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4,34

sur 5996 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je viens de mettre un pied dans une saga sans fin. Treize tomes composent l'Assassin Royal, et je ne sais combien d'autres tomes dans les cycles suivants, Les Aventuriers de la mer et le fou et l'Assassin. Je ne suis pas un habitué de la fantasy. J'ai goûté au Sorceleur étant fan du jeu-vidéo et de son univers, et encore j'ai eu du mal à lire les romans. Je me souviens avoir essayé de commencer le Trône de fer sans plus de succès. Je tente donc de remettre un pied dans cet univers avec le premier tome de cette saga de Robin Hobb : l'Apprenti Assassin.

Au coeur du royaume des Six-Duchés, nous suivons l'arrivée à Castelcerf d'un enfant de six ans, le fils illégitime du roi-servant Chevalerie. L'enfant sera nommé Fitz par Burrich, le maitre d'écuries à qui il est confié. L'histoire est racontée à la première personne par Fitz lui-même qui retrace sa vie et les événements qui se sont déroulés dans le royaume. Nous découvrons au fur et à mesure, avec lui, la famille royale dont il est à moitié issu et dont il ignore tout. Comme lui nous ne saurons pas à qui il faut faire confiance ou pas. Les rencontres sont toutes très différentes et souvent assez mystérieuses (le Fou, Umbre, …). L'arrivée de Fitz va bouleverser l'équilibre des potentiels héritiers du roi Subtil : Chevalerie, Vérité et Royal.

Il faut avouer que j'ai eu du mal à me plonger dans ce premier tome et je faillis bien abandonner au bout d'un tiers du bouquin. Je m'ennuyais, l'histoire démarrait lentement. Ensuite, j'ai compris qu'il fallait voir ça comme un investissement, le temps d'apprendre à connaitre l'univers, le vocabulaire, les lieux, les personnages, les différents conflits. Sauf que du coup il ne se passe pas grand-chose jusqu'à ce que le roi Subtil donne certaines missions à Fitz. Il faut s'accrocher car cela vaut le coup pour la suite.

Car la mayonnaise prend et on se retrouve embarqué au milieu de multiples problématiques : complots, luttes familiales, attaques de Pirates Rouges, phénomènes mystérieux… Je suis donc passé de l'ennui à l'enthousiasme. J'ai adoré les personnages, Fitz, Burrich, Umbre, et les liens qui se tissent entre eux. Fitz est très attachant, avec ses qualités et ses défauts. L'univers fantasy de l'Assassin Royal est accessible, on comprend assez vite le rôle de chaque membre de la famille et leurs liens généalogiques. Les conflits politiques sont présents mais n'envahissent pas toute l'histoire comme ça peut être le cas dans certains tomes du Sorceleur.

