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3,58

sur 464 notes
Indridason, je connais... surtout pour les enquêtes d'Erlendur. La série des Konrad en revanche, je découvre, en commençant par le troisième opus (pas très logique me direz-vous ! Les circonstances vous répondrais-je...).

Une vieille femme est assassinée, et Konrad, qui avait refusé de l'aider à retrouver son fils abandonné plusieurs décennies auparavant, culpabilise. Il va donc tenter de réparer son erreur...

Passé et présent s'entremêlent dans ce récit, sur lequel greffe l'enquête autour du meurtre du propre père de Konrad. L'enquête se tient, plutôt plaisante, mais le rythme est assez lent. Peut-être faut-il que je lise un autre volume consacrée à Konrad pour me faire une idée plus précise...



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Je découvre Arnaldur Indridason avec ce roman et ce n'était peut-être pas une bonne idée. Sûrement même...
Déjà ce n'est pas le premier tome où apparaît l'inspecteur à la retraite Konrad, pas le meilleur moyen de faire sa rencontre.
J'ai eu beaucoup de mal à aller au bout de cette lecture car je n'ai pas vraiment réussi à rentrer dans l'enquête, ou plutôt les enquêtes car plusieurs intrigues et périodes se partagent la même trame.
Le rythme est très lent, les personnages également, l'enquête n'avance qu'uniquement grâce au plus grand des hasards (il paraît que, on m'a dit que, le voisin de la nièce du coiffeur a dit que) et c'est lassant.
Tout ce que je garde de cette lecture est une impression de grisaille et des interrogations toujours en suspens.
Je ne m'avoue pas vaincue pour autant et suis bien décidée à retenter une rencontre, mais avec Erlendur cette fois, cette série ayant énormément de bons retours.

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La pierre du remords de Arnaldur Indridason est le troisième roman de la série Konrad. Malheureusement je n'ai pu apprécier a sa juste valeur ce roman parce que cette histoire est la seule que j'ai lu de cet auteur. Pour ce roman l'histoire semble décousue, je peux dire que pour une rare fois un livre m'a ennuyé au point que j'étais content de tourner la dernière page.
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Je retrouve Konrad, le policier retraité et veuf, pour une troisième enquête. Il a été contacté par une femme âgée, Valborg, souhaitant retrouver l'enfant qu'elle a abandonné cinquante ans auparavant. Elle l'a eu dans des conditions qui rendent impossible qu'elle le garde.

Konrad n'a pas envie de se charger de l'affaire et refuse. Aussi, quand il apprend qu'elle a été sauvagement assassinée, il se sent mal et se demande si sa mort a un lien avec son souhait de retrouver l'enfant. Il estime qu'il doit réparer son erreur et se lance dans l'enquête avec l'accord plus ou moins consenti de son ancienne collègue, Marta.

En même temps, il continue les investigations à propos du meurtre de son père, escroc notoire, tué devant les abattoirs de Reykjavik. Il est pour cela en lien avec Eyborg la fille de l'associé de son père, médium convaincu de ses dons et de l'aide qu'il peut apporter aux gens qui souffrent. Nous apprenons dans cette enquête pourquoi Eyborg a rejeté le même don chez elle. Konrad, quant à lui, n'adhère pas du tout à ce genre de croyance, ce qui donne des échanges un peu tendus parfois entre eux.

Une fois de plus, j'ai apprécié ce nouvel opus de la série, j'ai eu l'impression de faire un mini-voyage en Islande, de visualiser les lieux et les manières de vivre. Konrad n'est pas diplomate, il va souvent trop loin et le regrette, mais il recommence. Ce qui ne l'empêche pas de démêler les fils de l'intrigue, ici sur fond de viol, de trafic de drogue, de secte religieuse anti-avortement.

