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4,03

sur 7587 notes
Grand classique de la littérature française pour ne pas dire mondiale.

Victor Hugo, écrivain et humaniste, remets en cause le système judiciaire de son époque.

Il met en lumière l'attrait généré par la mise à mort de prisonnier, réfutant la mise en pratique de la loi du talion.

J'ai découvert cet ouvrage au Collège. Il est donc en accessible dès 12 ans.
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J'ai découvert "Le dernier jour d'un condamné" de Victor Hugo, et j'ai été agréablement surprise.

Je redoutais un plaidoyer contre la peine de mort, mais j'ai été carrémenr happée par ce roman.

Il retrace les derniers jours d'un homme condamné à mort, comme dans un journal intime.

L'absence de détails sur son crime renforce la puissance du récit, mettant en lumière la cruauté de la condamnation. On ne sait pas ce qu'il a fait de frave pour mériter cette punition.

La plume de Hugo, ajoute une dimensiom de débat et une simplisité qui donne accès a cette lecture à tous. Elle esr brève et sobre et nous permet de nous interroger sur le sens de la peine de mort, encore actuelle dans certains pays aujourd'hui
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Une fois de plus, mon fils m'amène à lire un roman vers lequel je ne serais pas allée naturellement ! Et pourtant, j'en ai lu plusieurs d'Hugo !
J'ai trouvé que le descriptif de cette journée était plutôt réaliste. Ce qui m'a le plus marquée, c'est qu'on ne sache jamais pourquoi il est condamné à mort, preuve, s'il en est besoin, que le noeud du problème ne se trouve pas là !
Et j'ai aimé aussi que ça fasse réfléchir mon fils !
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Un court texte pour partager la torture mentale du narrateur, prisonnier à Bicêtre, face à ses derniers jours qui s'écoulent vers une issue inéluctable. Des montagnes russes émotionnelles faites de terreurs et d'espoirs, de colère et de résignation, ponctuées par la peine intime, comme celle, inénarrable, de se voir inconnu aux yeux de son enfant. Il alterne entre des récits rétrospectifs de sa « vie d'avant » et des cinq semaines écoulées depuis l'issue de son procès, et des réflexions sur le vif de cet ultime jour.
À 27 ans seulement, l'auteur n'a pas cherché à nuancer, à excuser son narrateur dont nous ne saurons rien du crime (si ce n'est qu'il a fait couler le sang), à nous apitoyer sur le sort d'un innocent, à ouvrir la discussion sur la nature du crime et la gradation du châtiment : la peine de mort est intolérable, point. « La plaidoirie générale et permanente pour tous les accusés présents et à venir » : ainsi Victor Hugo présentera son texte dans la longue préface de 1832 dans laquelle il explicite sa position, détaille le contexte d'écriture de ce livre et combat les arguments pour le maintien de la peine de mort.

Au-delà du cri d'indignation contre l'utilisation persistante de la guillotine, il raconte, dans des scènes qui résonnent avec Les Misérables, l'horreur du bagne, de l'enchaînement des prisonniers condamnés à partir pour Toulon, le ferrage des galériens – sort terrible derrière les bravades – et il évoque la difficile réinsertion qui ramène au crime. Les dernières pages, révoltées, approchent la foule, excitée à l'idée de ce spectacle macabre, du sang qui s'apprête à couler.

Même s'il ne m'a pas emportée autant que les pavés d'Hugo – peut-être de par sa brièveté, peut-être à cause de l'absence des descriptions dans lesquelles Hugo excelle, de sa narration aux élans sublimes, de ces passages qui emportent, fascinent, émerveillent, bouleversent par la précision des mots –, c'est un texte passionnant et juste, des mots précis qui disent tout en peu de pages, un concentré de colère contre un système barbare.

Un texte universel et empathique qui ne parle pas d'un homme, mais des souffrances psychologiques engendrées par la peine capitale. Un texte qui questionne le droit de vie et de mort et qui sonne toujours incroyablement juste.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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Le débat est à son comble à chaque fois qu'on prononce cette phrase ?

Matthieu est tu pour la peine de mort ?
Où en général est tu pour ou contre la peine de mort ?

Ma réponse !

Honnêtement sans vous le cacher oui je suis pour ! Justement le dernier jour d'un condamné m'a permis de réfléchir sur la réelle question.
L'histoire en elle-même peut toucher plus d'un nous n'avons pas l'identité du condamné on sait juste qu'il y a une fille de 3 ans une femme et une mère de 68 ans !
Et il est poète !

Tiens comme c'est surprenant !

Ce personnage m'a interpellé car je me mets un peu dans la peau du personnage qui est véritablement condamné. Et si c'était moi ?

Les descriptions que le condamné est belle mais très vite ennuyeuse le dialogue est évidemment monotone la plupart du temps et il se parle à soi même.
Les métaphores qu'il fait sont belles mais je me suis un peu vite ennuyé... J'aurais cru à plus d'émotions mais non...
Je suis condamné moi aussi à recevoir des coups de reproches bah tant pis !

