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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Fiction historique, roman biographique

Ce roman est raconté par le biais de Cassandra Austen, la soeur aînée et bien aimée de l'écrivaine Jane Austen. Plusieurs faits sont bien réels: la façon dont les femmes vivaient à cette époque, les classes sociales, comment se transmettait les héritages familiaux, la vie de femmes célibataires, la vie des femmes mariées, …. Bien que romancé, on apprend ce qu'était la vie chez les Austen et l'importance de l'éducation, du plaisir, et de la fratrie

On se promène entre le présent et le passé. Cassandra vieille, protectrice de l'oeuvre de sa soeur, et par certaines lettres on se retrouve à certaines époque de l'histoire des Austen. Un roman passionnant qui, pour celles et ceux qui aiment Jane Austen, dévoile la façon dont elle et plusieurs femmes ont vécu.

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J'ai choisi ce roman grâce à la quat' de couverture qui citait une Karen Joy Fowler enchantée. J'aime beaucoup les écrits de cette dernière- je regrette qu'elle soit si peu traduite en France-surtout son club Jane Austen. Aussi, bien que je ne sois pas très au fait de la vie ou de l'oeuvre de Miss Austen (l'ecrivain) me suis je laissée tenter par ce livre ayant pour héroïne Miss Austen (la grande soeur).

Jane Austen n'est plus depuis une vingtaine d'années et sa soeur Cassandra s'efforce depuis de chercher et effacer, dans l'intense correspondance qu'elle a tenu tout au long de sa vie, toute trace d'échanges inconvenants, si quelqu'un un jour s'avisait, ô infamie, de publier ses épistoles. Ainsi, suite au décès d'un membre proche de sa famille, s'invite t elle dans la maisonnée en deuil pour tenter de récupérer les lettres de sa chère Jane.

On retrouve dans ce livre toute l'atmosphère des romans de Jane Austen et sans doute de nombreux clin d'oeil. Ainsi pour moi Mrs Austen était une Mrs Bennet plus vraie que nature. Je me dis qu'il doit y avoir plein d'autres références cachées.
Et donc, même la lectrice dilettante de Jane Austen prend plaisir à lire ce roman. On fait des va et vient entre 1840 et le passé (1795-1817). On déambule parmi la bonne société. On se lie, visite (se marie) de fait avec les personnes de son cercle proche (vie à la campagne oblige peut être). On s'inquiète de ce qu'on va devenir, de la précarité de l'existence ou des inconvénients liés à son genre. Comme maintenant me direz vous mais en version costumée et surannéé.
Bref. J'en attendais pas forcément grand chose et j'ai beaucoup aimé. de quoi avoir envie de tenter un nouveau roman de Jane. Ou de re(re) lire le Club Jane Austen avant de se lancer.
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J'avoue que le côté suranné de la couverture de ce livre m'a plu ! le design de couverture a été réalisé par Anne-Claire Payet qui illustre plus souvent des romans vampiriques et gothiques. le fait d'avoir dessiné une belle rose ancienne sur un fond neutre a donné un charme fou à ce volume.
Ensuite, une représentation du village de Kintbury vers 1840 m'a permis de situer avec précision l'église , le Presbytère et le cottage de Mary-Jane, l'épouse de James-Edward Austen, celui qui a été adopté dans sa jeunesse par de riches cousins et a eu une vie aisée de gentleman.
Puis, l'auteur parle des familles : Les Austen, les Fowle et les Lloyd qui se sont entrecroisées dans leurs descendances. Dommage qu'il n'y ait pas eu d'arbre généalogique, cela aurait peut-être aussi aidé à la bonne compréhension de la lignée.
Dans le Prologue, il est cité que Tom Fowle demande en mariage Cassandra Austen en 1795 et elle a alors vingt-deux ans.
Puis au chapitre premier, on saute en mars 1840 où dans le presbytère de Kintbury, le pasteur vient de mourir et comme ses frères ne veulent pas de cette cure, Isabella, sa fille, a deux mois pour débarrasser la maison qui fut occupée pendant près d'un siècle par trois générations de Fowle.
Et ainsi de suite ! On passe de la jeunesse des deux soeurs, Cassandra et Jane, à la fin de la vie de Cassandra dictée par la nécessité de retrouver l'abondante correspondance de Jane Austen qu'elle va lire puis détruire en majeure partie. Mais ce n'est pas ennuyeux car il y a beaucoup de dialogues intéressants entre les différents personnages mais aussi Gill Horny a su reconstituer et nous faire lire les lettres les plus significatives de Jane. Même si c'est de la fiction, elle est tellement bien imaginée ou sans doute qu'elle s'appuie sur tellement de faits connus et avérés que j'ai pris beaucoup de plaisir à relire la vie de Jane et de son entourage.
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Ce roman a beaucoup fait parler de lui, en bien, lors de ses sorties anglaises et américaines. Je peux donc vous dire que j'étais ravie d'apprendre que les éditions Hauteville avaient fait le choix très judicieux de le traduire et que j'avais particulièrement hâte de le lire.

