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3,67

sur 1473 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
C'est réussi, je suis anéantie. J'ai eu l'impression que l'auteur se moquait de ses lecteurs. Certes, comme il le dit, c'est un roman, mais à ce point tiré par les cheveux... Je suis pourtant allée jusqu'au bout, à croire que je me suis attachée au personnage principal : Paul.
Celui-ci travaille au ministère des finances et son ministre reçoit des menaces de mort. Il y a une intrigue qui pourrait être intéressante à ce sujet tout au long du roman, mais on ne sera jamais finalement de quoi il en retourne, si non que des terroristes s'attaquent à la modernité partout dans le monde. Par contre, on comprend bien toutes les magouilles qui se passent là-haut, au niveau politique.
En parallèle, on a la vie de couple des uns et des autres qui est décrite dans les moindres détails. Et Paul, qui ne touche plus à sa femme depuis des années, sent qu'il y a un rapprochement possible et ce n'est pas pour lui déplaire. Pour être plus sûr de lui, il va voir une prostituée qui n'est autre que sa nièce, mais il ne la reconnaît pas tout de suite... Un délire d eplus de l'auteur.
On parle un moment du frère de Paul. Sa femme est abjecte. Il se tourne vers une aide-soignante qui s'occupe de son père. C'est le grand amour. Une jolie histoire qui débute mais qui ne dure pas puisque l'auteur nous le fait mourir (suicide). Quand à cette jeune femme, l'auteur n'en tient pas compte, pas d'intérêt et elle retourne d'où elle vient, sans tambour ni trompette, en Afrique.
Autre histoire à laquelle on pourrait s'attacher, le père de Paul a fait une attaque et ne peut plus s'exprimer. Chacun va le voir et tente de communiquer comme il le peut. Une histoire qui tourne au ridicule aussi car quand il y a changement de politique dans l'hôpital où il se trouve, le beau-frère de Paul n'hésite pas à se rapprocher d'une espèce de terroristes qui réussit à kidnapper ce vieux Monsieur afin qu'il rentre chez lui. Une décharge est aujourd'hui possible, au cas où l'écrivain ne le saurait pas. Ah oui, j'oubliais, c'est du roman.
Et comme la vie n'est pas un long fleuve tranquille, Paul n'est pas au bout de ses peines puisqu'à la fin du roman, il est atteint d'un cancer de la mâchoire. Chacun à leur tour donc, différents personnages se voient confrontés à la mort.
Mon 1er roman de Houellebecq et sûrement le dernier.
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Les avis dithyrambiques sur ce livre m'étonnent fortement mais s'agissant de son auteur, je n'en tiens pas compte, la panthéonisation fonctionne à plein. le livre est intelligent, plaisant à lire, avec quelques trucs ( les rêves de Paul, franchement), le ton est juste sur l'air du temps, les courants spirituels, la technologie invasive, le suis plus circonspect sur les pentagrammes inversés, sorte de complot mondial un peu laborieux. Les modes culinaires et comportementales y sont bien documentées.
Mais, que c'est long !
J'ai attendu, en gros, qu'il se passe quelque chose d'exceptionnel. La légère dystopie ( très tendance depuis quelque temps) est habilement construite. Nous ne sommes pas perturbés, et l'auteur ne prend pas de risques inconsidérés dans l'élaboration des possibles, politiques ou sociétaux. le ton désabusé reste de bon aloi, moins prégnant, moins de cul aussi, ce qu'il faut pour illustrer la renaissance d'une vie de couple et le couplet final, l'inévitable cancer, le pire, dont je pensais qu'il allait nous l'éviter.
La métaphore est un peu lourde, très détaillée. Vous pouvez quitter le livre vers la page 690, cela devrait suffire à votre bonheur.
C'est tout.
La dernière fois que j'ai émis un avis de lecture sur ce monsieur, je me suis fait étriller, insulter et menacer. J'ose espérer qu'il n'en sera rien cette fois-ci. Cette critique va sur mon blog personnel et est partagé sur Facebook.
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le gourou de la vie atrophiée a encore frappé.
Nous n'avions pas très envie de lire du Houellebecq car d'autres lectures nous attendaient mais la curiosité, ici vilain défaut, nous a poussé a feuilleter le livre numérique et entre deux manipulations poussives (nous étreignons une liseuse) quelques phrases ont surgi et voilà impossible de décrocher: nous voilà embringués dans les histoires de familles, de terrorisme et de considérations philosophiques plus ou moins cyniques ainsi qu'à un auteur à propension à parler crûment de fesses, un aspect certes plutôt séduisant.
Lire un Houellebecq en début d'année c'est l'idéal, celle de 2023 n'en ira que mieux ce ne pourra pas être pire mais bon c'est un Houellebecq en petite forme.
Au niveau du style c'est toujours bien il a fait la communale il écrit en bon français, son franc-parler fait mouche et ce qu'il a dire est rigoureusement et factuellement exact: c'est notre société telle qu'elle est et pour laquelle il n'a aucune sollicitude.

