L'Assassin royal, tome 1 : L'Apprenti assassin

Il est des livres que l'on lit adulte, qui ont le goût savoureux des souvenirs d'enfance.
J'avais découvert, adolescent, il y a fort longtemps, au siècle dernier, au millénaire dernier, même, pourrais je dire, le fabuleux cycle de l'assassin royal.

Approchant des 40 ans, sans faire ma "crise", je me rends compte que l'on idéalise certains bonheurs du passé. Cela a un nom, c'est la nostalgie. Et j'ai eu envie de retourner en enfance en relisant ces livres.

J'ai donc commencé par ce premier livre (ce qui, en soit, est logique). Je vais faire court et simple sur l'histoire, pour ne rien spoiler.

Fitz est un enfant au début de l'histoire, fils bâtard de l'héritier du trône du royaume des six duchés. Ainsi, son arrivée imprévue, à Castelcerf, demeure du roi, va entrainer quelques bouleversements, entre amitiés, soutiens, haine et jalousies. D'autant plus que le royaume est attaqué par les pirates rouges.
Fitz va donc devoir grandir et apprendre. Très vite. Pour se faire sa place, pour survivre.

L'écriture est vraiment très belle, l'intrigue très bien amenée, on lit les 500 pages avec grand plaisir. C'est tortueux, chevaleresque, mystérieux. On est transporté dans cet autre monde, dans le pur style de la fantasy. C'est génial et l'adulte que je suis y a retrouvé le bonheur de ses lectures adolescentes.

1ère lecture de l'année 2021 !
Je commence par une relecture, plus exactement, car j'avais déjà lu et dévoré les six premiers tomes de l'Assassin royal quand j'étais adolescente. Cela avait été un énorme coup de coeur, et comme j'en avais que de vieux souvenirs et que je n'ai jamais poursuivi la suite des tomes, j'ai décidé de tout relire depuis le début.

Je retrouve avec plaisir la finesse de l'écriture de l'auteur et tous les bons ingrédients qui m'ont fait adoré cette longue épopée :

--> la faculté de l'auteur à nous faire ressentir les émotions complexes et la profondeur des sentiments de Fitz. Faire ressentir des émotions et rendre le lecteur empathique à un personnage principal, c'est une chose. Mais Robin Hobb pousse cet art au maximum, au point où l'on se croit vraiment Fitz, on est dans sa peau, dans ses pensées. Dans ce sens, peu importe les aventures et l'histoire, c'était déjà gagné d'avance pour moi !

--> l'univers de fantasy riche. Tout particulièrement, au-delà de l'univers heroic-fantasy médiéval maintenant plutôt banal dans l'univers fantasy habituel, les notions d'Art et de Vif, qui me parlent beaucoup. Un gros coup de coeur tout spécialement pour le Vif, qui est la faculté de ne faire qu'un avec un animal, de partager ses pensées, sensations...

Enfin, on s'attache vite aux personnages, qui deviennent familiers.

Il y a beaucoup à dire sur ce roman, et sur la série entière, mais je vais droit à l'essentiel en expliquant les raisons subjectives de mon coup de coeur : une écriture originale et très pertinente, un univers fantasy pour nous faire voyager, des émotions riches et complexes ainsi qu'un travail psychologique poussé sur les personnages, et l'originalité des notions de l'Art et du Vif.

A suivre avec les prochains tomes !

PS : tous les adeptes de cette série font partie de ma meute !
Bises,
Le lynx.

Enfin je me suis lancée dans la saga de l'Assassin Royal ! Plus besoin de présenter cette série de fantasy culte. J'ai profité des réeditions de chez J'ai Lu pour la commencer et je n'ai pas du tout regretté car j'ai adoré ce premier tome !