Cependant je n'ai toujours pas changé mon avis sur pour la peine de mort !
Aller qu'on condamne pour diffamation !
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Des frissons. C'est ce que j'ai pu ressentir à chaque pages .
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas été aussi surpris par un livre (et je mis attendait à la simple vu du nom de l'auteur !).Dans ce livre ou plutôt dans ce chef d'oeuvre ,surnom qu'il mérite et qu'il est ! Je ne m'attendais point à ce qu'on creuse aussi loin sur des questions existentielle qui d'habitude, ne nous viennent pas à l'esprit quand on pense au sujet qui fit polémique et qui continue encore de déchaîné les foule. Je pense qu'on ne peut qu'aimer ce livre car ne pas l'aimer serait un grand manque d'empathie auprès d'être vivant étant destiné à subir l'une des plus grandes atrocités qu'il soit : la peine de mort, et dans le cas présent, la décapitation ... Malgré tout les apreori que je pouvais ressentir vis à vis de ce livre, j'en reste encore sous le choc, choc d'une histoire aussi émouvante qu'angoissante .Pour finir cette critique en tout simplicité, j'ai trouvé cette oeuvre époustouflante et je la recommande pour tout le monde (petit ou grand), c'est un livre à lire une fois dans sa vie .
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Plus de 150 ans avant l'abolition de la peine capitale en France, Victor Hugo rédigeait ce texte poignant, mettant en exergue les souffrances psychologiques des condamnés à mort, dans l'attente de leur exécution.

Fervent abolitionniste, Victor Hugo fait le choix de ne dévoiler que très peu d'informations sur cet homme qui va bientôt mourir.
On sait qu'il est coupable d'avoir pris la vie "d'un autre" et qu'il laisse derrière lui une mère, une femme et une fille.
Son identité et les circonstances du crime qu'il a commis ne sont pas détaillées. Ce n'est pas l'objet du livre. L'enjeu de ce texte est de dénoncer le recours à la peine de mort.

Au fil des lignes, le lecteur n'a d'autre choix que de compatir au sort de cet homme, qui dévoile ses pensées, ses questionnements, ses regrets, ses souvenirs.
Plus le couperet se rapproche, plus la tension monte. le condamné passe par toute une palette d'émotions : l'angoisse, la peur, l'espoir...
Il sait qu'il va bientôt mourir. Il est pourtant en bonne santé. C'est la justice qui l'a décidé.

A cette époque, une loi entrée en vigueur en 1791 prévoit que "tout condamné à mort aura la tête tranchée".
Autrefois réservée à la noblesse, la guillotine se démocratise, garantissant une exécution rapide et sans douleur.
Qu'importe le moyen utilisé, lorsque la justice condamne un homme à mourir, elle le condamne aussi à la souffrance.
Il faudra attendre 1981 pour que la loi contre la peine de mort soit adoptée, après un célèbre discours de Robert Badinter.

Un texte fort et engagé publié en 1829 alors que Victor Hugo avait seulement 27 ans.
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Formidable plaidoyer contre la peine de mort qui aura inspiré Robert Badinter plusieurs années après. Nous ne savons pas qui est ce condamné à mort, nous ne savons ce qu'il a fait et tout cela importe peu. Nous sommes simplement lecteur-spectateur de ses derniers jours de vie et nous sommes parfois terriblement secoués par ses réflexions, ses pensées.
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La lecture de ce récit est bouleversante, glaçante, saisissante de vérité… A travers chaque mot, chaque phrase, chaque ligne on ressent non seulement tout le talent d'écrivain de Victor Hugo mais également tout le courage qu'il lui a fallu pour écrire le témoignage poignant des derniers jours d'un condamné. Et que dire de plus ? Les ressentis sont exprimés dignement, l'homme est seul, face à sa conscience, enfermé dans sa geôle dans l'attente du jour funeste de son exécution macabre, de sa mort atroce…
Ses dernières pensées, ses états d'âme, ses espoirs déçus, ses cris désespérés, ses appels à la pitié résonnent comme le testament d'une vie cruellement écourtée. Enregistrées dans une liasse de feuillets, jaunis par le temps, Victor Hugo les a retrouvées, s'en est emparé et s'en est fait l'écho aux yeux du monde.

Farouche opposant à la peine capitale, Victor Hugo n'aura malheureusement pas connu son abolition. Pourtant, je suis certaine que l'esprit de Victor Hugo était présent à l'Assemblée Nationale le 9 octobre 1981, le jour où Robert Badinter, ministre de la Justice de l'époque, a porté par son engagement et son discours, le projet de loi abolissant la peine de mort. Fervents humanistes et défenseurs acharnés de la vie, désormais les âmes de ces deux grands hommes vont être réunies pour toujours… et Robert Badinter, dont les obsèques se sont déroulés le 14 février 2024 place Vendôme à Paris, ira bientôt rejoindre Victor Hugo au Panthéon.
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Je n'avais jamais lu Hugo, au collège et au lycée c'était plutôt Zola et Balzac.
J'ai choisi de commencer par le dernier jour d'un condamné car avec le décès de Robert Badinter, il était d'une actualité évidente.
ce court monologue, d'environ 120 pages, m'a clairement pris aux tripes surtout à la fin. Il devrait être lu par tous nos ados.
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