Miss Austen, ce n'est pas Jane mais sa soeur, Cassandra. Nous la suivons ici vingt ans après la mort de sa cadette, alors qu'elle essaie de récupérer des lettres de sa soeur afin de les brûler. Beaucoup de théories ont circulé sur les raisons de cette décision, attisant tous les fantasmes. Ce n'était pourtant pas inhabituel à l'époque, après tout une correspondance était quelque chose de très privé, que l'on n'avait pas forcément envie de voir exposée aux yeux de tous après sa mort, mais rien ne nous empêche de rêver qu'un mystère plus profond se cachait derrière ce geste...

C'est sûrement l'une des austeneries les plus agréables que j'ai lu depuis longtemps. J'ai trouvé que la traduction était à la hauteur au niveau du style mais j'ai malgré tout relevé plusieurs erreurs au niveau du sens et c'est toujours regrettable bien sûr (dire que Martha Lloyd était fille unique alors que tout le roman parle d'elle et de ses deux soeurs par exemple ou encore que Cassandra espérait se faire une amie d'Elizabeth Fowle alors qu'elles l'étaient déjà, depuis l'enfance...).

Au niveau de l'histoire, je m'attendais peut-être à des révélations plus bouleversantes mais presque tout est extrêmement plausible et bien amené, si ce n'est ce qui touche à une petite partie de l'histoire de Cassandra, qui n'apporte rien et qui n'avait pour moi aucune crédibilité. Les passages dans le passé étaient interessants, même si j'ai toujours du mal lorsque l'on donne vie à Jane Austen et qu'on lui attribue des paroles, des actes et des pensées mais ce que j'ai vraiment adoré ce sont tous ces moments dans le présent du récit. Cassandra, cette soeur qui aimait Jane plus que tout, est extrêmement touchante et attachante. Elle fait le bilan de sa vie, elle chérit ses souvenirs, elle se mêle un peu de ce qui ne la regarde pas sans mauvaises intentions. On ne peut que l'apprécier, comme j'ai aimé découvrir chaque personnalité et ce qui se cache une nouvelle fois derrière les apparences. Les réflexions sur la condition des femmes de l'époque est également un point culminant de ce roman. Et pour ne rien gâcher, j'y ai trouvé de l'humour et une franchise dans la description des caractères de chaque membre de la famille Austen très rafraîchissante. Gill Hornby n'a pas hésité à en écorcher certains et c'était à mon avis amplement mérité.

Un dernier mot pour dire que j'approuve également grandement la présence d'une note de l'autrice à la suite du roman. Je suis toujours reconnaissante quand le côté historique est expliqué et permet de mieux mettre en perspective le contexte et de discerner ce qui fait partie de la réalité de ce qui fait partie du fantasme.

Si vous ne l'avez pas encore compris, cette austenerie est pour moi une belle réussite et je vous la conseille vivement.
Lien : http://janeausten.hautetfort..
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Je suis loin d'être une experte de Jane Austen (je n'ai lu qu'un seul de ses livres, Emma), mais j'avais envie d'en apprendre plus sur la vie de cette femme qui a marqué la littérature. Miss Austen, est en réalité ici Cassandra, la soeur ainé de Jane Austen. A travers de nombreux flashback, on va découvrir la famille Austen. de nombreux personnages sont cités, et malgré un récap' au début du roman qui présente les membres de la famille, j'ai parfois été perdu. C'est une lecture qui demande donc un minimum de concentration, d'autant plus que les flashback sont nombreux et ne sont pas mis dans des chapitres à part. Il ne m'a donc pas toujours été facile de me situer dans le temps. le lien qui unit Cassandra et Jane est profondément touchant. Même si le roman est plus centré sur Cassandra que sa soeur, j'ai énormément appris sur la vie de Jane Austen. C'est une très belle biographie romancée.
Lien : https://littlemeggy.wordpres..
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Angleterre, 1840. Cassandra Austen se rend à Kintbury chez des amis de longue date, les Fowle. Sous le prétexte d'aider les filles de Fulwar à déménager la cure de leur père qui vient de mourir, Miss Austen est là pour récupérer et trier les lettres que sa soeur, la romancière Jane Austen (1775-1817), a envoyées à Eliza, l'épouse de Fulwar, décédée elle aussi. En 1840, la célébrité de Jane Austen n'est pas aussi éclatante qu'aujourd'hui, mais Cassandra veut préserver la réputation de sa soeur et celle de sa famille : elle brûle alors les lettres qu'elle juge trop intimes, craignant qu'elles ne soient un jour publiées.