Quand au contenu réel il est un peu terne et nettement moins acide que d'habitude. La verve en pâtit. Ces fausses platitudes sont moins percutantes, ses chutes scabreuses moins nombreuses et plus policées et l'objet de la narration plus diffus.
On ne voit pas très bien où il veut en venir mais est-ce bien important ? Et on suit bravement.

le contenu c'est d'abord une « enquête » sur des vidéos de terroristes économiques dont on sait rien. Enquête du bout des lèvres juste par curiosité : du Connelly façon «chick lit» pour homme célibataire. On aime bien ce petit coté « grands espaces virtuels» policier. Une véritable chronique ou feuilleton qu'on suit et dont on attend le dénouement. du Eugène Sue ou le carré mais en plus léger et plus geek.

Ensuite c'est une série des rêves/cauchemars de Paul qui ont certainement un sens (mais bon lequel?),véritables petits tableaux ou images d'Épinal en négatif qui en une page ou deux en disent beaucoup

Après c'est Paul qui suit l'affaire terroriste, la prochaine élection et surtout la santé de son père ancien de la DGSI frappé d'un AVC réduit à l'état de légume. C'est aussi ses déboires amoureux, sa libido au raz des pâquerettes, sa maladie et ses incessantes interrogations sur lui-même d'abord et ensuite sur Prudence sa femme avec qui il partage encore le frigo et surtout sur les autres, « petites boules de merde égotistes » ni plus ni moins.
On est en 2027 année qui est un chiffre premier,
Houellebecq s'intéresse aussi aux maths, aux horaires de trains celui du Belleville en beaujolais /Paris. C'est donc philosophiquement du Onfray mâtiné de Villani

Analyse sociologique toujours pertinente: l'être humain, la société, le travail, le capitalisme libéral, la politique bref de tout Il nous a concocté un bon et cynique «feel good book », littérature dans laquelle il vaut mieux éviter de s‘identifier.
Sociologie de comptoir mais il n'est pas le seul a fréquenter les bars et c'est bien vu! Un peu de masculinisme pour ne pas dire de misogynie mais très très peu, un soupçon et ciblé, encore que ses mâles soient bien fatigués, Paul plus ou moins asexué par manque de pratique d'intérêt et de partenaire, Aurélien son frère castré par sa femme, son père un légume, Hervé le beauf(rère) au chômage, le ministre cocufié. Hum !

Houellebecq assoupi et pacifié (enfin presque)
Houellebecq acrimonieusement en berne et c'est dommage toutefois il parvient malgré tout à nous entraîner dans la désespérance
Houellebecq presque conciliant avec les cons Y'en faut et y'en a comme dirait Blier
Houellebecq en petite forme, pessimiste et socialement nauséeux
Houellebecq tristounet que nous avons eu du mal à suivre et à voir où il voulait en venir.
Houellebecq un humaniste qui s'ignore (presque)

Houellebecq anéanti!
Houellebecq brisé !
Houellebecq martyrisé !
mais Houellebecq libéré !...
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Ecouté en livre audio
Une petite déception pour moi qui, en ouvrant un Houellebecq, s'attend à la fois à être déstabilisé par le contenu (ça c'est pour le fond) et enchanté par le style (la forme). Résultat, une histoire somme toute classique qui, sans le nom de l'auteur sur la couverture, n'aurait pas eu droit à un coup d'oeil de ma part.

