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Real tome 1 sur 15

Thibaud Desbief (Traducteur)
EAN : 9782871297093
220 pages
Kana (21/01/2005)
4.11/5   40 notes
Résumé :
Nomiya est au lycée. Il se distingue des autres par une coupe afro, une carrure impressionnante et un air nonchalant. Sa passion, c'était le basket-ball, mais il a tout abandonné après l'accident de moto qui a coûté ses jambes à la jeune Natsumi Yamashita. Torturé par la culpabilité, il va lui rendre visite très régulièrement. Un jour, dans un gymnase, Nomiya fait la rencontre d'un basketteur en chaise roulante, Kiyoharu Togawa. D'emblée, celui-ci lui propose un aff... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
D'ordinaire, je ne m'intéresse pas du tout aux mangas "scolaires" ou "sportifs", ça me gave très vite. Mais de cet auteur, j'ai adoré "Vagabond", (du moins les premiers tomes lus empruntés en bibliothèque il y a quelques années déjà), que ce soit pour l'histoire ou les dessins.

Donc celui-ci m'a attiré l'oeil, car il n'y est pas essentiellement question de basket, mais essentiellement question de handicap. Et c'est très bien ficelé. Les personnages sont facilement reconnaissables, sont très attachants, et même le plus antipathique d'entre eux, devient à la fin de ce tome 1 plus abordable.

J'ai apprécié la façon dont l'auteur parle de tout ça, le ton est juste et sensible sans être larmoyant. Je ne sais pas trop si je vais le continuer, mais je crois que j'aurais eu le tome 2 sous la main, je l'aurais commencé dans la foulée...

Manga lu dans le cadre du défi ABC, pour la lettre I.

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Puisque nous sommes en plein mois consacré à Takehiko Inoue (Takehiko Nariai de son vrai nom) en ce moment sur K.BD, il nous était difficile de faire l'impasse sur toutes ces alléchantes lectures, surtout si on aime ce que fait l'auteur d'une manière générale, a fortiori quand on pratique le basket. Et on sait bien que le mangaka adore ce sport (il était même capitaine de son équipe au lycée) !

Après un début remarqué dans la profession avec Slam Dunk, série shônen qui gagne en maturité au fil de ses 31 tomes pour élargir son public à un cercle de pratiquants, Inoue renoue avec son sport de coeur avec Real qui s'affirme d'emblée comme un manga résolument seinen.

L'auteur s'illustre non seulement dans ses dessins à la plume, vifs, expressifs et détaillés mais aussi dans son talent de dialoguiste. Il n'est pas aisé de se glisser dans dans la peau d'un handicapé lorsqu'on est totalement valide, de percevoir les routes barrées et les baisses de moral à surmonter. Avec Real, sport et dépassement de soi n'ont jamais été autant liés !


(Handi)Basket

Avant Slam Dunk il n'y avait pas de mangas sur le basket. Trop périlleux disaient les éditeurs, qui avaient alors demandé à Takehiko Inoue de se garder une issue de secours avec une « love story » en toile de fond.
De nombreux mangakas ont depuis profité de cet engouement et ont sorti à leur tour des séries sur le basket.
Inoue, avant-gardiste dans l'âme, récidive avec Real et prend une nouvelle fois le contre-pied de ses confrères, n'hésitant pas à ancrer son récit dans le domaine du handisport et plus précisément le handibasket.

Si son entrée en matière n'est pas exempte de tout reproche (invraisemblance des accidents dans leur succession et leurs similitudes) elle a le mérite de nous lancer directement dans le vif du sujet.

Tout comme pour Slam Dunk, le basket est une nouvelle fois omniprésent dans la trame narrative, mais Real n'est pourtant pas un manga de basket. La série s'attarde plutôt sur les hommes, sur leurs expériences et leurs ressentis, sur leur vie d'avant qu'ils subissent et sur l'avenir qu'ils se construisent pas à pas, dans la douleur et la difficulté.
Car il faut du courage pour s'accepter, pour relever la tête et pour ne pas s'abandonner au défaitisme quand on a le moral à zéro. Real défend des valeurs humaines et, sous couvert de dialogues finement mis en scène, prône l'abnégation envers et contre tout.

