L'Assassin royal, tome 1 : L'Apprenti assassin

Je prends le risque de me faire lyncher par les très nombreux fans de l'auteur mais voilà je me lance: je ne comprends pas l'engouement que suscitent les romans de Robin Hobb.
Je suis pourtant bon public et je lis à peu près tout ce qui me passe entre les mains mais je suis péniblement arrivée à la fin de la saga de l'Assassin Royal et ça a été un vrai soulagement de fermer le dernier tome.
Peut-être la faute à la traduction? J'essaye de comprendre, de chercher des éléments pour défendre ce titre mais je n'en trouve pas: le monde dans lequel se déroule l'intrigue ne parvient pas à me captiver, la magie n'opère pas du tout. On ne se sent pas impliqué, ça me parait creux, dépourvu de vie.
Quant aux persos, je n'ai réussi à m'attacher à aucun! Pas le moindre protagoniste pour lequel j'aurais pu ressentir un semblant d'affinité, ils ont tous leur caractère mais sans que quelque chose chez eux les fasse sortir du lot et les rendent uniques, inoubliables. Même le personnage du Fou dont on me parlait comme un des meilleurs héros de la littérature fantasy m'a laissée complètement de marbre. Et ce n'est pas mieux du côté des adversaires des héros.
Je pense que le mieux est encore de lire le premier tome pour se faire une opinion. Pour ma part je sais que je ne relirai rien venant de cette auteure.

Je culpabilise énormément à écrire ce message : oui j'abandonne mais je ne peux pas réellement dire que je n'aime pas...... Et quand je lis toutes les éloges sur ce lire, je me dis que je suis passée peut être à côté.... Complexe situation. L'histoire est intéressante, l'étude des personnages est fine, chacun prend sa place tout doucement, une imagination débordante, du fantastique, mais aussi une étude sociale avec sa hiérarchie, bref c'est plutôt pas mal mais je n'accroche pas au point de vouloir connaître la suite (et il y a 13 tomes.....). Peut être parce que je fais partie d'une génération pour laquelle la fantasy ne parle pas.... Je reconnais que c'est bien écrit, rien à redire, il faut reconnaître à l'auteure une maîtrise de son sujet : on sent qu'elle sait où elle va et où elle veut nous emmener mais moi, je préfère une littérature plus "réelle", peut être que déjà mon imaginaire est assez riche et que je n'ai pas besoin d'en rajouter (en toute modestie). C'est comme pour beaucoup de domaines : il y a peut être une culture pour ce type de récit assez tôt, ou alors un besoin de sortir du réel pour s'envoler dans des mondes fantastiques imaginaires. Rien à lui reprocher sauf que ce n'est pas ce que je recherche dans un livre...
e ne me permettrai pas de donner une note car c'est intéressant, c'est bien écrit, c'est un univers et un récit intéressants mais ce ne sont pas les miens.....
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Je ne saurais dire si ce livre est bien ou pas. L'histoire m'intéressait énormément, les résumés que j'avais trouvés me parlaient vraiment et les personnages semblaient correspondre à ce que j'aime.
De ce que j'en ai lu, le style était tout à fait satisfaisant, mais pourtant je n'ai pas accroché.
J'ignore pourquoi, mais il m'a été impossible d'aller au-delà de la moitié du premier tome (alors que j'avais acheté l'intégrale, persuadée d'apprécier).
Ce sont les mystères de l'alchimie qui fait que, comme avec les êtres humains, on peut adorer ou détester un livre au premier regard.

Un point cependant que j'ai pu identifier et qui participe peut-être à ce rejet: les noms des personnages. Je ne peux m'empêcher de trouver ridicules les noms avec un sens. Ils provoquent, à leur lecture, une émotion différente de celle que le texte est censé donner, ce qui gêne l'immersion indispensable et l'attachement à ces personnages..

Robin Hobb ou le degré zéro de la fantaisie. L'univers est d'une banalité affligeante, le personnage principal insupportable et ses dilemmes moraux feraient rire un adolescent. Les péripéties attendues n'arrivent qu'à faire rebondir mollement une histoire déjà bien dégonflée. C'est l'illustration navrante de ce que la fantasy a de plus médiocre, d'autant plus qu'elle se veut ambitieuse. A ranger avec Eddings ; la productivité de ces deux auteurs a un avantage : si vous avez beaucoup d'armoires à caler, vous aurez au moins une unité de style.
Une étoile pour la production stakhanoviste ; les crampes valent bien cela.

il ya ceux qui ont adoré et les autres dont je fais partie. J'ai lu la première série , c'-est çà dire 6 Tomes sur les 13 au total et mon dieu, qu'est-ce que c'est looooooooooong ! l'action est tellement diluée que l'on peut avoir l'impression qu'il ne se passe jamais rien, Fitz est un tel looser que cela en est d'un agaçant....

un des rares cycle ou je n'en dirais que du mal...

Un classique de la fantaisie pour beaucoup. Pas pour moi. Pour être honnête c'est même la série de livres qui m'a fait arrêter la fantaisie pendant longtemps. Oui, il y a quelques (très) bonnes idées, mais ça ne fait pas tout. Ça ne compense pas la longueur des intrigues, si lente qu'on ferme parfois un tome en se demandant ce qu'on y a appris. Ça ne compense pas la pauvreté des révélations qui sont autant de pétard mouillé tiré par les cheveux, jamais à la hauteur des mystères qu'on nous agite sous le nez pendant des centaines et des centaines de pages. Ça ne compense pas les personnages qui ne sont qu'un amoncellement de clichés totalement dépourvus de ces petites nuances de gris qui font l'humanité. Mais surtout, surtout, ça ne compense pas ce héros : Fitz, le Droopy de la fantaisie, victime de tous les malheurs du monde, acteur de rien, simple poupée aux mains d'un destin qu'il ne remet jamais en question et bien sûr, détenteurs de tous les pouvoirs, de toutes les qualités et pivot de l'univers entier. Les Anglais ont un nom pour ce genre de personnage mal écrit, le Marty Stu, ordinairement réserver aux fanfictions d'adolescent, mais qui s'est ici élevé au rang de héros de best-seller international... Pour le plus grand malheur du lecteur qui doit subir l'interminable litanie de ses plaintes et de ses exploits. Alors oui, ce premier tome vous séduira surement. Il a la fraicheur d'un premier rendez-vous, l'écriture est encore agréable, l'histoire rythmée avance plutôt bien, on se dit même que Fitz est plutôt attachant. Mais croyez-moi, aucune promesse ne sera tenue, vous avez entre les mains le fuckboy de la littérature, le pervers narcissique qui va vous menez en bateau pendant des années et vous laissez déprimé, amer et vide, à vous demander pourquoi vous vous êtes laissé prendre à son jeu. Épargnez-vous ça, lisez autre chose.

Je dois avouer que les anti-héros m'agacent profondément.
Ce pauvre jeune homme, à qui il arrive tous les malheurs du monde, ne fait pas exception à la règle.
Bref... Je ne recommande pas cette série.