L'interprétation est à la hauteur et permet de passer outre la certaine routine du récit.
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Michel Houellebecq est, de mon point de vue, l'auteur contemporain le plus talentueux.
Fidèle lectrice parmi les fidèles, j'ai lu tous ses écrits (y compris ses poèmes) et mes critiques sur Babelio témoignent de mon admiration sans faille de par les 5 étoiles toujours octroyées jusqu'à ce jour (mais pas cette fois).
Impatiente de découvrir le dernier opus de mon auteur préféré, j'ai réussi à ne pas l'ouvrir avant les vacances pour en jouir pleinement au bord de l'eau et avoir l'esprit libre pour en savourer chaque mot. En effet, je pensais, comme à l'accoutumée, me délecter de la plume acérée et assassine de Michel Houellebecq, de ses provocations, de son cynisme et de sa vision sans concession du monde occidental. le tout me faisant habituellement mourir de rire !
Eh bien… Quelle déception !
Je me suis ennuyée, profondément ennuyée et surtout, je n'ai pas pu rire, ni même sourire… Je me suis même demandée si c'était bien Michel Houellebecq qui avait écrit anéantir… C'est dire !
Tout d'abord la longueur inédite du livre de 736 pages ne lui ressemble pas. Ensuite, je n'ai pas reconnu son cynisme cassant ni retrouvé ses sarcasmes franchement tordants. J'en ai même regretté sa misogynie, ses scènes pornographiques (qui sont devenues dans cet essai des scènes simplement érotiques- Michel vieillirait-il ?), ses personnages dépressifs à souhait qui me font normalement marrer de par leur excès et sa vision noire et réaliste de la nature humaine.
Je n'ai toujours pas compris où Michel Houellebecq voulait nous conduire avec ses généralités affligeantes, ses clichés stéréotypés, ses platitudes politico-socio-philosophiques approximatives qui traînent en longueur ou son début d'intrigue policières sur les attentats numériques qu'il abandonne au fil de l'eau.
J'ai néanmoins continué à le suivre dans les longs couloirs sans âme du Ministère des finances, dans ses rêves sans intérêt, que seul Freud pourrait interpréter, et qui tombent ici comme un cheveu sur la soupe tout au long de son récit… Oui, je me suis accrochée et j'ai continué à le suivre dans son mariage raté qu'il tente de ramener à la vie, dans le récit des élections présidentielles de 2027 qui virent à la méditation métaphysique, dans sa relation amicale avec Bruno (Bruno le Maire ? A ce propos, combien a-t-il perçu pour le qualifier du meilleur ministre de l'économie depuis Colbert ?), dans ses histoires avec les différents couples qu'il côtoie en se posant la question du sexe et de l'amour dans le couple et enfin dans l'accompagnement de son père en fin de vie…
J'ai vainement espéré une envolée littéraire, un éclair de dernière minute. Les 150 dernières pages, plus sobres, mieux construites sont de meilleure qualité et se lisent plus facilement mais je n'ai toujours pas ri.
Lorsque j'ai fermé la dernière page, je me suis sentie vidée, déçue, complètement anesthésiée et surtout anéantie ! Oui anéantie… Michel tu m'as tuer !
