Je ne connaissais pas
Colleen Hoover avant de lire ce roman. J'ignorais donc que Coho était une auteur de romances très connue et comptant un grand nombre de fans.
A la lumière de cette information, je suis éclairée sur la teneur de ce roman... je me dis que c'est pour se garder son lectorat habituel que, se tournant vers le thriller, elle a conservé ce qui fait son fond de commerce.
Mais commençons par le commencement.
Après un début de roman un peu rocambolesque et convenu, qui m'a laissée un peu dubitative, j'ai rapidement été happée par l'histoire et par les découvertes que faisait le personnage principal sur
Verity, personnage titre de ce roman, absolument détestable et je n'avais qu'une hâte (tout comme la narratrice) c'était d'en savoir plus.
J'ai été prise aux tripes par le stress, l'ambiance angoissante et le questionnement. Pour tout ça, c'était un livre vraiment sympa, immersif et même addictif.
Mais bon, force est de constater que j'ai autant de choses à reprocher à ce roman que de choses que j'ai aimée. La romance - inévitable - qui se noue est d'une platitude incroyable. Les scènes de sexe qui se succèdent ont fini par me lasser (il y en a tout le temps!) et malheureusement, je n'ai pas aimé le final.
J'ai trouvé ça trop facile. le 'ha ha, c'était une blague' m'a vraiment énervée. Franchement, aucune mère ne ferait ce genre de texte. Je veux bien que les auteurs puisent dans leur vécu pour nourrir leurs romans mais, sincèrement, qui pourrait croire qu'une femme qui vient de perdre son enfant pourrait écrire dans les jours qui suivent un texte où elle s'accuse d'être non seulement la coupable mais en plus de l'avoir fait à dessein. Alors, on parle beaucoup de la fin ouverte de ce roman. Pour moi, il n'y en a pas parce que l'une des deux options n'est tout simplement pas crédible au vu de ce que je dis plus haut .
Lecture en demi-teinte, donc. Je referme avec un arrière-goût de déception.