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A la bibliothèque, j'ai emprunté les cinq tomes que composent la série de mangas : Zéro pour l'éternité, qui est adapté d'un roman.
Kentarô est un étudiant désabusé, peu motivé par les études ou la vie.
À la demande de sa soeur Keiko, journaliste et jeune écrivain, il va se plonger dans son passé familial... mais aussi dans celui de son pays !
En effet, Kyûzô Miyabe, son grand-père, était aviateur au sein de l'armée japonaise.
Ce dernier mourut en tant que kamikaze quelques jours avant la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Mais était-il un héros ou un lâche ?
Ce premier tome est très intéressant.
Il met à l'honneur un avion, le Mitsubishi A6M : chasseur-bombardier japonais léger embarqué utilisé par la Marine impériale japonaise de 1940 à 1945 (source : wikipédia). Ainsi que les pilotes de ces avions.
Nous découvrons deux japonais : Kentarô, un étudiant désabusé, et sa soeur Keiko, jeune journaliste.
Ils ont appris au décès de leur grand-mère que leur grand-père n'était pas leur grand-père biologique ! En effet, leur vrai grand-père était aviateur dans l'armée japonaise et serait mort en kamikase.
Alors que cela laisse Kentarô indifférent au premier abord, il accepte néanmoins d'enquêter avec sa soeur pour en apprendre plus sur ce mystérieux grand-père. Ce qu'ils vont découvrir au premier abord n'est pas ce à quoi ils s'attendaient...
J'ai apprécié les dessins, qui sont vraiment précis. Certaines scènes sont très parlantes, notamment dans les airs.
L'histoire est captivante, il est très intéressant de se faire sa propre opinion sur cet homme.
Pour vous, est ce un terroriste ou un héros ?
La question se pose, même si l'époque était différente de la notre.
Dans ce premier tome j'ai pris plaisir à découvrir avec les deux jeunes japonais l'histoire de leur grand-père à travers notamment le témoignage d'un ancien pilote, qui volait dans la même unité.
Je suis contente de l'avoir emprunté, surtout que la série est courte, seulement cinq tomes.
Pour ce premier tome, qui annonce une série très prometteuse, je mets la note de cinq étoiles.
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Kentarô Saeki, 26 ans, a renoncé à passer le concours national de la magistrature. Sa copine l'a quitté, il n'a plus goût à rien et passe ses journées enfermé à ne rien faire, sans le moindre but.
Mais tout cela va changer : le jour où sa soeur , Keiko, lui propose de l'aider dans ses recherches sur leur grand-père qui a été kamikaze pendant la Seconde Guerre mondiale.
Après quelques recherches "papier", le frère et la soeur vont interroger un vétéran qui a connu leur grand-père.

J'ai trouvé ce premier tome vraiment intéressant. Peut-être est-ce parce que cette série est adaptée d'un roman que l'on échappe au tome d'introduction plan-plan. Toujours est-il, ce voyage dans le passé ne bouleverse pas seulement Kentarô et Keiko, car on plonge à la fois dans un sujet tabou pour la famille des deux personnages, mais aussi dans un sujet que le Japon préfère éviter...
De plus les graphismes très précis font oeuvre de reconstitution historique superbe. Quel décalage entre ces heures d' "héroïsme", forcé ou non, avec l'image qu'il en reste au moment des recherches des Saeki.

Je n'ai qu'une hâte : engloutir les 4 tomes suivants !
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Kentarô est un NEET, un célibataire sans emploi ayant arrêté ses études. Un jeune qui passe son temps à ne rien faire et a du mal à se voir un avenir. Quand sa soeur lui propose de faire des recherches sur leur grand-père mort au cours de la seconde guerre mondiale, Kentarô accepte du bout des lèvres. Dès le début de son enquête il découvre que ce grand-père a perdu la vie au cours d'une mission suicide. En rencontrant un des derniers pilotes encore vivant ayant connu son aïeul, il comprend que ce dernier était tout sauf un héros.

J'avoue que j'y suis allé à reculons. Un manga sur les kamikazes japonais, pas vraiment mon truc. La surprise fut d'autant plus belle. Adaptée d'un roman, cette histoire met en lumière la difficulté pour la jeunesse nippone actuelle d'accepter le passé guerrier de l'archipel. Elle montre aussi à quel point la société a toujours du mal à se considérer à la fois comme victime de la bombe et complice de la folie du Reich. Et puis l'on découvre que nombre de Kamikazes n'étaient pas habités par une quelconque fierté et que leur sacrifice, loin de relever du courage, était souvent dicté par un ordre de la hiérarchie auquel il était impossible de ne pas se plier. Des hommes comme les autres et non des ultranationalistes prêt à tout pour la prospérité éternelle de leur pays (le fameux cri « banzaï » signifie « prospérité éternelle »). Autre thème abordé par ce manga, l'attentat du 11 septembre au cours duquel les djiadistes d'Al-Qaida furent qualifiés par les médias de kamikazes. Une appellation inadmissible pour les japonais tant l'attitude des kamikazes de la seconde guerre mondiale n'avait pour eux strictement rien à voir avec celle des terroristes.

