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Danièle Laruelle (Traducteur)
EAN : 9782268043852
450 pages
Les Editions du Rocher (15/09/2003)
3.64/5   25 notes
Résumé :
Oklahoma, Territoire indien, années 1920.
Le pétrole découvert sur les terres appartenant aux Osages fait la fortune des propriétaires indiens. Tous les moyens sont bons aux tenants blancs du pouvoir pour les déposséderet, autour des Graycloud, morts et emprisonnements suspects se multiplient. Abusivement privés de leurs revenus puis de leur terres, ils se voient réduits à la misère. Red Hawk, l'agent sioux du FBI chargé de l'enquête tardive sur les meurtres ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique

Dans les années 20, à Oklahoma, les médiocres terres données aux Indiens révèlent soudain d'incroyables richesses pétrolières dans leur sol. Certaines familles de la tribu deviennent alors très riches et attirent la convoitise des Blancs qui ne supportent pas que les Indiens aient une vie meilleure que la leur.
L'auteure, elle-même amerindienne, décrit avec humour ces nouveaux riches qui ne savent pas comment utiliser leur argent et calquent leurs dépenses sur celles des Blancs en achetant des voitures luxueuses alors qu'ils ne savent pas conduire, ou se couvrent de bijoux et de fourrures sans en avoir l'usage.

Cette attitude parfois immature conforte le racisme des Blancs qui utilisent cet argument pour les priver des ressources de leurs terres.
Ainsi ils n'hésitent pas à promulguer des lois qui n'accordent aux Indiens que la jouissance de 10% des revenus générés et à leur imposer des tuteurs blancs chargés de gérer leur fortune, ou plus exactement de la confisquer.
Les Indiens " savaient toutefois que les tribunaux usaient de cet argument contre eux, les considéraient comme des enfants dépourvus de toute intelligence. "
Certains d'entre eux essaient de reprendre le contrôle de leur vie, ainsi Belle la matriarche de la famille à qui les avocats répondent :" Vous êtes Indienne. Vous ne pouvez pas faire valoir vos droits. Les Indiens ne sont pas citoyens, et la requête doit passer par un tribunal des États-Unis."

Sur le scandale de cette confiscation, Linda Hogan livre le roman des meurtres qui ont été commandités par des Blancs avec l'appui du shérif et autres complices.
La première victime fut une Indienne riche et indépendante Grace Blanket, qui fut assassinée parce qu'on n'avait pas trouvé le moyen de s'emparer de ses terres . Il faut savoir qu'à l'époque des Blancs épousaient des indiennes, avant de les tuer pour hériter.
La famille de Belle, la famille Graycloud recueille sa fille Nola, qui est à son tour menacée et sur qui veille quatre mystérieux indiens, les guetteurs . Autour d'eux, les morts suspectes et les emprisonnements abusifs se multiplient.
Jusqu'au jour où alerté par ces nombreux crimes, le FBI envoie un de ses agents pour enquêter, un Sioux lakota qui veut résoudre les meurtres.

Le roman dénonce également les désastres écologiques causés par l'exploitation massive et désorganisée du pétrole. Au point de défigurer les paysages.
"Il y avait un immense cratère profond de cinquante pieds sur cinq cents de diamètre, creusé par l'explosion d'un puits de gaz. Ce trou dans le sol avait, un an plus tôt, englouti cinq ouvriers et dix mules. L'eau avait quitté ce terrain à jamais, les arbres étaient morts et l'herbe jadis haute et drue, était noir charbon, calcinée. Les voitures longeaient ce lieu hideux et passaient encore devant une exploitation pétrolière où des pompes alimentées au diesel fonctionnaient nuit et jour. Ces champs blessés étaient bruyants et sombres, le sol noirci et gras. Des flammes bleues s'élevaient et grondaient, telles des torches à gaz. La terre saignait- sang de pétrole. "

C'est également en valorisant le lien fort des Indiens avec la nature que l'auteure trouve son argumentation. La description des paysages, des plantes, des animaux, des ruisseaux et des cascades sert parfaitement un discours qui milite pour l'équilibre du vivant, pour le partage des beautés de la nature.
Elle oppose ainsi l'attitude des Indiens de la ville à celle des Indiens des collines qui n'ont pas la même conception de la richesse. le retour aux légendes ancestrales, aux cultes et au mode de vie semble être le meilleur moyen de résister.
" Lorsque le soleil se leva sur l'horizon, le Cercle des Anciens s'était déjà réuni et avait décidé de cacher le chemin d'accès au village. Ils craignaient la folie de ceux qui vivaient en ville comme une maladie contagieuse, tenaient à s'assurer que ce vent de folie ne se formerait pas en tornade pour remonter le sentier et balayer leur monde. "
Ceux qui vont tenter ce retour se sentiront régénères, comme Belle ou l'agent du FBI, mais le lecteur ne se berce pas d'illusions et sait bien que ce choix ne peut être pérenne.