Il faut dépasser le cadre de départ pour se rendre compte de la profondeur du récit qui devient vite captivant et plein de surprises, car l'auteur ne sait peut-être pas lui-même où il va, se laissant guider par les aléas du quotidien dans tout ce qu'ils ont de plus riche et imprévisible.


Des personnages forts

« En fait vous êtes un « perdant »...
_ Ta mère m'a dit la même chose.
[…] Un perdant ? Dans ce cas, qui sont les gagnants, d'après toi ? » (Real #6)

Le manga évolue à un rythme assez lent, chose indispensable pour bien assimiler la transformation des psychologies. L'auteur prend ainsi le temps nécessaire à l'évolution des sentiments et des caractères. Personne n'est délaissé, il dépeint chaque protagoniste avec la même attention : Nomiya le looser, Togawa l'individualiste, Takahashi le rebelle... mais aussi la famille, les proches, tous ces personnages qui croisent la route des principaux acteurs à un moment ou un autre. Chacun a un rôle à jouer.

La transfiguration de Takahashi est à ce titre intéressante, faite de hauts et de bas : victime d'un accident, il va se retrouver au plus bas de son échelle sociale du jour au lendemain. Lui qui prenait tout le monde de haut, qui n'avait qu'à tendre les bras pour profiter de ses acquis, qui classait la moindre personne selon un barème de notation – en bref un être profondément détestable – va devoir intégralement se reconstruire : déni de handicap, dépression, abandon, acceptation. Une mutation autant physique que morale va s'opérer sur le jeune homme qui va devoir apprendre la compréhension et le courage.
Une volonté d'aller de l'avant qui caractérise l'ensemble des personnages et qui fait de Real un manga moral d'une grande force.


[...]


Chronique intégrale à lire sur BenDis... !
Lien : http://bendis.uldosphere.org..
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Une fois n'est pas coutume, j'ai décidé de me lancer dans la lecture d'un manga, qui plus est d'un manga sportif. Vous me direz, ça fait deux bonnes raisons qui aurait dû me faire fuir cette lecture, mais nous dirons qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis... puisque j'ai été particulièrement séduite par Real.

Et par le personnage de Nomiya tout d'abord. Adolescent passionné de basket, le traumatisme de son accident de moto le laisse dévasté. Il sèche les cours, adopte un comportement provocateur et n'hésite pas à se battre. Il est finalement renvoyé de son école, sous le regard moqueur de Takahashi, un rival de son club de basket qui se réjouit d'accéder enfin au poste de capitaine de l'équipe. Désoeuvré, Nomiya rend régulièrement visite à Natsumi, cette jeune fille qu'il connaissait à peine et qui a perdu l'usage de ses jambes dans l'accident de moto. "Il faut du courage pour aller voir quelqu'un qui ne vous aime pas...". C'est à cette occasion qu'il rencontre Kiyoharu, un basketteur hors-pair en fauteuil roulant.

En mettant mon nez dans ce manga, je m'imaginais quelque chose à la Olive et Tom : des pages et des pages de terrain interminables, des dialogues minimalistes, des tas de bons sentiments... Real est cependant à l'opposé de ces clichés. Takehiko Inoue met en place une histoire riche et soignée, où le sport est avant tout le prétexte à une histoire profondément humaine, une histoire faite de drames, de déceptions mais également de moments de vie et d'espoir. Si ce premier tome se concentre sur la rencontre entre les deux garçons, on y croise pourtant bien d'autres personnages en toile de fond, et l'on pressent immédiatement que chacun aura son importance. J'ai particulièrement apprécié le fait que tous les protagonistes soit connectés d'une manière ou d'une autre ; cela rend le récit extrêmement prenant et dynamique. J'ai beaucoup aimé le charisme et la personnalité de Nomiya et Kiyoharu qui, quoi que très différents, se ressemblent par bien des côtés : passionnés, déterminés, combatifs, faisant preuve d'une certaine mauvaise foi...