A ne pas manquer si vous êtes amateur du genre.
Lien : http://legoutdeslivres.canal..
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Encore une excellente lecture grâce à l'opération Masse Critique et les éditions Métailié. Je crois que je préfère le personnage de Konrad, à celui d'Erlendur. Je trouve Konrad moins sombre, malgré son histoire familiale lourde. Là, celle-ci va percuter l'enquête qu'il mène pour honorer la mémoire d'une vieille dame assassinée et à qui il avait refusé son aide quelques mois plus tôt. La résolution du meurtre, l'enquête, ses interrogations sur le meurtre de son père, tout cela pourrait s'enchevêtrer, mais au contraire, chaque fil est doucement tiré, jusqu'à la résolution finale. Enfin, tout n'est pas résolu. Et j'espère que le dernier chapitre est une ouverture sur une suite. Pour le plus grand bonheur des lecteurs !
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Je ne remercie pas NetGalley et les éditions Métailié, qui ne m'ont rien envoyé.
Cela ne m'a pas du tout empêché d'apprécier ce roman. Je crois d'ailleurs n'avoir jamais été déçu par un roman d'Indridason... J'en ai lu une vingtaine, quand même...
* L'auteur sait nous plonger dans son décor, grâce en particulier aux noms islandais qu'il cite :"[…] maintenant que le temps s'était levé, on avait une vue imprenable sur le golfe de Faxafloi, le mont Esja, et le mont Skardsheidi."... et voilà, avec un tantinet d'imagination, on y est !
* Son personnage, Konrad, est profondément humain, de par sa propre histoire, et pousuivi par le remords d'avoir refusé de l'aide à une femme en souffrance.
* J'aime aussi le fait que l'enquête procède à petits pas, et que l'on recueille des indices, en même temps que Konrad.
* Enfin, ce livre me paraît avoir une dimension semblable à celle d'une tragédie grecque, comme l'histoire d'Oedipe, avec la présence d'Anagkê, (pas évident à transcrire avec notre alphabet !) le destin. Personne n'y échappe...

Bonne lecture ! c'est un livre qui vaut le coup.
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16 années, déjà, ont passé depuis La cité des jarres, la première publication d'Indridason en français. Avec la sensation pour la plupart de ses lecteurs d'avoir trouvé d'emblée un écrivain avec lequel il serait agréable, façon de parler, de faire un bout de chemin. Malgré une production abondante, l'auteur islandais n'a jamais totalement déçu, même si certains de ses livres étaient un peu en deçà de sa qualité habituelle. Malgré tout, il est difficile de se remettre de la disparition d'Erlendur Sveinsson, longtemps son enquêteur fétiche, et Konrad, ce policier à la retraite qui a repris le flambeau, n'a certainement pas la même épaisseur. Dans La pierre du remords, le susdit s'occupe de deux "affaires", l'une concernant l'assassinat d'une vieille dame et l'autre ayant trait à la recherche que celle-ci avait entreprise pour retrouver l'enfant qu'elle avait abandonné à la naissance. Sans oublier le mystère de la mort du père de Konrad, qui ne cesse de hanter ce dernier. Cela fait beaucoup pour un seul roman et Indridason n'hésite pas parfois à délaisser les investigations du présent pour dévoiler des épisodes du passé en nous donnant un peu d'avance sur les recherches en cours. Ce n'est pas qu'Indridason s'emmêle les pinceaux mais il arrive que le livre soit un peu trop dispersé. En bon maître du suspense, l'auteur sait cependant à un moment donné, soit vers l'emballage final, resserrer ses intrigues vers l'essentiel et le dénouement. Celui-ci est assez stupéfiant d'ailleurs, avec une coïncidence qui, malgré le fait que la population islandaise est faible, reste un peu difficile à avaler. Mais bon, admettons, Indridason a su nous tenir en haleine une fois de plus et c'est le plus important. Il consacre même les dernières lignes de son récit à une sorte de bande-annonce de ce qui devrait être le fil conducteur de son prochain opus, à savoir le meurtre non élucidé du père de Konrad. A moins que ce ne soit une fausse piste, l'auteur de la cité des jarres en est bien capable.
Lien : https://cin-phile-m-----tait..
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Troisième volet de la série consacrée au policier retraité Konrad, enquête entièrement indépendante d'autres volumes que je n'ai d'ailleurs pas lu, à regret, tant j'ai apprécié celui-ci. Ne pas avoir lu les précédents tomes ne gêne en rien la lecture de ce roman. Reykjavík n'est pas là pour vous réchauffer, bien au contraire: l'ancien inspecteur déambule dans les rues de la vieille ville en quête d'un passé qui lui a échappé. Je remercie vivement les Editions Métailié et la plateforme Netgalley pour cette découverte.

Une dame âgée est découverte assassinée chez elle, tout laisse présager un cambriolage qui a mal tourné. Sur son bureau, on retrouve le numéro de téléphone de Konrad, un ancien policier, qu'elle avait contacté peu de temps avant sa mort pour lui demander de l'aide. Elle souhaitait retrouver l'enfant qu'elle avait mis au monde cinquante ans plus tôt, et qu'elle avait abandonné juste après sa naissance. Rongé par le remords de lui avoir refusé son aide, Konrad cherche à réparer son erreur en se plongeant dans le passé de cette femme. Il va peu à peu prendre conscience que son refus d'aider la vieille dame a déterminé son décès.