Ainsi ce roman nous permet de découvrir un nouveau pan de la spoliation exercée par les américains sur les Indiens. Il révèle également une vision du monde et une spiritualité dont les cultures autochtones d'Amérique seraient dépositaires et qui pourraient fournir des réponses sages aux questions que se pose un monde obsédé par l'argent.
De nombreux passages décrivent une forme de religion de la nature, où les plantes et les animaux seraient les égaux des êtres humains et une source d'énergie positive.

Tout cela est passionnant et pourtant le roman souffre d'un défaut de construction qui rend la lecture parfois pénible. Comme si certaines pages étaient dans le désordre !
Cette impression est renforcée par la multiplication de personnages secondaires qui sont délayés dans le roman sans qu'on puisse ni comprendre leur rôle, ni savoir ce qu'ils deviennent.
De la même manière, Linda Hogan consacre de nombreuses et belles pages à un personnage pour passer soudainement à un autre, sans indice de transition, ni même espace typographique. En résulte un sentiment de confusion qui nuit à la fluidité de la lecture.
Ce qui est d'autant plus perturbant que ce roman a bien d'autres qualités.
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Pffffiou, quel roman !! Encore un coup de coeur.

Le livre de Linda Hogan est un roman riche et dense qui traite une période tragique de l'histoire des tribus indiennes aux Etats-Unis.
Nous ne sommes plus à l'époque des grandes guerres indiennes du XIXème siècle mais au tout début du XXème. Dans les années 1920, du pétrole fut découvert sur les terres incultes où le gouvernement avait relégué les Osages.

Du jour au lendemain ces Indiens figurèrent parmi les nouveaux
riches. Ils s'achetèrent des maisons, des voitures, des bijoux, tous contents de ce nouveau changement de vie. Mais voilà, très vite le gouvernement se mit à modifier les conditions de paiement des revenus liés au pétrole, allant même jusqu'à déclarer les Indiens de sang pur incapables de gérer leurs biens et leur attribuer des tuteurs blancs !!

C'est à travers les tribulations de la famille Graycloud que Linda Hogan évoque ce pan de l'histoire peu glorieux des USA. Belle, la matriarche, veille sur sa famille : son époux, un homme bon et simple, Moses, leurs deux filles, Lettie qui a une liaison avec un métis, Benoit et Louise, mariée à Floyd, lesquels ont deux enfants la benjamine Rena et l'aîné, Ben. Et puis il y a la soeur jumelle de Moses, la douce Ruth qui vit avec l'énigmatique John Tate.

Enfin, la famille Graycloud est très liée avec une lointaine cousine, la belle Grace et sa petite fille, Nola. Celles par qui tous les drames vont survenir.

Linda Hogan décrit deux communautés : celle des Indiens qui vivent en ville des revenus du pétrole et les Indiens des Collines, retranchés dans la nature et vivant selon les coutumes ancestrales de leur peuple. Certains font le va et vient entre les deux communautés, comme Belle ou l'homme médecine, Michaël Horse. D'autres ne peuvent ou ne veulent plus effectuer ce retour salvateur, à l'image de la jolie Nola dont le destin sera particulièrement tragique.

Aux humiliations et spoliations se succèdent les morts suspectes. Suffisamment nombreuses pour que le FBI décide d'y envoyer un agent Sioux : Stace Red Hawk. Ce dernier, avec l'aide des Osages, finira par démasquer les auteurs de ce complot meurtrier dont les Indiens sont les victimes.

C'est un roman qui traite plusieurs sujets : le fossé qui se creuse entre Indiens traditionalistes et ceux qui aspirent à vivre comme les Blancs, la perte des valeurs de la communauté, le désastre écologique provoqué par l'exploitation du pétrole, le racisme, et la façon dont le gouvernement américain traite les communautés autochtones (de nombreux passages ont soulevé mon indignation, l'attitude de l'Administration et du gouvernement était tout bonnement révoltante), le tout dilué dans un récit qui s'apparente à la fois à la fresque historique et à la saga familiale.

