Silo, tome 1

On se laisse prendre par ce roman qui nous entraîne dans un futur très lointain mais qui pourtant nous fait frissonner tant il se balance devant notre nez comme une menace à notre mode de vie actuelle.

Dans ce Silo, la promiscuité renforce la hiérarchisation où la société est divisée en étages/strates, où une poignée de hauts placés cache des secrets non pour leur propre enrichissement ou leur propre compte mais pour le supposé bien de la communauté toute entière.

On suit avec beaucoup d'enthousiasme la descente aux enfers de l'héroïne qui se matérialise par une montée vers les premiers étages et le monde extérieur. On regrettera que cette héroïne soit si éloignée du personnage principal de la première partie qui promettait son lot de surprises et de rebondissements. Toutefois, on est toujours pressés de la retrouver.

L'auteur qui avait écrit une excellente nouvelle, au vu de son succès en ligne, a décidé d'écrire une suite et de rallonger le tout. Sauf que les descriptions à n'en plus finir qui n'apportent pas tant que ça à l'histoire plombent parfois un peu le rythme.

Enfin, beaucoup de questions restent en suspend mais c'est là la force du livre. Alors que tout est noir, sombre, codifié, étouffant, l'histoire se termine sur une bouffée d'oxygène qu'on n'espérait pas.

Le livre se suffit à lui-même car il laisse au lecteur tout le loisirs d'imaginer la suite. Pas sûre que je lirai la suite de crainte d'être plongée dans des déliements suscités par le marketing...

J'ai adoré le livre. Très bien écrit, on ne voit pas défiler les quelques 500 pages et on se surprend à en vouloir plus lorsque l'on ferme le bouquin.

Cependant, même si cette société dystopique est relativement bien écrite, j'ai trouvé que l'auteur n'allait pas au bout de ses idées. Il a certes décidé d'opter pour le parti pris de ne pas mettre en exergue un méchant particulier (on a quand même un personnage que l'on adore détester mais qui n'est fondamentalement pas méchant), ce qui évite de tomber dans la caricature, il aurait pousser un peu plus loin la dystopie. La souffrance des gens n'est pas suffisamment palpable à mon goût.

Il n'en reste pas moins que c'est un excellent livre que je recommande.

Oui, dommage que le début prometteur et enthousiasmant cède la place à un parcours convenu à travers ledit silo.

On sait à peu près ce qui va se passer et ce qu'on ne savait pas devient limite à se marrer.

Laissant d'ailleurs une fin qui personnellement m' a interpellée mais je ne veux pas dire pourquoi car il mérite malgré tout d'être lu ,et aurait mérité je pense d'être raccourci ,les allées et venues dans les escaliers étant interminables .

ce n'est pas mon genre de lecture prefere.le rythme est bon,les persoonages credibles, l'histoire est soutenue.je suis curieuse d'imaginer la fin. je vous en dirai plus a ce moment. c'etait une recommandation du magazine Figaro

Je ne lirai pas les 2 autres tomes

Très bon livre. Un huis clos qui s'apparente par certains côtés à un polar. J'ai passé un très bon moment et je l'ai dévoré.

Dans un futur post-apocalyptique, nous suivons les aventures de quelques milliers de personnes survivantes. L'air au dehors est désormais irrespirable, nos héros vivent donc dans un silo de 144 étages creusés dans le sol.
La société est régie par une poignée d'individus qui habitent les étages les plus élevés et tout est réglementé: qui on doit aimer, quand et combien d'enfants on doit avoir, quel métier on doit exercer ... Pour un peu qu'on ne soit pas d'accord on est envoyés au "nettoyage" : dehors avec une combinaison pour se protéger des toxines, on doit nettoyer les capteurs qui renvoient les images de l'extérieur et on est condamnés à une mort sûre (même les combinaisons ne résistent pas longtemps aux effets de la pollution).
Le livre démarre avec le "nettoyage" volontaire du shérif Holston et la nomination de Juliette à sa place.

Au bout d'une cinquantaine de pages j'était accro !! Et pourtant la SF n'est pas vraiment ma tasse de thé.
Ce n'est pas un livre qu'on peut lire en deux soirées, on se pose, on s'installe, on rentre dans le silo, on est dedans avec eux pour un petit moment et on a du mal à revenir sur terre quand les tâches de la vie quotidienne nous arrachent à la lecture.

Vivement le tome 2 ( je souhaite aux habitants du silo que quelqu'un à l'intérieur aie l'idée de construire un monte charge !! )

L'intrigue débute sur le personnage du Shérif qui fait le choix d'aller volontairement au nettoyage. Silo est une communauté d'individus qui vit dans un bunker enterré, lorsqu'une personne commet une infraction ou demande à sortir, il est envoyé au nettoyage. La cafétéria la plus proche de la surface dispose d'un grand écran avec vu sur les collines désolées d'un monde devenu toxique. Cet écran a pour but de rappeler aux habitants du silo que la surface est reste nocif. Régulièrement une personne est envoyé au nettoyage, le nettoyage consiste à laver les caméras extérieurs afin que l'image donnée à la cafétéria reste fidèle à l'environnement du dehors. Seulement, l'issue du nettoyage est fatal, forcement puisque l'air extérieur est irrespirable... Mais voilà le shérif décide de sortir, il veut voir la surface par lui même, voir ce que sa femme a voulu voir quelques années auparavant.
Le shérif mort, l'adjoint et la maire décide de trouver un remplaçant. Ils miseront sur Juliette, une jeune femme de caractères et travaillant aux machines aux derniers étages du silo. Cette partie va donc nous permettre de faire connaissance avec le silo, son fonctionnement, sa mécanique sociale.


exemple de bunker enterré
J'ai vraiment eu une lecture très plaisante de ce livre malgré quelques points qui m'ont proprement agacée. La première partie du roman est assez plaisante et se lit très vite. Par contre à un moment l'auteur aborde toute une partie technique sur la machinerie nécessaire au bon fonctionnement du silo : génératrice, forage eau et pétrole, extractions minières, filtrage etc. (La suite sur le blog)
Lien : http://laprophetiedesanes.bl..