Konrad se révèle être un personnage particulièrement touchant dans cette enquête : d'une part, il semble honteux d'avoir rejeté la requête de cette vieille dame, s'en mordra par la suite les doigts en comprenant l'impact de sa décision sur la vie de la victime. Et d'autre part, il mène une double enquête dans un but bien personnel puisqu'il profite de sa retraite pour tenter de comprendre le meurtre demeuré inexpliqué de son propre père, survenu alors qu'il était encore adolescent. En se faisant passer pour un médium, ce père escroquait de façon perverse des femmes veuves dont le souhait le plus cher était de communiquer dans l'au-delà avec leur mari ou leur enfant décédé… Konrad est aidé dans cette enquête par Eyglo qui n'est autre que la fille du complice de son père. de façon inattendue, les deux enquêtes vont se télescoper.

L'auteur ne laisse rien au hasard, chaque détail a sa place et son utilité dans le déroulement du récit, qui est assez complexe mais conté de façon limpide et addictive, au moyen de chapitres courts portés par un style vif et fluide. Dévoré en quelques heures, j'ai pleinement adhéré à ce récit qui me donne envie de me replonger dans l'atmosphère si particulière des romans nordiques.
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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La question posée par l'un des personnages au cours de l'intrigue, est : est-ce que cette histoire aurait pu se passer ailleurs qu'en Islande, ce lopin océanique ignifugé et surgelé, de moins de 400 000 habitants, ou peut-être dans La pierre du remords conviendrait-il mieux de parler de 400 000 âmes ? Quoiqu'il en soit, à défaut de pouvoir créer, faute de crédibilité sociologique et géographique, des enquêtes criminelles de grande envergure sur cette terre modeste en superficie et en population, Arnaldur Indridason privilégie sa richesse météorologique et mémorielle en prêtant vie à des limiers dont les affaires qui leur sont confiées sont davantage des quêtes que des enquêtes. Konrad, flic retraité et veuf peu loquace, n'échappe pas à cette introspection récurrente dans l'oeuvre de l'auteur. Dans cet opus, torturé par sa mauvaise conscience et le remords, Konrad effectue en marge de la police officielle représentée par Marta, ses propres recherches après l'assassinat d'une femme à qui il a, peu avant sa mort, refusé son aide pour retrouver son enfant mis au monde et abandonné un demi-siècle plus tôt. En parallèle, Konrad – en compagnie de son amie Eyglo – se sent désormais prêt à affronter son passé familial personnel marqué dans sa jeunesse par la mort de son père, mystérieusement poignardé.


La pierre du remords est un roman d'une beauté à couper le souffle, porté comme d'habitude par le style à la fois épuré et imagé d'Arnaldur Indridason qui est ici – c'est mon avis – au sommet de son art. Une fois encore, il entraîne ses héros dans leur passé collectif ou individuel, cherchant sans relâche à rendre justice à des victimes injustement ou inexplicablement disparues. le temps est dilaté, sans aucune prise sur l'enquêteur pour qui trente années ou cinquante, écoulées depuis les faits ne signifient en rien leur prescription, ni leur effacement de la mémoire. Ce roman est tout entier dédié aux questions que tout humain devrait se poser à propos de sa finitude inéluctablement programmée parmi lesquelles l'auteur n'hésite pas à aborder par petites touches pointillistes, celle de l'au-delà. Pour évoquer ce thème délicat, il a créé le beau personnage d'Eyglo, fille de medium, émouvante dans ses doutes et sa prudence pour interpréter de menus coïncidences, bruits, odeurs ou événements du quotidien restés sans explication rationnelle, et qui n'hésite pas à se remettre en cause face à la réalité d'une vaste arnaque au spiritisme. Mais quelles que soient les intimes convictions de la croyante Eyglo et de l'agnostique Konrad, la question est bien là, lancinante, impossible à oublier : Après, qu'y a-t-il après ?


J'ai passionnément aimé l'histoire de Valborg, femme discrète dont la vie humble, s'est à son corps défendant transformée en tragédie grecque, et qui avec vaillance a enduré le poids de son secret jusqu'à son dernier souffle : une histoire ordinaire à l'extraordinaire portée !

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Dans ce troisième volet de la série, on retrouve Konrad, policier retraité solitaire et pragmatique secondé par Eyglo, une jeune femme férue de spiritisme. Tous deux continuent d' enquêter sur les circonstances de la disparition de leurs pères respectifs. Ces pères formaient un duo d'escrocs abusant de la crédulité de personnes fragilisées par un deuil , se prétendant capables d'obtenir des contacts dans l'au-delà , moyennant finances. En parallèle ,lorsque Valborg, une vieille femme sollicite l'aide de Konrad pour retrouver un enfant abandonné dès la naissance , celui-ci refuse d'abord froidement , puis s'attelle ensuite à cette recherche, pris de remords suite à l'assassinat de Valborg.
Une lecture passionnante, une intrigue habilement construite et une ambiance générale d'où se dégage de l'empathie et une grande tristesse.
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