L'avis de Lauralie, 14 ans : Cette biographie romancée m'a permis de découvrir la vie énigmatique de Jane Austen à travers le regard touchant et protecteur de sa soeur Cassandra. J'ai apprécié ce portrait de la femme de lettres, personnage complexe aux dialogues empreints d'humour noir. La critique acerbe de la condition des femmes, notamment célibataires, de cette époque, présente Jane Austen comme une figure avant-gardiste. Malgré l'intérêt littéraire du récit, il est dommage que l'intrigue ne soit pas plus addictive. 

L'avis de la rédaction : Ce roman est un bel hommage à Jane Austen et les fans de la romancière vont adorer ! Puisque les sources sur la vie de Jane Austen sont maigres, Gill Hornby prend quelques libertés (elle invente par exemple les lettres), mais elle reconstitue très bien la vie de la petite noblesse à l'époque de Jane et Cassandra.
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J'ai depuis l'adolescence une affection particulière pour les romans de Jane Austen, en particulier Orgueil et Préjugés, grâce à qui j'ai découvert l'autrice mais également mon amour des classiques anglais. Et pourtant je ne sais pas tant de choses sur la vie de l'autrice. L'année dernière, je me suis décidé à regarder Jane, que j'ai beaucoup aimé et qui m'a motivée à acheter Miss Austen, qui circulait alors pas mal sur Insta. Je ne l'ai finalement lu que maintenant !

Nous sommes en 1840, plus de 20 ans après la mort de Jane. Cassandra, au crépuscule de sa vie, retourne à Kintbury, dans le presbytère où vécut son fiancé Tom Fowle, mais également Eliza, proche amie de Cassandra et Jane.
Accueillie par la fille d'Eliza au prétexte de l'aider à vider le presbytère en vue de l'arrivée du nouveau pasteur, Cassandra a en réalité l'intention de récupérer la correspondance échangée entre Eliza et Jane, et qui pourrait mettre à mal la réputation posthume de sa soeur, dont le succès et la reconnaissance vont grandissants.
Au fil des pages, Cassandra replonge dans ses souvenirs, 40 ans plus tôt, à l'époque où Jane et elle n'était encore que de jeunes filles de pasteur…

D'après les souvenirs de famille, Cassandra examina dans ses dernières années les lettres échangées avec sa soeur, et brûla toutes celles qui lui paraissaient trop personnelles. On ne retrouva quasi rien de la correspondance nombreuse que Jane avait échangé tout au long de sa vie.
Partant de cette situation réelle, l'autrice imagine cette quête de Cassandra, réécrit les lettres oubliées, et romance les dernières années de Jane et Cassandra Austen, deux soeurs si proches qu'elles ne se quittèrent finalement jamais.

Difficile de séparer le réel de ce qui n'est qu'invention de l'autrice. Les lettres du roman sont, bien sûr, complètement fictives. Cependant, un certain nombre des faits relatés sont, eux, le juste reflet de la vie de Jane et Cassandra.

Dans le cadre de la lecture commune pendant laquelle j'ai découvert le roman, je sais que certaines ont été plus qu'agacées par le personnage de Cassandra, pour qui semble-t-il « la fin justifie les moyens ». de mon côté, Cassandra est un personnage qui m'a tout à la fois amusée, touchée et émue.

La Cassandra de 1840 est une vieille dame qui sait ce qu'elle veut, qui n'hésite pas à jouer de son âge pour arriver à ses fins. Elle a certes l'esprit un peu étriqué, mais comme de nombreuses personnes âgées, en réalité, qui n'arrivent pas à assimiler l'évolution du monde qui les entoure. Si elle émet des jugements péremptoires, notamment sur ses nièces, s'immisçant dans des choix qui ne la concernent pas, ce n'est en réalité jamais fait méchamment : c'est simplement qu'elle applique son expérience de vie sur des jeunes filles pour qui elle souhaite le meilleur possible.

Car Cassandra est également une femme seule, marquée par les deuils, et qui sait par expérience combien la vie d'une femme célibataire est compliquée. le roman est très intéressant pour sa description de la vie d'une « vieille fille » à l'époque. Ces femmes qui n'ont droit à rien, ne sont considérées comme rien ; sujettes à la bonne volonté des mâles de leur famille, perçues au mieux comme la bonne tante qui peut aider à s'occuper des enfants, au pire comme une femme seule qui par définition, n'aura que peu de besoins (pensez à la description que fait Jane Austen, au début de Raison et Sentiments, des soeurs Dashwood et de leur mère suite au décès de leur père… ).