Une lecture passionnante qui insiste sur la difficulté pour le Japon d'aujourd'hui de faire sereinement son devoir de mémoire. Trois autres tomes sont parus (la série en comptera 5 en tout) et je vais me faire un plaisir de tous les découvrir.
Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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Agréablement suprise par ce début de série.

Kentarô et Keiko se lancent dans des recherches sur leur grand-père maternel, disparu durant la Seconde Guerre mondiale, kamikaze aviateur. En rencontrant une ancienne connaissance de cet aïeul inconnu, ils découvrent une facette bien sombre et mystérieuse de Kyûzô Miyabe.

Fort, profond, émouvant, ce premier tome donne vraiment envie de se plonger dans cette histoire de famille et d'en savoir plus sur les fameux kamikazes. On retrouve niveau narration un univers proche des 3 Adolf de TEZUKA même si le dessin est beaucoup plus actuel à l'image de ce que peut faire TANIGUCHI. Une petite série dont je vais chercher les tomes suivants et par laquelle je vais me laisser porter.
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Kentaro, jeune homme de 26 ayant plus ou moins abandonné ses aspirations, et Keiko, sa soeur journaliste, se découvrent un grand-père meurt dans une "mission spéciale" en 1945. Ce qui signifie qu'il a jeté son avion, un zero, sur un porte-avion américain. Pour en savoir plus sur lui, ils vont essayer de retrouver des anciens combattants qui pourraient les aider.
Ce manga en 5 tomes aborde une question qui reste sans doute encore assez taboue dans la société japonaise : la guerre et surtout le sacrifice, plus ou moins volontaire, de jeunes pilotes de l'armée japonaise. L'histoire offre une vision très large du grand-père des protagonistes, qui ne faisait pas l'unanimité et de la guerre : sa volonté, son envie, c'était de survivre pour retrouver sa femme et sa fille. Cette volonté, il l'a transmis à tous les hommes qui se sont retrouvés à son contact ; et c'était très très mal vu par l'administration de la guerre.
L'auteur ose une critique très acerbe du rôle des journaux avant la guerre (depuis le début du 20è siècle jusqu'en 1945) et une vision très intéressante des kamikazes, par l'un des anciens combattants. Les terroristes aujourd'hui sont souvent comparés aux kamikazes de la Seconde guerre mondiale : sacrifice, exaltation de la patrie. Or pour lui, les "aspirants" kamikazes étaient obligés de présenter les choses comme cela : courrier et journaux intimes surveillés par la censure, volonté de rassurer les proches en offrant une image sereine au moment de la mort... Et surtout, c'était des soldats contre des soldats et non pas contre des civils innocents. C'est une analyse que l'on set pas obligé de partager mais qui à le mérite de présenter le problème sous un jour nouveau, peu connu en Occident (rappelez vous, le Japon était allié à l'Allemagne nazie).
C'est aussi une histoire de courage, de bravoure, de fraternité et d'amour. de courage de bravoure et de fraternité parce que tout cela se déroule pendant la guerre, entre des hommes que tout sépare. D'amour, parce qu'il veut revenir pour sa famille. Et c'est aussi une histoire pour tous les amateurs d'avions : les scènes dans le ciel sont bluffantes.
Et en prime, un petit twist à la fin !
Vraiment, un manga d'une très très bonne qualité, tant dans les dessins que dans l'histoire, en traitant un sujet difficile de manière courageuse et non manichéenne. Je crois qu'il peut faire avancer la compréhension des actes de ses hommes, prêts au sacrifice ultime.
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J'ai rarement lu une oeuvre aussi instructive et subtile sur un sujet que nous avons oublié peu à peu. Durant les derniers mois de la Seconde Guerre Mondiale, les Japonais totalement acculés ont lancé des kamikazes sur les navires de guerre américains. Aujourd'hui, après les attentats du World Trade Center, le terme kamikaze a prit la consonance terroriste jusque dans la société japonaise. La honte et l'oubli prédominent. Pourtant, l'époque n'était pas la même...