Au départ, j'avais peur que l'écriture soit lourde, l'univers compliqué… J'ai souvent de la peine avec la fantasy car j'ai beaucoup de mal à me représenter les univers décrits par les auteurs. Mais pour l'Assassin Royal, c'est passé sans soucis ! L'écriture est très fluide, et même si il y a beaucoup de descriptions, je ne les ai pas trouvé lourdes pour autant. L'univers de l'Assassin Royal est médiéval (avec une touche de fantastique bien sur), ce qui fait que j'ai pu facilement m'imaginer les tenues et les décors. Il faut aussi préciser que le récit est narré à la première personne par Fitz, ce qui joue beaucoup sur la fluidité de l'écriture pour le coup.

Mais quelle belle lecture ! Ce premier tome est très introductif mais j'ai été passionnée par cette histoire et par le personnage de Fitz que nous rencontrons au début du roman alors qu'il a 6 ans. Les personnages dans ce roman sont bien travaillés et certains très attachants. J'ai adoré le personnage de Burrich, bourru au coeur tendre qui, même s'il ne l'avoue pas, éprouve une grosse affection pour Fitz. J'ai aussi beaucoup aimé le personnage d'Umbre qui est central à l'histoire puisque c'est lui qui va initier Fitz à l'assassinat.

Mais ce que j'ai vraiment adoré dans ce roman, c'est la force des émotions. En particulier les relations qu'entretient Fitz avec les animaux, et plus précisément les chiens. Ce sont des relations que j'ai trouvé très belles et très émouvantes. Certains passages du roman m'ont brisé le coeur, Robin Hobb est vraiment douée pour faire ressentir toute sorte d'émotion !

En bref : très belle découverte avec ce premier tome de l'Assassin Royal ! C'est très bien écrit, passionnant à lire et profond. Je lirais la suite sans hésiter et très bientôt ! Un joli coup de coeur !
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J'ai longtemps boudé l'immense oeuvre de Robin Hobb découragé que j'étais par la multitude de tomes. Un aspect chronophage de la fantasy que je redoute, surtout lorsque je tombe sur des sagas décevantes. Quatre arguments sont à l'origine de ce rétropédalage : le premier est la lecture des premiers tomes de la "Cité des Anciens", le second repose sur les louanges d'une amie fan de la saga, le troisième sur les très belles et récentes couvertures d'HarperCollins avec simplement le titre doté d'une lettrine et d'un écusson. Enfin, le dernier argument vient de mon attrait pour les éditions étrangères qui nous épargnent le massacre éditorial français.

"Assassin's Apprentice" se caractérise par une certaine lenteur mais pas dans le mauvais sens du terme. Ce premier tome de la "Farseer Trilogy" nous fait rapidement comprendre que l'on va passer de nombreuses années en compagnie de Fitz. C'est presque une fantasy biographique tant la vie du "bâtard" est détaillée.

L'aspect que j'ai le plus apprécié dans ce premier tome est l'absence de quête épique, d'élu ou encore de menace majeure qui caractérisent trop souvent la fantasy. Il y a ici une normalité, à quelques détails près, qui est jouissive. Un bon vent frais dont j'avais cruellement besoin pour me relancer corps et âme dans ce genre. Cela n'empêche pas un peu de magie avec "the Skill" et "the Wit", deux arts très intéressants à découvrir ou encore des intrigues politiques et familiales. Mais Fitz n'est ni un héros, ni un surhomme, c'est simplement un jeune garçon qui cherche sa place dans un monde qui n'a que peu de considération pour le bâtard qu'il est. Les choses évolueront peut-être mais d'ici-là je me serais probablement déjà trop attaché à cet univers pour le quitter.

Franchement, je n'ai rien à redire. Un premier tome efficace qui donne envie de poursuivre l'aventure. Robin Hobb nous épargne les surenchères habituelles de la fantasy et nous propose des personnages recherchés dans un univers déjà pas mal riche.

Challenge PLUMES FEMININES 2018 : le premier tome d'une saga

L'Assassin royal, c'est l'histoire d'un jeune bâtard d'une lignée royale qui va devenir assassin et qui va devoir faire face à une menace interne (un cadet de la lignée royale veut s'emparer du trône) et une menace externe (des raids militaires ont lieu sur les côtes du royaume).