Les dessins sont à la hauteur du reste. le trait fin et vif de Takehiko Inoue donne beaucoup d'allant et d'énergie à l'ensemble du récit ; j'ai été très sensible à la qualité des expressions des visages. L'auteur insuffle beaucoup de vitalité à chacun de ses personnages, d'ailleurs tous très reconnaissables. Quel plaisir de s'éloigner des figures et attitudes formatées de certains mangas ! Ce premier tome présente en outre quelques pages en couleur, et des sublimes séparations de chapitres probablement réalisées à l'encre ou à l'aquarelle, devant lesquelles je suis restée en totale admiration. L'ultime petit plus ? le cahier informatif placé à la fin, qui nous apporte de précieux renseignement sur l'handi-basket, inventée en 1946, discipline désormais la plus populaire aux jeux paralympiques.

Real, c'est avant tout une leçon de vie, et c'est cela qui m'a transportée. Chaque personnage fait face à ses propres défis et obstacles qu'il doit surmonter en se remettant en question chaque jour. Dépasser ses limites, progresser constamment : de belles idées portées par une histoire originale et des illustrations soignées... Il n'en fallait pas plus pour me convaincre de continuer l'aventure.
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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J'ai aimé !
C'était un premier tome vraiment très accrocheur.
Je ne suis pas particulièrement branchée shonen sportif, j'en ai tenté quelques-uns sans grande réussite, notamment sur le basket, et si le thème du handicap apporte un peu de "nouveauté" au genre, ce n'est pas ce qui m'a plu dans ce manga. D'ailleurs, même si le basket est omniprésent, il sert surtout d'excuse à la rencontre et à la réunion des personnages qui deviendront les héros de cette histoire : des jeunes brisés par la vie, qui tentent de se reconstruire sans arriver à abandonner leurs rêves. Et c'est cette partie de l'intrigue qui m'a véritablement touchée.
D'abord, j'aime les histoires qui s'entremêlent ou se passent en parallèle, et l'auteur maîtrise complètement l'exercice en switchant de l'un à l'autre sans difficulté. C'est fluide, prenant, et même si l'on a envie de savoir ce qu'il se passe ensuite pour un personnage, on n'est jamais frustré de passer au suivant.
Ensuite, ils sont charismatiques. Nomiya est un mélange d'excentricité extrême et de blessures qui le rend immédiatement sympathique et attachant. On a de suite envie de venir en aide à ce gros idiot mi-classe, mi-ridicule. Puis, il y a Togawa (Vince pour les intimes) qui est plein d'intensité et totalement badass. On aime les perso tendres sous des airs bougons (cf. le Schtroumpf grognon. Oui, on a les références qu'on peut.), donc lui on l'adopte directement. Enfin, il reste Takahashi... Bon, lui on l'aime pas. C'est juste un c**n**d qui pense être meilleur que tout le monde et martyrise les autres. Alors, bien sûr, il lui arrive des trucs et on a un peu pitié... donc on attend le prochain volume pour voir si on change d'avis sur lui. En tout cas, il ne laisse pas indifférent. Il y a aussi plusieurs personnages secondaires très bien écrits (Masaki, Azumi...).
Bref, on sent que Takehito Inoue connaît son sujet et l'ensemble offre un sacré mélange d'humour, d'espoir, d'horreur et de tristesse qui est parfaitement scénarisé. A suivre !

