Roman moins monothématique que les précédents. Il tourne autour des thèmes suivants: maladie, fin de vie, pratiques religieuses, terrorisme, déclassement, politique française (des allures de Baron noir).
Roman foisonnant, beaucoup de personnages assez bien dépeints (sa soeur en particulier) autour de Paul. Des allures d'épopée dont on peut dire « ça se lit facilement ».
Sur le plan du style, plus que l'absence de style qu'on connait à
Houellebecq (mais qui avait l'avantage de phrases limpides, neutres), c'est devenu à certains endroits carrément mauvais, moche.
Plusieurs réflexions où l'on se dit que l'auteur continue de briller par sa lucidité sur les dynamiques sociales, mais ce n'est jamais que de courtes évocations, à l'exemple d'une réflexion particulièrement intéressante - le jeunisme en serait en fait que le symptôme d'une société acquise au nihilisme - qui ne s'étend que sur une page.
Le cul a (presque entièrement) disparu !