Ce qui m'a le plus frappé dans la série de l'Assassin Royal (Citadelle des Ombres), c'est que l'auteur Robin Hobbs (Margaret Astrid Lindholm Ogden) a réussi là où plusieurs autres auteurs de fantasy échouent, c'est-à-dire au niveau émotionnel des personnages. Dans ce cycle, les personnages sont vivants. Ils ont des émotions! Certains peuvent s'étonner de mon commentaire, mais par expérience, ce n'est pas donné à tous les auteurs de fantasy de faire des personnages dotés d'émotions, de sensibilité, de défauts et de qualités qui échappent aux archétypes de ce genre littéraire. Mille fois bravo à l'auteure.

C'est également l'histoire d'un ‘'héros'' brisé, d'un ‘'héros'' dans l'ombre, balloté entre ses désirs et ses obligations. Un ‘'héros'' qui échoue dans plusieurs domaines (je suis tenté, mais je ne vais pas dire dans lesquels pour ne pas dévoiler l'histoire). Dans le fond, un humain. J'ai envie de dire … ça fait du bien.

Malheureusement, le livre tombe quand même dans une certaine dichotomie, mais elle se situe au niveau interne, c'est-à-dire entre Vérité et Frizt d'un côté contre Royal et sa clique de l'autre. Autrement dit, il y a quand même des gentils et des méchants. Un peu gaga, mais que voulez, peu d'auteurs se délivrent de cette vision binaire. Cela dit, les nuances sont beaucoup plus présentes dans cette série quand dans nombreuses autres de la fantasy. D'ailleurs, à un moment, nous apprenons des choses sur Royal qui le présente sous un nouveau jour.

La magie est franchement originale. L'intrigue est efficace, même s'il faut avouer que la série va trainer en longueur et perdre tranquillement son génie du début. D'ailleurs, j'ai moins bien côté les derniers tomes. L'auteure aurait eu avantage à développer encore plus le côté politique et à salir encore plus les mains de notre Frizt l'assassin.

Je recommande sans hésiter cette série de romans. Sa force réside dans ses personnages et particulièrement, dans les émotions du personnage principal, dans ses doutes, ses problèmes moraux et dans bien d'autres choses. UN INCONTOURNABLE de la fantasy. À lire absolument. J'aimerais tellement en dire plus, mais je m'arrête ici. Bonne lecture!

Fitz est l'enfant illégitime du Prince Chevalerie, promis à succéder au Roi Subtil, à la tête du royaume des Six Duchés.

Pendant les premières années de sa vie, on ignore tout de lui, jusqu'à son existence. Au bout de 5 ans, son grand père maternel en a marre de nourrir un bâtard et le conduit à la cour de Castelcerf, où loge la famille royale, afin que son père s'en occupe, lui qui a les moyens!

En apprenant qu'il a un fils, le Prince Chevalerie renonce au trône, par respect pour sa femme, apparemment, et crée un joli bazar dans l'ordre de succession : il n'en faut pas plus pour que Fitz soit perçu comme un intrus à la cour. Il est élevé par Burrich, le serviteur de son père, mais bénéficie d'une éducation princière à la demande du Roi Subtil, à la surprise de tous. En réalité, ce n'est pas par pure bonté que Subtil prend l'enfant sous son aile. Des heures sombres menacent le Royaume : des ennemis s'agitent aussi bien à l'intérieur des terres que sur les côtes, envahies des violents Pirates rouges. Fitz apprend donc le maniement des armes, l'écriture et la lecture, mais comme il est surtout voué à devenir empoisonneur au service du roi, on le réveille au milieu de la nuit pour lui faire connaître dans le plus grand secret les plantes qui font claquer les gens plus ou moins vite.

