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sur 5944 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
À l'âge de six ans, Fitz est amené à Castlecerf par son grand-père qui n'avait plus envie de le nourrir inutilement. Bâtard du prince héritier Chevalerie, son arrivée provoque la renonciation au trône de ce dernier. Fitz, qui n'a jamais vu son père, passe alors une grande partie de son enfance avec Burrich, qui lui prodigue des soins vétérinaires d'excellente qualité.

Le roi Subtil finit par se rappeler son existence, et lui propose un marché : en échange d'une éducation digne de son sang, il sera formé pour devenir un assassin. Faute de mieux, Fitz accepte le marché. Sans s'en rendre compte, son existence met en ébullition tous les partis, qui essayent de l'utiliser comme pion sur un échiquier qui le dépasse totalement.

L'univers des six-duchés est finalement très réaliste, on se plonge avec plaisir dans toutes les intrigues politiques qui secouent le royaume : complots, menace extérieure des mystérieux Pirates rouges qui transforment les habitants en zombies, … Les éléments de magie se résument à deux pouvoirs : le Vif, qui permet de rentrer en contact avec l'esprit des animaux, pouvoir dangereux puisqu'un trop grand usage de ce don transforme l'esprit humain en celui de la bête avec qui il se lie ; et l'Art, pouvoir télépathique qui permet aux initiés de communiquer entre eux, et d'induire des pensées chez les autres sans qu'ils s'en aperçoivent.

