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4,17

sur 5464 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'était très spécial, genre vraiment particulier mais j'ai bien aimé
Par contre le dernier chapitre est vraiment en trop, on voulait pas savoir ça
Le personnage principal est vraiment bien construit, et vu qu'on le suit tout le temps c'est super il est grave bien développé. Genre on comprend son enfance on a de la peine pour lui.
Après ya des moments où on le juge, où on le déteste. Et puis juste ya des moments où on est plein de compassion...
Finalement on l'aime avec tous ses défauts et c'est pour ça qu'il est bien construit, on ressent plein de sentiments à son égard, c'est vraiment une représentation d'une vie entière, et ça donne envie de ne jamais oublier l'humanité des gens, que tout le monde a ses sentiments, son passé, sa vie.
En vrai j'ai bien aimé ce livre même si c'était parfois un peu perché
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Ce livre m'a été offert par une amie qui avait été marqué par cette histoire. Elle sait que j'aime les romans qui suivent les personnages sur un large bout de leurs vies, j'ai été servie.
J'ai aimé le langage et le style. On se laisse facilement aller dans les premiers pas de Jenny. Cette femme est une idole dans le livre mais aussi dans ma vie. Comme le dit Garp, elle est juste et elle fera de sa vie une cause pour toutes les femmes : celle d'exister pour elle-même.

Ce sont les prémices du féminismes, le roman résonne encore aujourd'hui. Décidément, la libération est lente mais, j'espère qu'elle sera durable.

Le monde selon Garp, c'est aussi l'histoire d'un homme qui se construit dans sa masculinité, dans ses rapports avec les femmes. Il saura embrasser la cause à sa manière.

Ce récit montre toutes les dérives d'une prise de position et l'importance d'être en accord avec soi-même. C'est une belle histoire et un beau discours pour l'humanité.
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Lu en version audio sur une période de 1 mois. Je me suis attachée au personnages que je quitte avec nostalgie.

L'univers de John Irving me semble basé sur un enchainement de situations possibles dans un monde réel imaginé avec, une touche rocambolesque ou absurde.

Des personnages forts, typés qui pourraient être nos voisins tout simplement. On souri, on est ému, on réfléchi . C'est un beau moment de lecture.
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En vérité il faut que je termine ce livre....
Je l ai commencé un soir en rentrant chez moi, il traînait sur un meuble.
Ce soir là ma compagne s est vite endormie pendant que je le commençais vers 21h....j ai lu...lu..
Je fais une pause pour préciser qu il fait plus de 900 pages

SPOIL : 30pages avant la fin Garp meurt : j' arrête ma lecture frustré et regarde l heure : 6h du matin.FIN DU SPOIL