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Que dire ? le style, l'ambition de l'histoire, l'aventure, le suspens, des personnages attachants, d'autres moins... voilà ce que constitue l'ensemble de cette oeuvre. Impossible de ne pas être pris dans ce tourbillon immense d'intrigues, de passions, de péripéties et de rebondissements. Tout cela par les yeux d'un jeune garçon qui pour l'amour de son pays deviendra un assassin agissant au nom de son roi. Allez fini de bavarder, foncez chez votre libraire et procurez-vous cette merveille. Votre libraire ne l'as pas ? Alors faites-lui passer l'envie de ne pas avoir un stock digne de ce nom !

J'attaque avec ce premier tome la volumineuse saga de ''L'assassin royal''. Ce premier livre (sur 19 en comptant les 3 cycles) nous présente le personnage de Fitz, héro de la saga qui nous raconte lui même sa vie en commençant par son arrivée à l'âge de six ans au château du roi du pays des six duchés. Fitz est le bâtard du du fils ainé et donc successeur du roi et son arrivée ne va pas se faire sans quelques bouleversements, que ce soit à court, moyen et long terme. On est donc dans une saga de fantasy moyenâgeuse avec des rivalités entre duchés, des manigances politiques ainsi qu'une légère touche de fantastique avec des pouvoirs que je qualifierais grossièrement de télépathiques/empathiques et pour lesquels Fitz semble être naturellement doué. Un premier livre qui est également à placer parmi les romans d'apprentissage, et qui sans être vraiment passionnant est tout de même très plaisant à suivre. Il se passe pas mal de choses durant les premières années que Fitz passe au château, ce qui rend l'histoire rythmée et permet au jeune héros de faire d'assez nombreuses rencontres qui vont toutes avoir une influence plus ou moins importantes et plus ou moins positives sur sa vie. Ce roman m'a fait penser par de nombreux aspects au ''Clan des Otori'' de Lian Hearn, saga en cinq tomes qui m'avait beaucoup plu. J'attends de lire la suite pour vraiment voir si ca va me plaire ou non, mais c'est un début positif et prometteur. Je lirai, comme à mon habitude lorsque je lis une saga, chacun des 19 livres en faisant à chaque fois une pause d'un livre entre deux tomes.

"L'Apprenti Assassin" est le premier tome de la série "L'Assassin royal" écrite par Robin Hobb. L'histoire se déroule dans un monde fantastique où la magie et la politique se mêlent. le protagoniste, Fitz, est un jeune bâtard de la famille royale, élevé à la cour. Il est formé comme assassin royal. le livre explore les thèmes de l'identité, du pouvoir et de la loyauté, tout en nous plongeant dans un univers riche en intrigues et en mystères. C'est le début d'une saga captivante qui séduit par ses personnages complexes et son intrigue immersive.

Des années que je veux lire cette saga, mais les 36 tomes qui la constituent m'ont longtemps freiné.
Et puis, noyée pour noyée (dans mes lectures), je me suis lancée et je ne regrette pas du tout.

Pour situer un peu l'histoire : Fitz a 6 ans quand son grand-père l'abandonne au pied d'un château en sommant le garde de prévenir le prince héritier afin qu'il en assume la charge. Fils illégitime du prince, l'arrivée de Fitz va bouleverser l'équilibre du royaume et son existence même lui cause des ennemis farouches qu'il n'est pas en capacité d'identifier de suite.
Entre découverte de ses pouvoirs et des jeux politiques, les premières années de Fitz a Castelcerf sont passionnantes et dessinent le grand héro qu'il deviendra.

Il s'agit de fantasy facile à aborder, avec une organisation simple et sans trop de magie. Il n'y a pas de personnages style Fae ou autres. Les habitants du royaume sont humains, mais il existe certains pouvoirs et un mal étranger vient frapper le royaume sans qu'on ne le saisisse même si on sait d'où il vient (des pirates rouges). Idéal pour des lecteurs de fantasy débutants (ados ou adultes 😋).