J'ai tout aimé : l'écriture, les thèmes soulevés par l'écrivain, les personnages auxquels on s'attache si facilement. de très beaux portraits de femme, la place réservée à la nature... bref, tous mes sujets de prédilection. L'histoire est poignante et douloureuse, heureusement allégée par l'humour typiquement Indien, et donne à réfléchir. Je recommande chaudement !
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..
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Porté par une très belle langue, ce roman nous introduit dans le territoire indien de l'Oklahoma des années 20. L'auteur elle-même amérindienne, traite ici une histoire basée sur des faits réels: comment la spéculation autour du pétrole transforme "l'or noir" en "sang de la terre" pour les Indiens de cette terre. Par touches sensibles, elle dépeint une véritable tragédie, brosse de très beaux portraits et donne quelques clés de l'esprit amérindien. Ouvrage des Editions du Rocher reçu dans le cadre de la Masse Critique
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Oklahoma, les années 20. Nous sommes en terres indiennes, nous sommes en terres de pétrole. Terres promises aux peuples déportés, terres convoitées pour l'or du nouveau siècle – terrain ouvert, alors, aux crimes et à la spoliation, avec la complicité plus ou moins affichée des autorités.
Galeries de personnages : un prêtre qui découvre que les animaux ont une âme. Un étalon malin qui refuse la servitude, des chauve-souris qui symbolisent le sacré, des bisons désolés pleurant l'agonie de leur race depuis leur carré de clôture barbelée. Et une aïeule de caractère trempé bien comme on les aime… Entre autres. Il y a de ces couleurs, de ces esprits dans les portraits intégrés à ce récit qui tient un peu de la saga familiale, ancrée dans une période de l'histoire passionnante (et terrible) à explorer, surtout du point de vue de ces peuples que l'on dit premiers, placés au rang des derniers dans une société qui pille aujourd'hui sans vergogne les terres et ressources hier promises, et parvenus à ce point étrange de leur parcours où les voilà riches des terrains accordés par traité au temps où le pétrole ne signifiait rien, mais sur le point de basculer dans la perte maintenant que le pétrole, financièrement, vaut tant, pris entre les biens de cette société qu'ils ont incorporés (d'inimitable manière) à leur mode de vie, et le souvenir tenace des anciennes traditions.
Et le style, mmh, le style…

[Impression de lecture extraite du post de Pages et d'Espaces sur Psychopompe : ]
Lien : http://psychopompe.wordpress..
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Dans le sang noir de la terre de Linda Hogan, on va découvrir la terrible histoire du peuple Osages. Dans les 1920, du pétrole est découvert sur leurs terres en Oklahoma. Certaines familles de la tribu deviennent très riches, trop au goût de certains blancs. Cela crée des tensions et des jalousies. Une série de meurtres va avoir lieu visant les familles fortunées.

Je connaissais déjà la tragique histoire vraie des Indiens Osage grâce au livre très intéressant de David Grann » La note américaine», j'étais donc impatiente de redécouvrir leur histoire sous une autre plume.

Très vite, je me suis aperçu que cela n'allait pas le faire entre ce livre et moi. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l'histoire, à me concentrer sur les personnages qui , excepté un ou deux, m'ont complètement laissée indifférente. Je me suis fait violence pour arriver au bout de ce livre, je voulais connaître les aboutissants et le résultat du procès des coupables, sans cela je l'aurai abandonné.

L'écriture de Linda Hogan est pourtant loin d'être désagréable, mais j'ai eu comme l'impression de l'histoire était « dilué » avec de l'inutile. Je n'ai pas du tout ressenti ni la nature dans laquelle vivaient les Osages, ni ce que pouvaient être leurs vies à l'époque. Même le procès que j'ai attendu pendant ces 350 longues pages m'a déçu, car lui aussi entrecoupé de faits qui nous sorte du moment présent.

Cette lecture est donc une grosse déception qui, je pense, souffre de la concurrence du très bon livre de David, même si les deux ne jouent pas dans même registre. le livre de David Grann étant un document et non un roman.
Je vais tout de même tenter un autre livre de l'autrice pour me faire un second avis.