Si la fin de ce premier tome apporte des réponses aux problématiques qui lui sont propres, le mystère plane sur bien des aspects qu'il me tarde de découvrir, et notamment sur l'Art et sur le Vif qui sont pour le moment à peine exploités. On sent qu'un énorme potentiel se cache derrière cette première brique de la saga. Je pense avoir fait le plus dur, m'habituer au style d'écriture et survivre aux premiers chapitres un poil ennuyant, donc autant continuer ! L'idée du roman initiatique à la première personne est géniale et ça ne donne qu'une seule envie : connaitre la suite des aventures de Fitz.
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Il est compliqué de décrire l'ascenseur émotionnel que j'ai vécu en lisant les 13 tomes (découpage français) de "l'Assassin Royal".
le talent indéniable de Robin Hobb à créer des personnages vibrants et uniques rend son oeuvre totalement remarquable dans un monde où presque tout a été fait en Fantasy.
Certes, le début est un peu long en termes de pages mais je n'ai personnellement pas été gêné par cela. La construction d'un monde prend son temps et je ne saurai le reprocher à l'autrice.
Je dois dire que c'est la saga parfaite pour débuter en Fantasy car elle est accessible sans pour autant être trop cliché ou kitsch. de plus, les différentes magies inventées par Robin Hobb sont assez originales et apportent une vraie saveur aux intrigues déjà parfaitement ficelées de l'univers des Six Duchés.
Bref, une très bonne lecture qui se bonifie avec le temps!
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J'ai commencé cette saga pour participer à la lecture commune de @corn8lius du mois de février, et je suis très contente de l'avoir fait ! J'ai adoré ce premier tome et je pense que les autres me plairont tout autant. L'univers de cette saga me plaît énormément et me rappelle beaucoup celui de "l'Épouvanteur" de Joseph Delaney. J'ai aussi découvert la plume de Robin Hobb qui va sûrement rejoindre mes auteurs préférés. J'ai choisi de ne pas enchaîner le deuxième tome tout de suite parce que premièrement, je n'en ai tout simplement pas envie, et je ne ressens pas une envie folle de me plonger dans la suite. Encore un point que cette saga partage avec celle de Joseph Delaney : c'est génial, donc je préfère ne pas tous les lire d'un coup. de tout manière il m'en reste encore beaucoup : cette saga compte 13 tomes avec en plus une autre saga de 9 tomes. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé le personnage principal. Par contre, il y a quand même quelque chose dans ma lecture qui m'a vraiment dérangée, mais qui n'a heureusement, rien à voir avec l'histoire. Ma copie était aux éditions J'ai Lu de 1999 et alors, il y avait énormément de fautes de frappes et de typographies. Umbre, l'un des personnages se transforme en "timbre", certaines phrases sont coupées avec des points alors que c'est normalement une virgule, des "en" se transforment en "eh". Rien de bien grave, évidemment, mais c'est quand même assez agacent de retrouver tant de fautes. J'ai bien dû en trouver une quarantaine. D'habitude je peux en trouver une, et encore c'est rare et j'en rigole. Mais ici ça devenait juste ridicule
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Ce premier tome est le début d'une saga envoûtante.
Il coche toutes les cases de la Fantasy et le fait très bien. Tout, des personnages aux décors, en passant par les relations et les événements racontés nous entraîne avec grand plaisir dans cet univers qui n'a rien d'exceptionnel, en comparaison à d'autres grands cycles de Fantasy, mais qui nous happe complètement.
J'ai aimé suivre Fitz dans tout ce qui lui arrive. J'ai aimé l'intrigue qui commence à se dessiner dans ce tome. Les personnages sont travaillés, et humains, donc crédibles.
Ce n'est pas un roman qui se lit rapidement, mais l'attention qu'il demande en vaut vraiment la peine.
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Relecture de ce roman effectuée en VO.

Cette lecture en version originale s'est faite facilement et ce malgré quelques termes et du vocabulaire qui m'étaient parfois inconnus ou obscures (autour du monde des écuries, de la navigation ou des plantes). Mais à par cela, et mes quelques aller et retours dans mon dictionnaire, j'ai lu tranquillement et avec grand plaisir les aventures mouvementées de Fitz le bâtard de sang royal. Fitz le garçon d'écurie, puis homme de main du roi en tant que jeune assassin et espion.

Plusieurs bonnes critiques ont déjà bien résumé ce roman, alors autant aller à l'essentiel.
Robin Hobb fait fort de construire son récit tout tranquillement. Par le regard de moins en moins innocent et toujours bien mélancolique de Fitz, répondant plus souvent au doux nom de « Boy », qui voit sa vie évoluer petit à petit tout en ayant un cercle de connaissances plus que restreint. Sans véritable famille. Et pour ce qui est des amis… il en a bien une mais ne la voit quasiment que les 36 du mois. Fitz reste un gars solitaire, discret, ayant en plus le pouvoir de se lier « mentalement » aux animaux (aux chiens surtout) avec qui il entretient de meilleurs relations. Pouvoir qui doit être caché sous risque de peine de mort. Comme si sa vie ne pouvait pas être plus difficile. En fait si, elle peut l'être mais pour ça, il faudra lire ce roman et ses suites.