On se sent rapidement proche de Fitz, totalement écrasé par les évènements et qui doit subir beaucoup d'épreuves sans vraiment les comprendre. À l'inverse de beaucoup de héros, qui doivent simplement récupérer le trône de leur père, ou renverser le méchant tyran pour épouser la jolie princesse, ici, on se demande quel avenir il va pouvoir se forger : ses rares amis n'ont pas de pouvoirs particuliers, les puissants le haïssent ou l'utilisent pour servir leurs intérêts... son avenir ne paraît pas radieux.
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Quel palpitant roman d'initiation, avec un univers passionnant et beaucoup de surprises au fil des pages !... Je n'ai aucun mal à comprendre le succès de "L'apprenti assassin", un roman d'apprentissages, à l'univers élaboré, qui cache énormément de mystères, de rebondissements, de personnages fascinants.
Disons un mot de Fitz, le héros et narrateur, d'abord ; ce n'est pas un personnage fascinant, l'un de ses personnages dont on ignore tout et dont on se demande tout, ou encore l'un de ses grands personnages charismatiques. C'est plutôt un héros, avec ses faiblesses, mais aussi ses forces, qui, petit à petit, au cours du roman, change, s'initie au monde. Ce n'est pas le seul personnage intéressant ; tous le sont, à leur manière propre, mais il contribue tout particulièrement, à la réussite de ce roman.
L'histoire, est très intéressante, avec beaucoup de questionnements qui donnent envie de lire les prochains tomes, d'autant plus que l'action n'est pas encore finie et reste en suspens. Une autre des grandes forces du volume, est cette succession, de passages, qui, tous, participent, à permettre l'initiation du héros, chacun à leur manière.
Ce que j'ai aussi beaucoup aimé, est cet univers, pas forcément si fouillé ou si original que ça, mais très bien décrit ; c'est si facilement, que je me suis senti proche, de cet univers !
Un très bon roman de fantasy.
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Fitz, fils illégitime d'un prétendant au trône des Six-Duchés, est accueilli au sein de la famille régnante après le décès de son père. Son statut de bâtard le marginalise et le contraint à une solitude pesante. Il est tout de même autorisé à suivre un enseignement bien particulier, celui d'assassin royal. Puis pour parachever cet apprentissage, il va apprendre des techniques de transmission de pensée: l'Art.
Le texte est facile à lire, nous ne sommes pas propulsés dans un monde inconnu mais plutôt dans une époque «médiévale» proche de nos images d'Epinal. Les éléments fantastiques apparaissent progressivement et enrichissent l'univers décrit. On s'identifie aisément au jeune héros malgré sa fonction future d'assassin royal. Il s'interroge, doute, souffre. La fin est un peu «too much» à mon goût mais ce défaut est inhérent au genre. Lecture agréable.
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Un pavé de près de 1100 pages pour l'édition de poche qui se lit avec beaucoup de plaisir et qui nous emmène dans un monde Fantasy-médièvale ou l'on retrouve des châteaux forts et de la magie.
Une première pour moi dans ce registre Fantasy. Mais en même temps je savais que je ne prenais pas beaucoup de risques. En effet j'avais déjà eu de bons échos quand a cette saga qui se décline en plusieurs tomes et époques. Je me suis pour le moment contenté du premier volume mais je sais dans un coin de ma tête que je découvrirais les autres aventures du « batard » un jour ou l'autre.
C'est donc le personnage principal de ce récit qui se nomme Fitz le batard, car il n'est pas de lignée pure .Il est recueillis dans le château royal et doit apprendre a ce faire une place dans une monde ou les enjeux politiques sont très nombreux.
Il y a un chouette mélange entre ambiance médiévale et fantastique .Ce mix entre les deux nous fait voyager à travers ce vaste monde au fil de l'éducation du batard.
Un monde fantastique assez light je dois dire. Ne vous attendez pas à rencontrer des créatures extraordinaires et totalement inventé dans ce bouquin. Non ici c'est plus le coté magie qui est présent .Le lecteur reste alors dans un monde assez proche du notre.
Un monde fantasy qui nous emmène en voyage au fil des pages.
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J'ai commencé cette lecture en audio. J'avais besoin d'un récit qui puisse s'écouter facilement pendant un voyage en car assez long. J'avais cette série en tête, sans rien en savoir : j'étais juste intriguée par le titre.
Et donc de bon matin, alors que j'imaginais me rendormir un peu pendant le voyage, j'ai mis mon casque sur les oreilles et j'ai été aspirée dans cette histoire.
Faute d'avoir fini l'écoute je suis revenue sur une lecture plus traditionnelle pour la seconde moitié du livre : j'étais très étonnée je ne pensais pas qu'il serait si long.
Et j'ai adoré.
Je dois avouer que plus d'une fois j'ai vu des similitudes avec Harry Potter, surtout sur les rôles tenus par les différents personnage. Mais j'imagine que cela va s'arrêter au premier tome (enfin j'espère) compte tenu des événements de fin de récit qui sont un peu plus rudes que dans ma première référence.
Les personnages sont très travaillés, assez complexes. La fin de ce premier tome à ouvert une multitude de possibilité pour les tomes suivants, tout en clôturant un récit. Et je trouve le style très fluide, et facile à lire malgré toutes les informations qui sont communiqués pour la mise en place du "décor" de ce début de série.
Je ne doute pas que je revienne très vite pour dévorée le tome 2.
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C'est rare mais c'est chaque fois avec un énorme plaisir que je me plonge dans le monde de la Fantasy. J'avais entendu beaucoup de bien de L'assassin royal et je m'étais donc acheté les 4 premiers tomes. Et j'ai bien fait, car ce premier tome a su combler mes attentes et j'ai adoré découvrir la vie de Fitz. Dans ce premier tome, Fitz nous raconte son enfance. Il n'a aucun souvenir de sa mère ou de sa vie d'avant, mais se souvient très bien de son arrivée au château et ses premiers pas en tant qu'assassin royal.

Fitz est un personnage attachant, un petit garçon malin, sensible et plein de jugeote, que l'on a envie de protéger. On suit avec plaisir l'évolution de Fitz, les épreuves qu'il doit surmonter, les personnes auxquelles il s'attache (et nous aussi par la même occasion). Aucun personnage n'est bâclé ou simplement survolé, pas même les animaux, qui ont un place très importante dans ce livre.

L'univers que Robin Hobb a créé n'est pas particulièrement original, pas de créatures magiques, mais il a su éveiller ma curiosité avec ses légendes et la présence d'une magie hors du commun : l'Art et le Vif, la faculté de communiquer par la pensée avec les humains et les animaux. J'ai beaucoup aimé découvrir, en guise d'introduction à chaque chapitre, des légendes sur les dieux, des croyances populaires (la tradition, par exemple, de nommer les seigneurs par un qualificatif vertueux, comme le prince Vérité), des explications sur le mode de vie des Pirates, des soldats ou des marchands. On se retrouve en plein coeur des Six-Duchés, comme si l'on y était car l'écriture de Robin Hobb se prête parfaitement à la Fantasy et aux descriptions de cet univers médiéval.