J'ai beaucoup aimé l'image donnée de Jane Austen, même si je ne sais pas dans quelle mesure elle est réelle : j'ai aimé son enthousiame, mais aussi sa fragilité qui en fait un personnage très touchant, plus réel. Sa relation avec Cassandra est également très belle, plus que des soeurs, ce sont des âmes soeurs.

Enfin, j'ai beaucoup aimé le style du roman. On replonge avec délice dans l'époque des romans de Jane, cette ambiance a quelque chose de très cocooning, avec ses tea-time et ses longues balades dans la campagne anglaise.
Bref, sans aller jusqu'au coup de coeur, c'est un roman que j'ai beaucoup aimé, et que je conseille à tous les amoureux de Jane Austen.
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Ici, ce n'est pas à Jane qu'on s'intéresse le plus, mais à sa soeur, Cassandra, dont elle était très proche. C'était une agréable lecture, qui permet d'en savoir un peu plus sur l'auteur d'"Emma" et d"'Orgueil et Préjugés", mais aussi sur les autres membres de sa famille, dont Cassie.
L' essentiel cependant, c'est que c'est une véritable description de la condition féminine de l'époque et de la considération qu'on leur portait. C'était très hard, voire cruel, surtout pour les filles célibataires et les veuves. On comprend mieux "la course aux maris" qui occupait l'esprit de toute les jeunes femmes de l'époque. Et quel courage il fallait avoir pour ne pas se plier à ces conventions d'un autre siècle.
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Nous sommes en 1840 et Cassandra Austen est légataire de sa soeur Jane, décédée une vingtaine d'années plus tôt. Elle est de retour dans le village de Kintbury dans la campagne anglaise où elle s'apprête à passer quelques jours chez Elizabeth Fowle, une amie de la famille. Mais la véritable raison de sa venue se porte sur la correspondance cachée dans un recoin du presbytère que sa soeur entretenait avec cette dernière et qui contient bien des secrets. Désireuse de les préserver et de protéger la réputation de sa soeur qu'elle a aimé plus que tout et de sa famille elle n'a d'autre choix que de mettre la main dessus. Une fois les lettres en sa possession Cassandra se remémore des souvenirs heureux et d'autres un peu moins de son passé avec sa soeur, se demandant si ces lettres devraient être brûlées ou au contraire partagées ❤



Ce roman met en avant la superbe histoire d'amour entre deux soeurs, l'une célèbre et malade et l'autre lui ayant dédié sa vie. Cassandra a été à la fois la confidente, l'amie et l'infirmière de Jane et de voir que même après sa disparition elle tente encore de la protéger m'a beaucoup émue. Suivre ses dernières années également et cela m'a encore plus donné envie de découvrir l'intégralité de son oeuvre (je ne suis de loin pas à jour) ! Ces fameuses lettres ont réellement existé mais très peu en connaissent le contenu et l'autrice nous permet d'imaginer ce qu'elles auraient pu contenir, ce que j'ai là encore trouvé très beau. J'ai aussi beaucoup aimé en découvrir plus sur les moeurs et codes de l'époque de la Régence, notamment sur la place de la femme et en particulier de la femme célibataire, que ce soit par choix ou non. Si vous aimez les romans classiques celui-là pourrait vous plaire !



J'ai cependant ressenti des longueurs dans la première moitié du récit qui m'ont un peu fait peur mais je me suis accrochée et cela valait vraiment le coup, je ne regrette pas !
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J'ai bien aimé cette lecture qui m'a plongé dans l'univers de Jane Austen. J'aime beaucoup ses livres et retrouvé cette ambiance m'a plu. Il s'agit ici d'une fiction, car Cassandra a réellement fait le tri dans ces correspondances. Mais l'idée que l'on ne soit pas loin de la réalité me plaît beaucoup.
Comme dans les livres de Jane, on retrouve la condition des femmes que je trouve absolument horrible. La femme n'existe pas, sauf dans l'ombre de son père et ensuite de son mari. S'il n'y a pas de mari, cette femme n'est rien... Insupportable.
Même si les correspondances concernent Jane et Eliza, ce livre est finalement plus sur sa soeur Cassandra, qui a vécu dans son ombre. Cassandra âgée, qui recherche les lettres, qui plonge dans ses souvenirs et qui fait, bien souvent, l'objet des lettres. C'est à travers les souvenirs de Cassandra, et bien entendu à travers les lettres, que nous découvrirons Jane. Une belle surprise et une belle lecture pour ceux qui aime l'univers de Jane Austen.
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