On est plongé dans un monde médiéval. Fortement maritime. Dans un royaume en difficulté. En proie à de nombreux raids menés par des pirates venant d'îles lointaines. Un royaume composé de six duchés avec lesquels le roi doit savoir composer surtout avec les duchés intérieurs qui ne sont pas touchés par les problèmes liées aux attaques pirates. D'où des jeux de politique et/ou d'espionnage important. Un royaume où une certaine magie existe avec le « Skill » qui permet d'avoir un contrôle mental sur des alliés ou des ennemis. Autant pour donner des ordres que pour démoraliser. Pratique mais éprouvant comme pouvoir.

Les personnages secondaires sont aussi bien trouver. Avec Burrich, maître des écuries royales, ours mal léché, rejeté par l'ancien prince (le père de Fitz), boitant suite à un accident de chasse, mais bon éducateur, protecteur, dur à la tâche, parfois à la punition franche mais jamais méchante, quoiqu'aussi un peu étroit d'esprit (il ne peut pas être parfait). Chade (Umbre) l'assassin royal en titre qui a aussi le rôle du vieux sage et confident, tout aussi protecteur mais aux moyens bien plus détournés. Des personnages, peut-être en soi caricaturaux, mais fichtrement réussis et qui font plaisir.
Les personnages féminins ne sont pas en reste. Molly, jeune fabricante de bougie, est la touche de romance de cette saga. Elle va vite être liée avant amicalement à Fitz mais dans ce tome, elle reste beaucoup dans l'ombre. Puis vient Patience, la femme du père de Fitz. Elle est le type de princesse qui est plutôt du genre « garçon manqué ». Elle est curieuse, intéressée par les plantes et par leurs utilisations dans la médecine et n'a pas sa langue sa poche et tout un tas d'autres choses. Et enfin, il y a la princesse montagnarde et future reine Kettricken. Et même si on ne l'aperçoit que dans quelques pages, on remarque vite qu'elle a du caractère et ne manque pas de connaissances spéciales. En gros, avec Patience et Kett', il n'y a pas de quoi s'ennuyer. Cela est même dommage de ne pas plus les voir dans ce tome.

Un bon mélange, d'action, de suspense, de fantasy, de manipulation, de tension et de crainte pour notre héros. le tout enrobé d'ajouts « historiques » en incipit des chapitres. Par contre, il faut se faire à se rythme lent (mais pas trop). Hobb suit son cheminement sans se précipiter. Et dans ce cas, j'aime bien. Il y a quelques longueurs, pas trop, mais c'est léger.
Et c'est là que c'est bon, ça se lit et relit toujours avec bonheur !
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Après de longs mois à tourner autour des livres de Robin Hobb, un élément m'a poussé à franchir le pas. George R. R. Martin, mon auteur favori, a encensé Hobb. J'ai donc acheté le premier tome de L'assassin royal avec sa nouvelle couverture et l'ai lu immédiatement.

J'en attendais beaucoup, je n'ai pas été déçu. J'ai même été impressionné par la créativité et la plume de Robin Hobb. Rien qu'avec un seul livre lu de cette auteure, je comprends pourquoi elle a une si belle réputation.

Dès les premiers chapitres, Hobb a réussi à me captiver avec son histoire. Elle m'a fait ressentir des une multitude d'émotions. Je suis passé par tous les états entre la joie et la tristesse en quelques pages à peine. Je ne me doutais pas que j'allais lire l'histoire de FitzChevalerie dès l'âge de 6 ans. Avec un nom comme celui-là mon cerveau a fait un raccourci et m'a induit en erreur sur l'âge du héros. Ce n'est pas grave du tout, j'ai juste d'abord été surpris, puis très satisfait.

Hobb a réussi à me faire aimer un héros très jeune alors que j'ai du mal d'habitude. On suit l'évolution du jeune Fitz de 6 ans jusqu'à à peu près 14 ou 15 ans, ce n'est pas explicitement écrit. J'ai énormément aimé suivre l'enfant, puis l'ado. Chaque période de sa vie était passionnante.

J'avais du mal à m'arrêter de lire tellement j'étais plongé dans cette superbe histoire de fantasy. Il n'y a pas d'espèce magique comme les elfes, ou de semi humains comme des gobelins, la touche de fantasy est très subtile. Il y a le Don, qu'on pourrait comparer à la force des Jedi dans Star Wars, et le Vif, un pouvoir qui permet à son utilisateur de lier sa conscience avec les animaux. Ces deux pouvoirs ne sont pas utilisés à outrance et le récit ne repose pas uniquement la dessus, ça l'embellit.