L'assassin royal est donc une excellente découverte. Malgré quelques longueurs et de longs passages dépourvus d'action, je ne me suis jamais ennuyée, et je me replongeais toujours avec délice dans ma lecture. Je me réjouis de voir Fitz grandir et d'en apprendre plus sur les Pirates, qui sèment la terreur partout dans les Six-Duchés.
Lien : http://charabistouilles.word..
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Des années depuis ma dernière incursion dans le monde de la fantasy ! Des années. Tolkien, Paksenarrion d'Elizabeth Moon (militaire, médiéval et magique, une grosse bonne surprise) et enfin A Song of Ice & Fire de George R. R. Martin. Et depuis? Pas vraiment d'envie et tellement d'autres choses et genres à lire.
Il faut aussi dire que lorsque l'on aime vraiment une longue et intense saga/série de fantasy, il est difficile de se plonger immédiatement dans une autre. du moins c'est mon cas.
Donc, des années que l'on me conseille les Farseer de Robin Hobb. Jamais très tentée ni vraiment accrochée par ce que l'on m'en a dit. Mais dernièrement, j'hésitais à faire une pause dans mon univers très "Grands Espaces" du moment avec une ballade plutôt SF ou une bonne rando polar.
Raté. Ce sera fantasy.

Donc me voilà ouvrant ce premier tome, The Assassin's Apprentice, sans motivation, avec quelques mises en gardes assez virulentes lues au détour de divers sites de lecteurs et quelques préjugés découlant de lectures précédentes mais surtout de ces critiques négatives.
Trois jours, oui, seulement trois jours pour ce volume pas très mince. Je retire mes pensées négatives et appréhensions infondées.

Écueils légers, mais tellement communs qu'on les oublie rapidement: oui, le personnage principal peut se montrer pénible et son auto-apitoiement occasionnel est usant. Oui, certains personnages secondaires aimés au premier contact deviennent un peu moins convaincants au détour d'une réaction trop extrême, un peu bourrine ou assez puérile. Oui, bon, certains détours de l'intrigue nous arrivent comme un taureau dévale une colline déboisée. Et pitié, assez de sacrifices canins ! On avait bien compris toutes les subtilités dès le premier !

Par contre, impossible de lâcher le bouquin pour dormir et difficile de le poser pour vaquer aux incontournables occupations quotidiennes. Une découverte progressive du Royaume des Six Duchies, de la menace qui pèse depuis de la mer, et le fait que ses origines ne soient pas révélées dans ce premier tome et surtout, surtout, que notre héros ne soit pas tout puissant devant l'affliction qui touche soudain les anciens otages des pirates des Red Ships. Plutôt bien mené et malin. Bon, les méchants sont quand même très caricaturaux, ceux que l'on connais, pas l'ennemi marin encore invisible, mais en fait ils ne sont pas essentiels et ne semblent se trouver là que pour permettre au héros de buter un peu et mieux avancer par la suite (après quelques semaines d'apathie et d'auto-apitoiement, bien sûr).
Je suis donc en appétit, des tas de petites lignes d'intrigues ayant planté leur hameçon dans ma curiosité. L'ennemi encore invisible, la nouvelle Queen-in-waiting, le développement de la relation entre Verity & Fitz, le développement des magies de Fitz, et j'en passe!
Par contre, la romance prévisible avec Molly ne me tarde pas particulièrement. On la voit venir gros comme une baleine. Ou alors me trompe-je?

