Un tome très introductif qui nous en dit long sur l'aspect contemplatif et réaliste du récit. Beaucoup disent que si on n'a pas aimé ce livre, il faut quand même persister pour lire les suivants. A moins d'avoir été enchanté par la plume et l'atmosphère que
Robin Hobb crée, l'apitoiement de Fitz fera fuir ceux qui resteront sur le porche du monde de
Hobb. Et encore, je trouve que dans ce tome-ci, on découvre un jeune garçon pour qui la vie n'a pas été facile, qui suit les ordres qu'on lui indique mai qui arrive à faire preuve de discernement et à profiter de la situation pour s'épanouir.
Les personnages sont peu nombreux par rapport à d'autres récits fantasy, mais complexes et entiers. J'ai particulièrement apprécié le développement de Burrich, père adoptif par extension de Fitz. Patience est un personnage ambivalent et étonnant qui sera moins développé par la suite, mais qui mérite l'attention du lecteur. le fait d'en travailler un nombre réduit accentue l'impression de confinement dans un château.
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Mon seul reproche sera d'avoir un peu tendance à trop calquer sur le rythme de la vie réelle. Quand un malheur survient, il n'arrive jamais seul. Mais quand rien ne se passe, c'est le calme plat. La deuxième partie du tome amènera les débuts de la véritable intrigue.