Le récit a de quoi nous passionner : des petits-enfants qui n'ont connu que très récemment l'existence de ce grand-père veulent enquêter pour en savoir plus. Etait-ce un lâche ou un terroriste ? Etait-ce un héros comme tout le monde le prétend ? La découverte se fera au fil des témoignages que les petits-enfants vont rassembler près de 60 ans après la fin de la seconde guerre mondiale. Or, nous verrons après le premier tome que ces témoignages des vétérans diffèrent quelque peu.

La force de ce manga est de mettre en parallèle un jeune contemporain totalement désoeuvré avec son grand-père qui a vécu dans une époque plutôt difficile qu'on aurait du mal à imaginer. Bref, on va enfin découvrir la vérité au sujet de ces aviateurs au service de la marine impériale japonaise.

On est très loin des clichés habituels car ce grand-père sera plutôt un homme complexe, aux multiples facettes, bien loin de l'image que son petit-fils s'en faisait. Pour le lecteur, c'est l'occasion de revenir sur des aspects de la Seconde Guerre Mondiale comme la bataille du Pacifique. Bref, un manga à découvrir absolument car loin devant les autres.
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Après plusieurs échecs à son concours de la magistrature, Kentaro s'est peu à peu démotivé à avoir une vie active. Alors qu'il passe ses journées à traîner chez lui, sa soeur Keiko, auteur freelance, le contacte pour lui proposer un petit travail de recherche. Appâté par la rémunération proposée plus que par le sujet, le jeune homme va devoir entreprendre des recherches sur son grand-père qu'il n'a pas connu, Kyuzo Miyabe. Cet homme dont ils ont appris l'existence sur un tard était en fait un pilote de l'armée japonaise qui est mort à 26 ans dans un vol kamikaze. Un de ces fameux héros de la patrie dont les japonais sont si fiers.

Cette nouvelle série qui comptera 5 tomes nous propose un sujet particulièrement intéressant. Nous avons tous entendu parlé de ces pilotes qui ont sacrifiés leurs vies en lançant leurs avions sur l'ennemi pendant la seconde guerre mondiale mais que savons-nous réellement de leur histoire ? A travers l'enquête de Kentaro et de Keiko, nous allons découvrir le parcours de l'un d'eux. La première étape de leurs recherches les conduit auprès d'un ancien camarade du grand-père, toujours vivant mais au bras amputé. Loin de faire l'apologie de ce dernier, il dénonce au contraire sa pleutrerie et laisse couler son amertume. Évoquant son propre passé, on découvre un homme malmené par la vie qui, ne croyant plus en sa propre valeur, avait décidé de s'engager dans l'armée pour que sa mort est au moins du sens. En face, alors que Keiko est attentive et s'interroge sur la différence entre kamikaze et terroriste, Kentaro s'impatiente avant de se pencher sur les choix de vie de son grand-père qui le renvoie à sa propre existence.

Loin d'être une oeuvre patriotique et nationaliste, Zéro pour l'éternité offre une vision extrêmement réaliste sur les pilotes kamikazes et sur leur époque. Alors qu'on s'attend à voir des hommes exaltés pour leur pays, le grand-père et son camarade présente au contraire un aspect plus complexe de cet engagement suicidaire. Les deux hommes, très différents, semblent avoir des visions très opposées dans leur engagement. L'un cherche à rester en vie à tout prix et meurt à 26 ans, tandis que l'autre prêt à se sacrifier se voit avec honte vieux et handicapé. Lequel est un héros ? le souhait de certains de revenir en vie fait-il d'eux des lâches ? Peut-on les comparer à ces kamikazes terroristes qui se sont abattus sur le World trade center ? Les parents de ces derniers dont on loue l'abnégation peuvent-ils éprouver de la peine sans culpabilité ? Faisant fi des idées reçues, les auteurs s'attachent au contraire à expliquer et à poser les bonnes questions. Malgré les apparences, on comprend que le sujet reste quelque peu tabou et qu'il est difficile pour les rescapés d'en parler, leur "survie" étant vu comme un déshonneur. On sent qu'un vrai travail de mémoire est encore à effectuer. L'attitude ennuyée de Kentaro est d'ailleurs notable et reflète certainement celle des japonais de son âge totalement ignorants et en décalage avec leur histoire nationale.

La mise en images de cette histoire n'est pas sans défauts. L'intrigue est un peu longue à démarrer, la narration en flash-back n'est pas toujours bien rythmé, la personnalité des petits-enfants n'est pas franchement développé et le dessin plutôt rond des personnages manque un peu de caractère. Pour autant, je ne peux que vous conseiller cette série. le sujet et la vision originale sur les pilotes kamikazes, loin des cadres officiels japonais, valent à eux seuls le détour. D'un autre côté, les scènes d'aviation sont particulièrement bien rendues et plairont aux fans du genre. Quelques pages explicatives à la fin du livre complètent le récit par des informations historiques non négligeables.