Le gros point fort du livre c'est qu'il se déroule dans un monde médiéval, avec ses alliances politiques, ses trahisons, ses complots et ses généalogies à en faire fuir plus d'un. Si le héros est réussi, on peut en dire autant des autres protagonistes. Ils sont charismatique et l'imagination fertile de Robin Hobb fait qu'ils seront amené à jouer un rôle dans la vie de Fitz un jour ou l'autre.

La saga de L'assassin royal n'a pas volé sa réputation. L'apprenti assassin est un premier tome fort en émotion et bourré de rebondissements imprévisible. Assurément un coup de coeur.
Lien : https://lesinstantsvolesalav..
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Je ne me suis pas ennuyé une seconde pendant ma lecture. En effet, il n'y a pas énormément d'action ou de suspens, mais le personnage principal Fitz est très attachant. Puis l'histoire est accrochante et on se sent vite immergé dans cet univers.

L'univers est complexe mai rien de trop compliqué à suivre, l'histoire est posée pour la suite des prochains tomes. J'ai trouvé l'ambiance assez réelles, on ne sent pas la présence trop « fantastique » dès le début, les éléments « irréels » sont amenés de manière progressive, ce qui nous permet de rentrer dans l'univers de Fitz sans problème. Même si j'avoue que ce personnage est parfois un peu candide et presque énervant, on a envie de le secouer pour lui faire voir les choses à certains moments !
Lien : https://liloupidoulitbeaucou..
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Je me replonge dans cette formidable saga lue il y a quelques années déjà... J'ai eu envie de relire les aventures de Fitz Chevalerie car je me suis offert les 2 premiers tomes du 3ème cycle et donc je me suis dit : "Allez Cath., relis tout du début, tu avais adoré cette série". Et... je l'adore toujours autant ! Quel bonheur de retrouver cette histoire et surtout cette écriture et cet imaginaire !
J'avais oublié combien j'avais aimé les relations hommes/animaux qui accompagne les héros tout au long de leurs histoires. Qu'est ce que j'aimerai avoir le don de Fitz et pouvoir être en relation aussi proche avec Spartacus et Flocon (les chats) et Oslo (le chien) !
Lien : http://jenta3.blogs.dhnet.be..
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Excellent début de saga. Robin Hobb a un style ciselé, maîtrisé, d'une virtuosité rare, et la traduction est de qualité. Je classe l'histoire de Fitz Loinvoyant Chevalerie parmi les oeuvres majeures de la fantasy. le monde des six-duchés est plus riche que la carte présente en début d'ouvrage ne le laisse supposer, et la description des lieux et des personnages donne réellement l'impression de changer de monde, d'entrer dans le livre.
L'auteure se focalise sur Fitz, bâtard royal transformé en assassin par la volonté de son grand-père, le roi Subtil. le récit commence lorsque le protagoniste, âgé de six ans, est arraché à sa mère pour être conduit à la cour de son grand-père. D'emblée, il s'entortille dans des rivalités et dans des luttes de pouvoirs qui montrent bien ce que la condition royale implique et les risques que l'on court en fréquentant les grands. Fitz n'a pas soif de puissance, aussi se sent-il un peu étranger, incompris, surtout face à un oncle (Royal) qui lui est ouvertement hostile et qui deviendra son pire ennemi, acharné à s'emparer du trône et à supprimer toute sa famille.
Des pirates commencent également à s'en prendre aux six duchés, aussi Fitz va-t-il devoir grandir vite et apprendre à maîtriser ses pouvoirs magiques : le Vif et l'Art, deux facettes de la magie qui se complètent, mais qui ne jouissent guère de la même considération...
A lire sans hésitation !
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Un super livre de Robin Hobb ! L'un des meilleurs que j'aie jamais lu ! Fitz nous entraîne dans ses aventures inoubliables et on ne peut pas s'arrêter.
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