Je ne l ai jamais terminé c était en...1991
Un roman foisonnant, un style , de la fantaisie, un ton inédit à l époque, celui d Irving
Bon il faut terminer ce qu on a commencé...
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Le monde selon Garp /John Irving
Du sang, du sexe et des larmes.
Après une préface très intéressante de l'auteur écrite en 1998 soit 20 ans après la publication du livre en 1978 donc, et une présentation de Pierre Yves Petillon de ce « roman mythique vision d'un monde chaotique, grotesque et pétri de violence » qui a traversé déjà quatre décennies sans une ride et qui reste de nos jours d'une brûlante actualité, commence le récit, une histoire qui démarre sur les chapeaux de roues pour parler un peu trivialement. On fait connaissance alors avec Jenny Fields, une jeune infirmière célibataire qui ne se laisse pas faire sous la jupe par un trublion venu perturber sa séance de cinéma. Jenny d'une manière générale n'a rien à faire des hommes, elle éprouve même une viscérale répulsion pout les mâles et la concupiscence qui leur colle à la peau. Une louve solitaire écrira plus tard son fils. Travailler et vivre seule, c'est le credo de Jenny, ce qui va la rendre sexuellement parlant, suspecte. Elle a compris que dans ce monde pourri, comme elle dit, une femme ne saurait être que l'épouse ou la putain d'un homme !
Jenny est cependant la mère de Garp, lequel a été conçu de façon assez rocambolesque car elle avait décidé de longue date d'avoir un jour un bébé mais sans avoir de mari. Jenny trouve un poste d'infirmière à la Steering School là où son fils étudiera plus tard, ce qui lui permet de parvenir à ses fins.
On comprend vite au fil des chapitres que le thème essentiel du roman est la concupiscence. Elle joue le rôle primordial avec une circonstance aggravante, le discours férocement répressif tenu tout au long du récit. L'autre thème est la dangerosité et l'insécurité du monde pour un être comme Garp et sa descendance. La vigilance est de rigueur, nécessaire mais pas toujours suffisante. Comme le dit l'auteur, tout dans ce roman, jusqu'au moindre détail, est l'expression de la peur, jusqu'à la paranoïa.
Une histoire tragique certes mais aussi par certains côtés, burlesque, ne serait-ce par la quasi immaculée conception de Garp.
Garp est un garçon est d'une honnêteté scrupuleuse alliée à une totale absence d'humour, sans parler de ses dons de lutteur et ses talents d'écrivain, lui qui veut gagner sa vie par sa plume. le départ vers l'Europe avec sa mère lui fait découvrir Vienne où ils s'installent et trouvent l'inspiration. Puis ce sera le retour à la maison et le mariage avec Helen son amour d'enfance. La suite est rocambolesque avec le couple ami, les Fletcher dont le mari Harrison est tombé amoureux fou d'une de ses étudiantes et auquel une thérapie très particulière est administrée par les trois autres comparses : l'échangisme en guise de traitement longue durée.
Une construction habile du roman fait que le narrateur fait souvent référence aux écrits autobiographiques de Jenny et aux écrits divers de Garp, tour à tour essayiste, romancier et nouvelliste. On découvre au fil des chapitres l'histoire tragique de Garp, un homme aux prises avec ses rôles de père, d'amant et d'époux. Une multitude de péripéties pour un roman que l'on peut qualifier de baroque, où le réalisme le dispute au burlesque pour ne pas dire au loufoque, avec une multitude de thèmes abordés, le désir, la transsexualité, le droit des femmes, l'art d'écrire, le tout avec une pointe d'humour.
le seul reproche à ce roman, c'est d'une part l'inclusion répétée et peu intéressante à mon sens, sinon pour observer l'évolution de sa technique narrative, des écrits de Garp et d'autre part les longueurs surtout dans la seconde moitié de l'ouvrage, qui peuvent user le lecteur, surtout quand le style n'a rien à offrir de spécial, un style plat et univoque qui convient cependant parfaitement à ce genre de roman.