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Tout le monde s'accorde pour dire que ce nouveau roman de Houellebecq est plus optimiste que les précédents, que l'auteur a mis de l'eau dans son vin, qu'il s'humanise. Finis les points de vue cyniques et sarcastiques sur l'homme moderne et ses agissements, presque terminés les railleries du bobo de base (il y a quand même cette belle-soeur journaliste et sans nuances, la méchante de l'affaire…). Restent quelques provocations un peu émoussées et un style un peu lourdingue où l'on parle de "races" humaines. Mais quel ennui! Où est le Houellebecq acide qui faisait bondir à la lecture, où ce Houellebecq avec presque une vision de la France rurbaine de "la Carte et le territoire"?
Bien sûr, on bande encore, le sexe a son importance même au plus vieil âge, quand le père, victime d'un AVC peut encore avoir des érections :
"son père pouvait bander, s'il pouvait lire et contempler le mouvement des feuilles agitées par le vent, alors se dit Paul,il ne manquait absolument rien à sa vie."
Et pourtant, ça commence bien.: un peu d'espionnage de politique-fiction via internet et des terroristes qui s'amusent à mettre en scène la décapitation du ministre des finances. Il y aussi ces noms de personnages : Bruno Juge, Paul Raison, Solène Signal, Prudence et la "méchante", Indy (Indiana? Jones?), un peu à la Dickens. Les "sérieux" se sont les dirigeants, Bruno et Paul. Les égoïstes aussi, jouisseurs et demi-alcooliques. Il y a aussi la famille de Paul-retour à l'ordre!- soeur et beau-frère catholiques, de "braves gens" mais qui n'en votent pas moins pour le RN, le frère lunaire, artiste marié à une virago qui s'est fait inséminée aux USA d'un homme noir, "pour emmerder le monde" dit le narrateur, faire causer les mal-pensants…Rien pour la sauver, Indy.
Et puis peu à peu on s'enfonce vers la leçon de protocole médical et l'on apprend bien des choses sur le cancer de la mâchoire. Mais le venin est tombé et la niaiserie facile a pointé le bout de son joli groin. Avec ce genre de phrase :
"La semaine passa rapidement, comme le bonheur." Et d'autres dignes d'un roman d'Anna Gavalda du style :"c'est peut-être ça, l'amour".
Dès que Paul se remet avec la femme qu'il a délaissée, sa femme légitime, donc on marie le niais, le médical, la philosophie un peu oiseuse sur la mort et la vie devant soi. Retour à l'ordre disais-je!
Malgré quelques passages parfois drôles, clin d'oeil à la bêtise politique et populaire qui consiste à présenter une vedette de la TV de divertissement; on pense bien sûr à l'avant-dernier président américain; et son nom évoque un personnage féminin du regretté Elie Kakou, les femmes restent confinées dans leur rôle d'épouse pour érotiser la fin de vie, de cuisinière (la soeur catholique), la virago cupide (Indy), la jeune aide-soignante humaniste et sensuelle (Maryse) et la conseillère ambitieuse et efficace (Solène Signal.)
En bref, un Houellebecq décevant, lisible certes mais décevant car à chaque page tournée, on attend que quelque chose bouge. Mais rien n'arrive vraiment.
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Houellebecq continue de peindre une société triste au stylo gris. Ici, pas de trame narrative, pas de sens profond, pas de souffle particulier. Un roman qui ne va nulle part, ne repose sur rien, pas même sur la force d'un style trop quelconque. Dommage pour Flaubert, et pour nous.
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Je n'ai pas lu de Michel Houellebecq depuis un certain temps et je me suis dit qu'anéantir est une bonne occasion pour voir comment cet auteur clivant, cet auteur qui suscite très souvent la controverse a évolué. le moins que je puisse dire est que je ne m'attendais pas à lire ce que j'ai lu.

