. Je n'avais pas eu ce sentiment sur les livres précédents où je l'ai trouvée bien plus efficace. Ici elle est plus impliquée en tant que spectatrice quelque peu impuissante dans le grand acte final que comme réelle enquêtrice.
Quant au final concernant Géraldine, Eben et Bessie, je le trouve un peu trop tiré par les cheveux à mon goût, ce qui gâche un peu le livre, d'autant que ce n'était pas indispensable... mais ce n'est que mon opinion...
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