Inspiré d'un roman de Naoki Kyakuta, Zéro pour l'éternité s'avère une découverte plus qu'intéressante qui apporte un autre regard sur les pilotes japonais et sur le patriotisme exacerbé de l'époque.
On se doute que cette enquête familiale servira de déclencheur dans la vie de Kentaro, aussi, j'espère que la suite donnera plus d'ampleur et de consistance aux personnages et permettra à ce titre de devenir une référence importante sur le sujet. Un titre à suivre donc !
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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En feuilletant les mangas de ma médiathèque, je suis tombée sur Zéro pour l'éternité qui traite un sujet historique, dur et intéressant: les kamikazes. Alors, évidemment, je l'ai pris.
On suit Kentarô, un jeune homme assez flemmard qui passe ses journées sur son matelas à roupiller tranquillement. Un beau jour, sa soeur Keiko qui est une journaliste lui propose un petit travail, faire des recherches sur son grand-père qui était kamikaze et qui mort à la guerre. C'est ainsi qu'il vont plonger dans un passé douloureux ou courageux; une honte pour certains, une fierté pour d'autres.
Je n'ai pas tellement pour habitudes de lire des mangas. C'est en lisant des excellents comme celui-ci que je me rends compte que je devrais plus m'y mettre!
Les dessins sont très bien faits, les dialogues bien construits. Ce manga nous fait réfléchir sur les kamikazes avec une petite explication à la fin qui nous montre qu'ils n'étaient pas toujours volontaires et que les survivants sont considérés comme des parias.
La grande question est: les kamikazes sont-ils des terroristes?
Je lirai avec grand plaisir la suite de cette série.
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Mon premier manga "sérieux", au sens historique, documenté et tutti quanti. le sujet est particulièrement intéressant d'ailleurs, forçant à avoir une réflexion sur les kamikazes (pas la même chose que terroristes... là aussi le livre invite à réfléchir au sens des mots) de la seconde guerre mondiale.

C'est aussi un dessin très soigné au service d'une histoire simple. Simple dans le sens, où on est de nouveau sur une structure du type recherche d'infos sur une personne de la famille. Les petits-enfants mènent l'enquête et interrogent autant l'identité de papy que le contexte historique.

Ce tome est centré sur un témoignage en particulier. Intéressant dans le sens où il permet d'aborder indirectement la vie du grand-père, il st en revanche très répétitif (mettons ça sur le grand âge du témoin qui a une certaine tendance à ressasser).

Bref, une bonne surprise sans être un coup de coeur (même petit). Je ne suis pas vraiment fana des combats aériens, car même si le dessin est bon, j'ai tout de même trouvé les combats aériens un peu brouillons.
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Zéro pour l'éternité est un manga superbe portant sur le passé d'un grand-père mort pour sa patrie, mort en tant que Kamikaze.
Mais au XXIe siècle, après la chute des Tours Jumelles en septembre 2001, on ajoute au terme de Kamikaze une nouvelle définition, celle de terroriste fanatique.
A travers une enquête sensible de deux jeunes adultes à la recherche de leurs racines, ce manga nous en apprend un peu plus sur la face cachée du Japon.
Le grand-père de Kentarô et Keiko aimait la vie, ne pas vouloir mourir faisait-il pour autant de lui un lâche ? Quel sort réservait-on aux anciens combattants : la gloire, l'oubli ?
Personnellement je garderai en mémoire les illustrations de ces parents à qui on annonce que leur fils unique est mort, il a été envoyé dans l'unité de Kamikaze, il ne reviendra jamais... Mais ceux restés à la base leur diront tout de même "il est parti pour sa mission en souriant, il était fier, il s'est envolé plein de noblesse.", le père répondra "Merci beaucoup ! Vous nous avez rassurés" et la mère est là à côté, pleurant sur la photo du fils. Triste consolation.

Le récit est superbement bien mené, riche, prenant, poignant, surprenant et fascinant (et je peux continuer en superlatif). le coup de crayon ne vous laissera pas indifférent. le dossier à la fin du manga est un vrai régal.
Après avoir lu Zéro pour l'éternité on ne voit plus les choses comme avant et ça fait du bien. On ne plonge pas dans le pathétique, ni dans le patriotisme mais c'est bel et bien là un témoignage honnête sur une époque obscure, où parler est montré comme une sorte de libération.
J'attends la suite avec impatience en attendant je conseille la série pour les curieux celle-ci étant terminée en 5 volumes (1 sorti en France chez Delcourt pour le moment, les autres tomes devraient suivre).
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