OK Tier.
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"Real" est véritablement une série qui brille par son intelligence et son humanité. Pourtant, Takehiko Inoue, l'auteur de la célèbre série "Vagabond", aborde ici un sujet difficile, le handicap physique.
Tomomi Nomiya est un lycéen passionné de basket-ball, jusqu'au jour où il est victime d'un accident de moto qui rend infirme sa passagère, Natsumi Yamashita. Littéralement rongé par la culpabilité, ce dernier plaque le lycée, faisant le jeu de l'arrogant Hisanobu Takahashi, qui a désormais le champ libre pour s'imposer comme capitaine de l'équipe de basket du lycée. Un jour, en rendant visite à Natsumi, Nomiya fait la rencontre d'un joueur de basket en fauteuil roulant : Kiyoharu Togawa, amputé d'une jambe suite à une maladie des os. Sa rencontre avec ce joueur d'exception va lui redonner goût à la vie. A partir de ce jour, il va tout faire pour rejouer au basket et suivra de près Kiyoharu dans son équipe de handi-basket. C'est alors que Hisanobu est lui aussi victime d'un grave accident de la circulation. Paralysé, il ne veut pas croire qu'il devra – lui, le cador du lycée - se déplacer en fauteuil roulant pendant le restant de sa vie.
Un manga magnifique qui touche fort, ébranle même, tout en sachant rester léger et divertissant. Une vraie leçon de vie et de courage.
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Mais ces matchs sont trop déséquilibrés !!
- Ah, ça, non !!! Arrêtez de jouer les victimes.
- Hein ? Quoi ?
- Ce truc, cette machine, aujourd'hui c'est la jambe de Vince.
Vous n'allez quand même pas envier un type qui a une jambe mécanique ?
(…)
- Pourquoi est-ce que tu dis qu'on l'envie ?
- Kiyoharu Togawa, lui il a une jambe mécanique !! Et c'est là qu'est son talent.
Mais en contrepartie, il est deux fois moins grand que vous.
Si ce n'est pas juste, comme vous dites, alors venez vous aussi en fauteuil roulant ! 
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Il faut du courage pour aller voir quelqu'un qui ne vous aime pas...
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Il ne parle pas beaucoup... il n'est pas drôle... il ne rit pas non plus aux gags de la télé... il n'est pas du genre à traîner en bande... il se fiche complètement de la mode vestimentaire...
Mais lui... tout ça ne le dérange pas.
A l'école, il n'y a que des mecs incapables de vivre sans penser à tout ça. Ne pas être différent des autres... toujours suivre la mode... et devant quelqu'un comme lui on se sent tout petit, minable.
Peut-être qu'il gênait... (p.86-87)
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- Tu es du genre à te souvenir des matchs que tu as fait ?
- Non, pas du tout. Je les oublie tout de suite.
- Moi, je m'en souviens. De tous, sans exception. Et le match qui reste mon meilleur souvenir, c'est celui qu'on a gagné contre les Penguins de Saitama... ça ne te dit rien ?!
- ...
- A 5 secondes de la fin... on a un point de retard. Notre point fort, c'est toi, Kiyoharu Togawa, spécialiste du un contre un. Mais notre adversaire le sait et pratique sur toi un marquage serré. Et là, tout à coup, le ballon m'arrive dans les mains. J'ai à peine le temps de me demander ce que je dois faire, que toi...tu en profites pour te libérer du marquage. Je n'aurais jamais pensé vivre un truc pareil... c'était aussi fort que le dernier shoot de Jordan en finale de la NBA 98. Aujourd'hui encore... dans ma tête... Je ne peux plus jouer... mais je n'ai pas de regrets. Je suis allé au bout de ce que je pouvais faire avec ce corps.
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Depuis quand ma vie est-elle comme ça ?
Quoi que je fasse, ça finit toujours par foirer. (p.23)
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Kana c'est l'ouverture à l'Autre. L'autre bande dessinée, celle venue d'Asie, dans toute sa richesse et sa diversité avec une envie forte : la partager ! Dans cet épisode, vous retrouverez la version longue de l'aparté de l'épisode précédent (disponible ici (https://smartlink.ausha.co/kana-en-aparte/kana-en-aparte-s02e02-slam-dunk-aux-origines-du-succes)) ! Cet échange est réalisé entre Maxime Bender, notre animateur et Yuki Takanami, notre éditrice en charge de l'édition Deluxe de Slam Dunk ! Par cette discussion, nous souhaitons mettre en avant les coulisses de sa fabrication, quelles ont été nos problématiques ? Comment on adapte une série aussi phénoménale que Slam Dunk ? Réponse ici !Retrouvez Slam Dunk chez les éditions Kana : ICI (https://www.kana.fr/series/slam-dunk-deluxe/)Synopsis : À travers la version Deluxe de Slam Dunk, Takehiko Inoue nous plonge dans son oeuvre comme cela n'avait jamais été possible auparavant. Suivez le jeune Sakuragi qui se lance dans le basket-ball ! Même si au départ, il le fait pour épater la belle Haruko, il va se prendre au jeu et découvrir que se dépasser est la plus belle des motivations ! Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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