AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,42

sur 564 notes
5
7 avis
4
10 avis
3
11 avis
2
5 avis
1
0 avis
Qu'il est délicieusement décalé cet Irving. Sous un aspect loufoque, il nous amène en toute délicatesse aux fondations de l'âme humaine. Je me suis régalé tel un petit garnement dégustant des bonbons volés sous le nez d'un épicier. J'en raffole.
Commenter  J’apprécie          41

La quatrième main
John IRVING

Coup de coeur

Patrick Wallingford est à la fois un journaliste de télévision pour une chaîne d'information racoleuse et un homme qui séduit les femmes en série.
Un jour la chaîne qui l'emploie l'envoie en Inde faire un reportage sur un cirque (plus précisément sur la mort d'un voltigeur du cirque).
Et devant la cage aux lion sa main gauche disparaît dans la gueule du lion l'amputant au niveau du poignet.
Soit !
C'est un accident dommageable mais pour un journaliste qui devient présentateur du journal télévisé ça l'est d'autant plus que les diverses prothèses essayées ne lui conviennent pas.
Patrick va voir sa notoriété accroître par cet accident et son surnom de l'homme au lion lui coller à la peau.
De son côté le docteur Nicholas Zajac est un homme raillé par ses collègues car il c' est un père divorcé (d'une harpie),maigre à l'extrême, obsédé par les crottes de chiens et accro à ce qui le fait rester maigre (sport et nourriture).
Et c'est la main de feu Otto Clausen qui va les réunir puisque Zajac va greffer à Wallingford une nouvelle main.
A une condition dictée par Doris, la veuve du donneur de main : avoir un droit de visite de cette main !
Et elle ne visitera pas que la main…ce qui entraînera un sacré changement dans la vie de Patrick !

Encore une fois séduite par un roman de John Irving !
Il y a la « patte Irving » incontournable : un accident, des destins liés, du sport et de l'ironie.
Cependant pas de religion cette fois.
J'ai adoré ce roman qui réussit une fois de plus le mélange de personnages hauts en couleurs, de la folie, de la tendresse et une envie de lire d'une traite.
John Irving est vraiment un auteur que j'adore !
Coup de coeur

Commenter  J’apprécie          30
Complètement loufoque, absolument délicieux, des personnages haut en couleur !
Très drôle, je le recommande vivement !
Commenter  J’apprécie          30
Patrick Wallington est jeune, beau et célèbre. Il va le devenir encore plus lorsqu'au cours d'un reportage en Inde, un lion va lui manger la main en direct!
Le personnage est à peine posé que John Irving est déjà lancé dans une succession de gags, de situations loufoques qui en font un des auteurs les plus drôles.
Patrick Wallington souffre et un médecin indien lui fait ingurgiter une pilule bleue qui non seulement va endormir sa douleur mais lui faire faire le plus beau des rêves tout en vert et à l'odeur d'aiguilles de pin! Et si le rêve devenait réalité!
Difficile de vous en dire plus sans vous dévoiler trop les armes de John Irving; il y a une multitude de personnages, typés comme seul John Irving sait les faire : le chirurgien anorexique, la fana de foot, la mâchouilleuse de chewing-gum, l'écraseuse calculatrice, la sportive aux formes tentantes, etc.
C'est du grand John Irving dans la lignée du Monde selon Garp et de Une prière pour Owen. Éclats de rire garantis!

Commenter  J’apprécie          30
Voici l'histoire incroyable de Patrick Wallingford, journaliste victime de son charme ravageur auprès de la gente féminine.
Au cours d'un reportage, Patrick se fait dévorer la main gauche par un lion. Cet accident ne passe pas inaperçu auprès de deux personnages. D'abord le docteur Zajac, chirurgien de la main, ensuite mrs Doris Clausen qui a obtenu de son mari la promesse qu'en cas de mort soudaine, ce dernier ferait don de sa main gauche à Patrick Wallingford... Et voilà comment cette formidable histoire débute... Dévoiler la suite serait inopportun car tous les évènements ultérieurs se doivent d'être découverts par le lecteur.
Ce roman nous offre des personnages d'une grande banalité mais toutefois très hauts en couleurs comme dans "Le monde selon Garp". Outre les personnages, Irving nous offre un portrait dévastateur du journalisme. Un portrait qui ravive les interrogations sur les côtés rapaces du journalisme, et ce qu'il s'agisse du journalisme "de poubelle" ou de celui de l' investigation dite "bien fondée". Entre parenthèses, ma lecture de ce roman s'achève aujourd'hui, le 13 janvier 2010, jour du tremblement de terre à Haïti et curieusement les images qui ont été montrées au journal télévisé ont suscité chez moi un profond dégoût.
Bonne lecture.
Commenter  J’apprécie          30
Je relis "La Quatrième Main", que j'avais lu à sa sortie et dont je ne gardais que peu de souvenirs, contrairement au "Monde selon Garp" ou à "L'oeuvre de Dieu, la part du diable".
Et je comprends à nouveau que ce roman est très moyen. Certes l'histoire démarre sur les chapeaux de roue, mais cette vitesse diminue au fur et à mesure des chapitres, pour finir presque à l'arrêt, voire instable, tel un vélo en roue libre.
John Irving écrit bien, c'est acquis, mais ce talent doit se mettre au service d'une véritable histoire.
Et c'est précisément ce qui me manque dans ce roman !
Commenter  J’apprécie          20
Pas le meilleur Irving que j'ai lu mais comme toujours il sait rendre compte des rapports humains comme personne et on quitte les personnages avec regrets, avec cette sensation que leur avenir leur appartient totalement désormais et que nos droits d'en connaître les turpitudes sont par la même révoqués.
Commenter  J’apprécie          22
Un bien faible Irving. Des personnages auxquels on croit peu. Je suis sensible à un amour qui n'est pas partagé ou pas tout à fait...
Beaucoup d'artifices et de procédés usés par l'auteur, qui usent doucement le lecteur que je suis...
Commenter  J’apprécie          20
c'est du John Irving pas le meilleur à mon sens , on y retrouve ses thèmes de prédilection comme dans la plupart de ses romans, bon moment de détente
Commenter  J’apprécie          10
La quatrième main est celle qui n'existe pas. Un journaliste cynique, homme à femmes se fait manger sa main par un lion lors d'un reportage. La greffe ne marche pas et il doit vivre avec un moignon. Ce livre très bien écrit nous propose le cheminement philosophique de cet homme qui apprend à vivre avec une seule main, à appréhender l'avenir. Il se cherche, se pose des questions sur sa sexualité débridée qui finira par être calme avec une seule femme, sur sa vie, son métier : chroniqueur de la mort, du sensationnel. Il tend de plus en plus à une vie de famille, au calme. C'est une réflexion sur le bonheur, l'handicap, les relations hommes/femmes, mère/enfant mais aussi sur le deuil, la vie solitaire, la sexualité, les femmes.
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (1445) Voir plus



Quiz Voir plus

Complétez ces titres de John Irving

"Liberté pour ...

faire les courses'
les nounours'
les ours'
Florence Cassez'

12 questions
414 lecteurs ont répondu
Thème : John IrvingCréer un quiz sur ce livre

{* *}