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Dès que je tombe sur un titre D Hubert que je n'ai pas lu, zouu direct dans le sac, je ne réfléchis même pas et en l'occurrence, cette fois-ci, j'ai de nouveau fait une bonne pioche. J'ai été embarquée dans un superbe conte dépeignant des thématiques tellement d'actualité : la surconsommation, le matérialisme ... C'était surprenant, criant de vérité, très beau graphiquement et je ne savais pas qu'un autre tome existait (à réserver!!) car l'histoire se suffit à elle-même.
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L'histoire se déroule dans la ville imaginaire de Solidor. Illian, jeune apprenti sculpteur, a véritablement un don pour travailler le bois. Il est en apprentissage chez maître Koppel, un homme pingre qui l'exploite.

Dans la ville, le marché aux oiseaux exotiques est incomparable : « (...) dans la ville elle-même, l'oreille était éveillée à chaque pas par mille trilles différents, mille roucoulements et arpèges. En effet, peut-être en raison de l'aspect ingrat des volatiles locaux, les habitants de Solidor avaient développé une vraie passion pour les oiseaux exotiques, et chaque maison se devait de comporter au moins une cage, avec au moins un oiseau. On les faisait venir de partout, et le grand marché de Solidor était justement célèbre pour le choix incomparable qu'offraient ses oiselleries. C'était un éblouissement de couleurs et de sons au milieu des cris des vendeurs qui cherchaient à capter l'attention du chaland. On y trouvait des rossignols, des alouettes lulu et des chardonnerets, toutes sortes de canaris et de perruches, des évêques de Brisson et des cardinaux, des grives musiciennes et des oiseaux moqueurs connus pour imiter les autres oiseaux, et mille autres encore. »

Émerveillé par les chants des oiseaux, Illian, qui passe ses journées à fabriquer des cages, se désole de ne pas avoir assez d'argent pour avoir un oiseau à lui. Il décide alors d'en sculpter un en bois. Mais ce geste, en apparence anodin, va considérablement transformer l'ambiance de la ville.

Il y a aussi Flora, douce et réservée, fille de maître Koppel. Mais Illian ne sait que penser. Pourquoi une fille de sa condition s'intéresserait à lui ?

Ce joli récit poétique a l'allure d'un conte. Je ne connaissais pas l'illustratrice Gaëlle Hersent. J'ai énormément aimé ses dessins qui plongent le lecteur dans une époque passée, à cheval entre le Moyen Âge et la Renaissance (d'après les décors et les habits des personnages). L'architecture et les paysages m'ont fait penser à l'Espagne médiévale. On ne peut qu'aimer le personnage d'Illian, un jeune garçon doux et rêveur. On retrouve la sensibilité D Hubert dans cette oeuvre.

La suite dans le second tome...
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Très déçu. le scénario est a peine original, le déroulé conforme de la 1ère à la dernière page à ce qu'on attend. Je me demande d'ailleurs comment on peut en faire plusieurs tomes.

Le dessin et la couleur sons sans saveur.

J'ai apprécié le lettrage.
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C'est une BD qu'on m'a offerte et je suis ravie de l'avoir eu en cadeau, elle est magnifique ! Tant l'intrigue que les illustrations m'ont charmés. J'ai aimé la douceur que ce dégageait de celles-ci.
Quant à l'histoire, elle permet de se poser des questions sur l'art, la nature et l'importance des possessions.
J'aimerais lire la suite !
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Des illustrations magnifiques pour une ode à l'art et à la nature. J'ai beaucoup aimé, j'adore en général cette collection et aussi le scénariste donc ça ne pouvait que fonctionner. La douceur de caractère d'illian est touchante, on s'attache beaucoup à lui
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C'est une bd, et pourtant elle nous transporte dans son univers, son atmosphère, comme un roman. Une bd atypique donc, qui, pour moi, a fait un sans faute.
Les illustrations sont superbes, l'histoire l'est tout autant, la morale.. je vous laisse la découvrir. Il me tarde d'ouvrir le tome 2
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Véritable coup de coeur pour ce conte philosophique et artistique.
Les thèmes très actuels du matérialisme, de l'exploitation, des effets de mode, de la nature y sont traités tout en subtilité, en justesse, sans violence.

En quelques mots : il était une fois, dans la ville lointaine de Solidor, un jeune apprenti, Illian, sculpteur au talent incomparable, amoureux de la nature et de ses oiseaux.
Pas assez fortuné pour avoir son propre oiseau, comme chaque famille de la ville, il va sculpter un rossignol si réaliste et vivant, qu'il va à la fois changer sa vie et celle des habitants de Solidor…