Une bonne ouverture de saga, de quoi bien accrocher le lecteur (et la lectrice) et le (la) mettre sur les rails pour un bon moment et quelques tomes de plaisir!
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J'avais commencé cette saga il y a quelques années avant d'abandonner au bout de quelques chapitres et j'ai décidé d'en recommencer la lecture maintenant que j'ai davantage d'appétence pour la fantasy. Après en avoir achevé la lecture je peux dire que j'ai apprécié ma lecture mais je ne poursuivrais sûrement pas avec les tomes suivants. J'ai trouvé ça bien écrit, rythmé même si certains passages sont davantage prenants que d'autres, j'ai aimé le personnage de Fitz et sa capacité à lier des liens profonds et magiques avec les animaux, je me suis prise d'affection pour Burrich et j'aurais aimé en apprendre davantage sur le Vif et l'Art. Ce n'est pas tant l'histoire qui m'a déplu mais je pense ne pas apprécier les sagas à rallonge (please faites moi changer d'avis avec une saga incroyable à découvrir!) car on met plus de temps à rentrer dans l'univers et à développer ses différents aspects.
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L'Assassin Royal... Que dire de cette série ? Elle fait aujourd'hui partie de mes incontournables depuis qu'elle rentrée dans ma vie, il y a environ une dizaine d'années de cela. Et Robin Hobb s'est imposée comme l'une de mes auteures préférées !
Au Royaume des Six-Duchés, tout allait bien. Jusqu'à une annonce qui fit l'effet d'un coup de tonnerre : le roi-servant Chevalerie, qui est appelé à monter sur le trône après son père, le Roi Subtil, a eu un enfant hors mariage ! Pour tenter de préserver les apparences autant qu'il est possible, le prince Chevalerie décide d'abdiquer sa place au trône au profit de son petit frère, le prince Vérité. Mais ce n'est pas cette décision qui rétablira les choses ou atténuera la curiosité autour de son enfant...
Un enfant que l'on découvre pour la première fois à ses six ans, lorsqu'il est amené par son grand-père, le père de sa mère, à Castelcerf, la capitale des Six-Duchés. Abandonné par sa famille maternelle, le petit garçon est confié aux soins de Burrich, maître d'écurie et l'homme-lige de Chevalerie. Cet homme bourru va le surnommer Fitz, ce qui signifie bâtard. Il va grandir quelques temps dans les écuries, devient garçon d'écurie, sous l'oeil curieux de la cour et sous la protection bougonne du maître d'écurie.
(Suite de mon avis sur mon blog.)
Lien : http://chezlechatducheshire...
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Robin Hobb prend son temps, tout son temps. C'est propre à la Fantasy, me direz-vous : laissons l'auteur construire son monde et nous le présenter. Nous sommes ici dans un univers médiéval relativement simple et il faut un nombre incalculable de pages avant d'entrer dans des considérations un tant soit peu extraordinaires, fantastiques : que ça dérape au niveau de la créativité avec des événements un peu extraordinaires.

Si c'est ce que l'on recherche, nous ne sommes pas au bon endroit. Ici c'est le Moyen Age et il y a quelques originalités fort intéressantes, mais le plaisir de lecture est plutôt du côté des aventures. le style est assez relevé sans nous faire crouler sous les mots abscons, l'écriture et fluide et parfaite pour les descriptions.

Le livre est écrit à la première personne en respectant la chronologie des événements… Il y a 13 tomes dans ce cycle et celui-ci fait 500 pages, il faudrait que ça bouge un peu plus sinon je risque de vieillir plus vite que notre héros !

Le temps se déroule et toute la vie de l'apprenti assassin se bâtit devant nous. Avant d'entrer dans sa formation, il dispose d'un petit pouvoir et nous ne comprenons pas en quoi il est si différent du fameux pouvoir, le héros du livre : l'Art, sorte de capacité à entrer dans les esprits d'autrui à distance, de manipuler leurs pensées ou simplement de communiquer avec eux.

Point d'orgue du livre, une séance de formation - d'artisation - qui est un chef d'oeuvre de réussite, tant il est compliqué de décrire ce qu'il se passe dans un esprit en proie à une manipulation.

Le final nous permet - enfin - d'effectuer un grand voyage et les intrigues des cours royales sont fort bien décrites, avec une cour en montagne fort originale avec ses coutumes égalitaires.

Vers la fin, on n'a peur que d'une chose : que le livre se finisse au milieu du gué et que l'aventure se poursuive dans le tome 2, mais non, le dernier chapitre et l'épilogue sont un peu rapides et l'affaire était conclue assez correctement juste avant.

Je ne pense pas lire le tome suivant, mais peut-être un autre premier volume du cycle "les aventuriers de la mer" qu'on me conseille de préférence à celui de l'Assassin royal. Mais j'ai l'impression que ce qui me conviendrait plus serait un genre un peu plus dur en matière de fantasy (domaine que je ne connais pas bien).

Lien : https://www.patricedefreminv..
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