Ps : j'ai l'impression que cette chronique est très confuse, mais elle représente bien pour le coup mon impression de lecture.
Lien : https://www.lespassionsdechi..
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critiques presse (1)
Marianne_
23 janvier 2023
D'une langue simple et poétique, Linda Hogan, finaliste 1991 du Prix Pulitzer, nous éclaire sur le drame des Amérindiens aux prises avec la découverte du pétrole en Oklahoma.
Lire la critique sur le site : Marianne_
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Cher monsieur le Président Harding,
Je suis un simple Indien, et je vois les choses d'un autre oeil que la race caucasique. Mais je suis troublé par les évènements survenus ici, sur notre Territoire Indien.
Un groupe de chasseurs est venu de l'Est et, selon leur estimation, 317 aigles ont été ôtés de notre ciel.
Les aigles sont nos frères. Leur perte nous fait souffrir. L'ours n'est plus parmi nous, le loup non plus. Et vous savez déjà sans que je vous le rappelle comment les bisons ont été massacrés.
Nous ne souhaitons pas voir les créatures amies disparaître de ce monde. Nous sommes petits et entourés par vos semblables, mais nous avons vécu ici toute notre vie, et aucun animal n'a été décimé de la sorte par notre peuple indien.
Ne pourriez-vous pas trouver le moyen d'édicter une loi contre la chasse de ces oiseaux ?
Je vous remercie. Puissiez-vous être riche d'argent et fort d'esprit.
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"J'écris un nouveau chapitre de la Bible."
Sidéré d'entendre cela, le prêtre l'interrompit : "Tu ne peux pas, cela n'est pas possible. (...)
– Je pensais justement que tu saurais comment je dois m'y prendre pour faire ajouter ce chapitre au bout du livre."
(...) Irrité, le prêtre l'interrompit de nouveau : "Tu ne peux pas écrire un chapitre de la Bible. C'est la parole de Dieu.
– C'est pourtant plein de noms d'hommes. L'Evangile selon Jean, par exemple. Pourquoi pas l'Evangile selon Horse ? (...)
– Ils ont copié ce que Dieu leur dictait. Ce n'est pas pareil.
– C'est exactement ce que je fais." Horse jeta un coup d'oeil au prêtre. "Je veux juste savoir comment déposer le manuscrit. Je croyais que tu saurais faire ça."
Les traits du prêtre se figèrent.
"Vois-tu, mon fils, reprit Horse, la Bible est remplie d'erreurs. J'ai entrepris de les corriger. Par exemple, je n'y ai pas vu écrit que toutes les créatures vivantes étaient égales."
Le prêtre agita la tête. "Ce n'est écrit nulle part. Le texte dit que l'homme est le maître de toutes les créatures sur terre.
– Justement, c'est cela qu'il faut corriger. Tu ne vois pas que c'est là que le bât blesse ?"
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Rudolph Valentino séduisait les femmes sous le regard attentif de tous les spectateurs. Plus grands que nature au Bijou, Valentino et Fairbanks avaient changé la vie amoureuse des habitants de Watona et des environs. Les Indiennes n’étaient tout simplement plus satisfaites de leurs hommes. Certaines comparaient même leurs expériences, et voilà qu’après des années de mariage, elles se plaignaient à leurs maris : « Pourquoi tu ne fais pas ça ? Valentino le fait bien. » Ce, jusqu’à les convaincre d’aller au cinéma voir de près ce qu’elles voulaient. Après quoi, ils rentraient chez eux, renversaient leurs épouses en arrière en les retenant pour ne pas qu’elles tombent, se pressaient contre elles en plongeant dans leurs yeux, jusqu’à ce que le fou rire s’empare du couple.
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Le paysage dévasté rehaussait la clarté limpide de l’eau qui brillait là tel un joyau. Par endroits, des fuites de pétrole comme celle de la source sur les terres de Belle noircissaient les berges ; des fûts de pétrole rouillés abandonnés dans l’eau stagnante polluaient les zones de mais où les insectes pullulaient et se reproduisaient. Vers le soir, ils virent un coyote qui grattait la terre. Ils longèrent des arbres tués par les psychés. Nombre de champs avaient été brûlés, calcinés, les autres étaient stériles d’avoir nourri le bétail affamé et trop nombreux qu’élevaient les dévoreurs du monde. C’était un spectacle affligeant.
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Autour d’eux on pariait ferme dans un grand cercle bruyant et animé. On prenait les enjeux. Les Indiens raffolaient du jeu et se moquaient bien de perdre. Ils faisaient la queue en attendant leur tour, s’appuyaient sur des cannes, fumaient des cigarettes et pariaient sur les courses de mulets. Un homme misa sur un mulet au pelage sombre qui venait d’uriner prétextant qu’il courrait mieux après s’être soulagé. Et ils jouaient gros – des pièces d’argent, des chevaux, des vaches, des couvertures de laine orange et violet qui appartenaient à la famille depuis des lustres. Les femmes âgées pariaient leurs châles de danse et les paniers qui avaient appartenu à leurs grands-mères. Des jeunes gens titubaient pariaient leurs coffres et leurs ballots-médecine, prêts à perdre jusqu’au sacré pour de l’argent. Bien des cœurs se brisaient de les voir tout risquer dans un jeu de hasard et d’argent.
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