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Attention : si vous avez l'édition Seuil, collection Points... ne lisez pas la "Présentation par Pierre-Yves Petillon" avant d'avoir lui le livre : 10 pages certes intéressantes mais qui révèlent tous les passages clés du livre, m'ayant laissée pour ma part avec 600 pages restantes à lire et plus aucun suspens.
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Un sacré livre , qui date tout en restant bien d'actualité car évidemment , le féminisme n'est pas mort et les combats à mener n'ont pas baissé en intensité.
John Irving trame une histoire complexe , linéaire dans laquelle le héros et ses proches s'ébattent ....C'est long mais cela se lit bien...les rebondissements nombreux . A lire ou relire!
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Le monde selon Garp....un titre pour lequel je n'ai pas accroché....j'ai eu du mal à m'y mettre au début et la vie de Jenny avec sa volonté d'avoir "un bébé toute seule" m'a interrogé....j'ai découvert l'oeuvre d'Irving parfois lassante avec des moments flash qui vous réveillent que l'on ne sent pas venir. Les réflexions sur les Ellen Jamesiennes , sur les hordes de femmes divorcées venant de NYC bousculer et influencer la vie religieusement correcte de ces femmes sous la main mise de leur bigot d'époux. Les scènes pour certaines violentes et décrites avec un chirurgie qui m'ont mis  mal à l'aise, pimentées ( façon Carolina Reaper .....) elles m'ont egalement apporté des réflexions notamment sur la vie quotidienne dans les fermes du New Hampshire et leur déconnexion de la vie ...de la société moderne....
Ce roman chaotique avec une fin qui nous décrit l'épilogue des personnages est néanmoins passionnant.
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Le monde selon Garp, c'est un peu le nôtre, mais vu par le prisme de l'écrivain amateur de lutte gréco-romaine. On sort donc un peu des sentiers battus. Dans ce monde, selon John Irving, c'est la "concupiscence", qui dirige tout. C'est elle qui parcourt toute la vie de Garp et qui lie entre eux les personnages. C'est aussi un roman de la démesure et de l'excès, tant les situations banales de la vie quotidienne de Garp peuvent vite dégénérer en scènes complètement loufoques et improbables. Qu'il s'agisse de ses angoisses de père, de son oeuvre d'écrivain, de ses relations aux autres, tout dans ce roman est marqué par l'exagération, parfois sublime, souvent grotesque, des étapes successives de la vie de Garp. Attention toutefois aux âmes sensibles, l'adultère y est sévèrement puni. Mais même dans ces moments invraisemblables qui font pourtant frémir, on a envie de rester avec les membres de la famille Garp et de partager leur existence au fil des pages.
Roman du romancier (la mère de Garp est devenue célèbre par son oeuvre littéraire, Garp suit ses traces et se consacre à l'écriture) et roman du roman (les textes écrits par S.T. Garp sont presque intégralement présents dans le roman de John Irving), le texte interroge aussi sur la place de l'écrivain dans son oeuvre, foisonnante dans ses excès et sa galerie de personnages souvent mutilés (parfois même volontairement), et qui retrace pourtant en ligne droite l'existence de Garp, de sa conception, improbable, à sa mort, inattendue.
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J'ai adoré le Monde selon Garp. Enfin, j'ai surtout adoré le finir !!!

Les deux cents premières pages ont été une torture, après, je me suis prise au jeu et le reste a été un plaisir.
J'ai fait la connaissance de John Irving l'an dernier, je crois, avec Une Prière pour Owen. Que j'ai adoré, sans restriction, ni bémol. le Monde selon Garp ressemble un peu à Une Prière pour Owen, dans la mesure où on suit le « héros » depuis sa conception jusqu'après son décès et que la vie de Garp tout comme celle d'Owen, sont d'une improbabilité et d'une loufoquerie rares !
Peut-être que ma difficulté à « entrer » dans le monde de Garp tient au fait qu'il a été écrit bien avant l'histoire d'Owen, en tous cas je l'ai trouvé moins bien, moins amusant, moins bien ficelé.

Alors le Monde selon Garp, au final, c'est un très bon roman et je suis contente de m'y être accrochée. John Irving y « dénonce », non, y dépeint, plutôt, certains travers de la société américaine : la pudibonderie, le poids de l'opinion publique, la violence et l'extrémisme, toujours, hélas, d'actualité aujourd'hui. Difficile de donner des détails sans spolier, ce qui serait dans le cas de ce roman, très ennuyeux, puisque la majeure partie de son intérêt tient aux effets de surprise.

Coup de coeur pour ma part à Roberta Muldoon. J'ai adoré ce personnage au coeur aussi grand que sa carrure d'épaules. J'ai bien aimé Jenny Fields aussi, la mère de Garp. Par contre, je n'ai pas accroché plus que ça avec Garp lui-même. Ni avec Helen, d'ailleurs.

Une chose est sûre, c'est avec plaisir que je retournerai dans le monde de John Irving !
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