Les textes sont d'une extrême poésie en harmonie totale avec le dessin tout en finesse. Les couleurs, les jeux de lumière sont d'une réelle beauté.
Enfin, même si ce tome 1 est d'abord et avant tout un album de mise en situation, les 92 pages nous transportent sans interruption dans ce pays lointain.
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La ville de Solidor, bâtie à l'extrémité d'une presqu'île et séparée du reste du monde par de hautes montagnes, vit isolée. Si la campagne environnante recèle d'espèces particulières, les oiseaux, quant à eux, sont pour la plupart aphones. Aussi, les habitants se sont-ils tous passionnés par toutes sortes d'oiseaux exotiques, qu'ils font venir de partout, dont les chants résonnent dans toutes les rues mais aussi dans toutes les maisons. Un véritable éblouissement de couleurs et de mélodies... Illian est un jeune apprenti qui travaille pour Maître Koppel, illustre fabricant de cages à oiseaux. Pourtant passionné par tous ces volatiles, le jeune homme ne peut malheureusement pas en posséder, son maître ne lui payant que le gîte et le couvert en échange de son travail, même si les magnifiques cages aux sculptures fines se vendent très bien. Alors que, le soir venu, Koppel compte la recette du jour, Illian, lui, apporte la dernière touche à un petit rossignol qu'il a sculpté dans un rebut de bois tendre, à défaut d'avoir un oiseau vivant. Malheureusement, Koppel le surprend et le traite de voleur. Mais lorsque Flora, sa fille, dont Illian est secrètement amoureux, est émerveillée par l'oiseau sculpté, le maître lui demande de sculpter d'autres rossignols, d'autant que les commandes affluent...

Ce conte nous emmène à Solidor, il y a fort longtemps, une petite ville atypique peuplée de milliers d'oiseaux exotiques qui font le bonheur de tous ses habitants. En particulier Illian qui, à force de les admirer, finira par sculpter un rossignol plus vrai que nature. Malheureusement, sans se douter des conséquences, à ses yeux désastreuses, que cela va entraîner. Bien que situé en des temps fort lointains, ce conte aborde, étonnamment, des thèmes très actuels tels que les effets de mode, l'exploitation, la consommation de masse, le matérialisme... Les personnages, travaillés et fouillés, sont magnifiquement dépeints. Qu'il s'agisse de Kopper, un artisan manipulateur et profiteur, d'Illian, jeune apprenti exploité pour qui l'on éprouve, dès les premières pages, une infinie tendresse, de par sa sensibilité et son empathie, Flora, une jeune femme timide qui n'ose tenir tête à son père, ou encore les oiseaux, véritables personnages à part entière. Il se dégage de cet album une véritable délicatesse, une certaine poésie, une harmonie éclatante et une profonde humanité. Les dialogues, intelligents, laissent place, parfois, à des silences lourds de sens. Graphiquement, Gaëlle Hersent fait montre d'un travail original et vivant, empreint de poésie et de liberté. Sans ambages, ses planches sont de toute beauté, des visages très expressifs aux pleines pages époustouflantes.
Une fable profonde, intemporelle et bouleversante...
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Et c'est une très belle découverte pour cette BD ! Je n'en attendais pas grand chose, les dessins ne m'attiraient pas plus que cela mais la couverture m'a intriguée quand j'étais à la bibliothèque.

Tout d'abord, l'histoire parle de choses bien plus profond que ce que je pensais. On retrouve comme thème : le fait de profiter des autres, le talent, la beauté, les changements, la différence de classe sociale,… Que des thèmes forts et pas toujours positifs mais qui permet pas mal de réflexions. J'ai eu beaucoup d'empathie pour Illian.

L'histoire est belle si on la regarde en entier mais j'ai eu beaucoup de pincements au coeur. C'est comme la vie réelle, rien n'est tout beau ou tout juste…

Les illustrations sont très travaillées. La plupart du temps, on est dans des tons bruns et beiges mais certaines planches sont plus colorées. Ce sont les toutes dernières planches que j'ai préféré.

Un 2e tome est sorti fin août, je suis très curieuse de pouvoir le lire, mais on peut très bien s'arrêter à la fin du 1er tome. D'ailleurs la fin est très belle et poétique.
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Il était une fois... un jeune artisan sculpteur (futur artiste ?) maltraité/exploité par son patron.
Petit réconfort : la fille du maître semble faire les yeux doux au jeune homme. Mais il doit se tromper, Illian : il "n'est rien", lui.
Saura-t-il trouver grâce à ses yeux en devenant "quelqu'un" ?*
Pour le savoir, lire le prochain numéro.
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Une semaine après lecture des deux opus jusqu'à l'indigestion, je dois les reprendre, pour trouver autre chose à dire que : très beau, ça saute aux yeux, à la limite du chichiteux... mais ch!ant, et tellement convenu.
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Les clichés qu'on y trouve, en vrac : l'art, le mérite, les méchants/les gentils, les riches et leurs signes ostentatoires de luxe, les dégâts de la mode, la nature...
Les décors sont soignés, détaillés, joliment colorés, tandis que les visages sont, à seconde vue, plutôt ingrats et lourds.
Quant à l'histoire, c'est un conte pour enfants, pauvre en regard de celle de 'Peau d'homme' (Hubert & Zanzim) et du réjouissant/délirant album 'L'Ile aux femmes', des mêmes auteurs.
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Merci à Babelio et aux éditions Soleil pour cette MCS à laquelle je n'ai pas su résister.
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* Ce passage m'a rappelé une arrogance présidentielle que je vomis.
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