Je une suis pas de ceux qui vénèrent Michel Houellebecq et je me demande encore comment on peut le qualifier de génie. Mais d'un autre côté, il a le mérite de ne pas être consensuel. Stylistiquement, il parvient souvent à placer son lecteur dans une position inconfortable. On est choqué, gêné, mal à l'aise, poussé dans nos retranchements de lecteurs.

Mais anéantir, ce n'est pas du tout ça. Michel Houellebecq semble retrouver une forme de paix, avec lui et avec ses contemporains aussi. Ce gros roman, je l'ai lu plutôt rapidement car le narrateur est intéressant. À travers lui, ce sont des idées plus humanistes, moins en rupture qui se développent, des réflexions plus « normales » en somme. Est-ce vraiment un point positif ?

L'histoire nous balade dans une forme de « politique fiction » tout juste développé, dans une intrigue policière/espionnage au long cours à peu près inutile. Il reste finalement une intrigue familiale, l'histoire d'un homme à l'heure du bilan de sa vie.

Plus conciliant avec le reste du monde, Michel Houellebecq nous livre un roman peut-être plus intime et personnel. Un roman apaisé. Je suis un lecteur qui aime être choqué et j'avoue que le titre : anéantir et cet auteur promettait autre chose.

Je me demande si anéantir est en rupture avec le reste la bibliographie de Michel Houellebecq et cela me donne très envie de lire ses romans les plus polémiques, comme Sérotonine, La carte et le territoire ou autres. Des conseils peut-être ?
Lien : http://livrepoche.fr/aneanti..
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« une vie n'est jamais belle lorsqu'on considère sa fin »
Mon premier Houellebecq, et sans possibilité de comparaison oblige, je trouve que c'est un bon roman.
N'était-ce une dernière partie qui traîne en longueur, cassant de fait une dynamique de lecture jusque-là agréable. Très axé sur la politique et la sociologie de la France de notre époque, je ne l'ai pas trouvé " polémique " comme il a été reproché à l'auteur lors des parutions de ses derniers livres.
Cette histoire met en scène un certain Paul, qui entre dans la cinquantaine. Haut fonctionnaire de Bercy, à la suite de brillantes études supérieures, Paul vit en couple, dans un cossu appartement parisien. Il émerge à plus de huit mille euros par mois et est le conseiller spécial et fidèle de son ministre de tutelle; et sans doute prochain président de la République.
Fils d'un ancien employé des services secrets, dont la personnalité colle avec le métier. Paul est abasourdi lorsqu'il apprend que ce dernier vient d'être la victime d'un infarctus cérébral, et plongé dans le coma. Un événement qui perturbe bien entendu, tout autant le frère et la soeur de Paul : le premier, un artiste loin du cour de son frère aîné et la deuxième, une dévote mariée à un notaire du Nord de la France. Tous trois se retrouvent à l'hôpital, puis dans la maison de famille.
Mais ils n'en restent pas moins des adultes, avec leur personnalité et leurs soucis propres; les retrouvailles ne se font donc pas sans heurts et conflits.
Durant ce même laps de temps, des hackeurs débutent une série d'attentats qui inquiète les leaders du " monde libre "; après que ces individus dangereux aient fomenté et participé à des actes de nature terroriste, visant différents sites industriels occidentaux. La prochaine élection présidentielle qui se rapproche à grands pas en France : ça s'inquiète d'autant plus dans les hautes sphères du pouvoir en place.
Mais Paul, accaparé par l'évolution soudaine de sa vie (son couple défaillant, son père végétatif, son soi erratique..), décide de mettre en pause ses responsabilités lourdes, et ses ambitions assumées .
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Attention, j'adore Houellebecq (disons MH, ou plutôt mh) !! Je viens de vérifier : j'ai noté 5 étoiles tous ses bouquins, sauf un ou deux à 4,5. Mais là, il y a beaucoup d'éléments dérangeants. Pour commencer, l'épaisseur d'un livre est géniale quand on se régale, mais effrayante quand on s'ennuie et c'est malheureusement ce qui m'est arrivé avec "anéantir". Et au passage, pourquoi a-t-il refusé les majuscules, jusque dans son nom, c'est une subtilité… que je n'ai pas envie de creuser. En effet, d'autres interrogations me semblent plus importantes, à commencer par : pourquoi ce gloubiboulga? Je ne suis pas adepte de l'unité d'action/temps/lieu, mais quand même! Pêle-même: de la politique-fiction, des histoires de couples, des complotistes sataniques, du sexe (bien sûr, avec mh), des marques en veux-tu en voilà, des rêves obscurs, des militants anti-EHPAD (ou qqc comme ça, je n'ai pas bien compris), une campagne électorale, une dystopie (2027), des attentats, et un dernier rebondissement final inattendu dont je ne parle pas plus pour ne pas déflorer le dénouement.... Au secours! mh, c'est quoi ce truc? Reprends-toi! Fais-nous 5 ou 6 livres de 250 pages la prochaine fois STP au lieu de ce livre qui part dans tous les sens sans que rien ne se termine sauf.... Ou alors c'est ça le thème du livre? Que rien ne s'achève sauf la vie? Je reste perplexe, cette dernière hypothèse ne me satisfaisant pas non plus

PS: Ah! Un dernier détail! C'est quoi cette histoire que "par 2 points quelconques on peut faire passer un cercle mais ce n'est pas le cas des ensembles de 3 points..." (page 568) Ben si! Par 3 points passe toujours un cercle! La seule exception c'est quand ils sont alignés, encore que... si le rayon du cercle est infini, ça marche :-)
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