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4,17

sur 5405 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Fort sympathique ! Les idées et les principes de la mère du héros sont très proches des miens, et je pense bien que c'est la première fois que je les trouve exposés dans un livre. Il y a aussi une dose raisonnable de trash et de descriptions un peu dégeux pour que j'accroche définitivement.

Alors, oui, les personnages sont complexes et attachants, mais au final, je n'ai pas eu l'impression de lire une fiction. J'ai juste eu la sensation d'avoir lu un article de journal de 600 pages, qui me racontait les faits divers. On a la description de la vie, en long et en large, du héros. Et ça s'arrête là.

Quand je lis une fiction, j'aime découvrir des lieux, des époques et une intrigue. Mais lire une histoire de quelqu'un qui vit dans la même époque que moi, qui vit la même vie que beaucoup d'autres et où les situations sont banales… Bof. Cette vie-là, je la vis moi-même, et je m'y ennuie déjà suffisamment pour ne pas en plus la lire pendant les moment où je suis sensée rêvasser à mieux.
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J'ai lu ce livre dans le cadre du club de lecture du mois de mars, alors que j'avais voté pour Beloved (que j'ai aussi acheté) et que je voulais absolument qu'il gagne, je me suis laissé tenté par le monde selon Garp en relisant le résumé et en lisant les critiques je me suis dis que je ne prenais pas beaucoup de risques à le lire alors qu'il ne s'agit pas trop de mon style de lecture.

Et bien grosse déception, je n'ai pas du tout accroché à cette histoire, j'ai eu le sentiment d'avoir le cul entre deux chaises, en effet je ne comprenais pas mon peu d'intérêt pour cette histoire alors que les critiques été pratiquement toutes unanimes, je suis donc retourné sur les infos du livre et là je vois que beaucoup de personnes ont adoré et certaines l'ont même relu.

J'ai mis 2 semaines à le lire alors que d'habitude je dévore les livres rapidement et jusqu'au bout je ne me suis pas du tout éclaté.

J'ai eu le sentiment de ne pas avoir compris le but de cet auteur, certaines scènes m'ont semblé lourdes à lire avec très peu d'intérêt pour l'histoire et d'autres m'ont semblé survolées alors qu'elles été à mon goût très importantes.

C'est le premier livre de cet auteur que je lis et je suis demandé dans quel état d'esprit il a écrit ce livre et est ce que tous ses livres sont-ils dans ce même style, je ne reste pas fâchée avec cet auteur mais je réfléchirais avant de lire un autre livre.
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Abandonné après 100 pages. Je commençais à sauter les paragraphes sans avoir le sentiment de manquer grand chose, d'une enfilade de digressions qui n'éveillent rien en moi, ne provoquent qu'ennui et impatience d'en finir.
J'en attendais sans doute trop, après avoir lu plusieurs critiques particulièrement positives.
Quelques traits d'humour qui tombent à plat, à défaut d'une connivence avec l'auteur qui peinait à venir. Pour l'instant un espoir déçu...

p82: " Pour Garp rien ne constituait une distraction. Dès le début, il donna l'impression de croire qu'une tâche ardue l'attendait. ("Les écrivains ne lisent pas pour leur plaisir", écrivit Garp par la suite, en parlant de lui-même.) À croire qu'avant même de savoir qu'il serait écrivain, ou de savoir ce qu'il voulait être, il ne faisait rien "pour s'amuser". "
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Bon début, assez bonne fin et entre les deux c'est long, mais loooong... L'écriture est plaisante sans plus, les thèmes abordés prometteurs (féminisme, évolution du couple, transexualité, etc.) mais on tourne vite en rond, je me suis rapidement ennuyée, j'ai quand même tenu bon pour au final être globalement déçue, en tout cas pas enthousiasmée.
Je laisserai une seconde chance à John Irving car beaucoup de mes amis me recommandent "Une prière pour Owen"... mais ce sera pour plus tard... Là j'ai juste besoin de retrouver du plaisir dans une lecture dont, enfin, le personnage principal ne serait pas écrivain (parce qu'après Philipp Roth, Paul Auster "Léviathan" et Hemingway " Paris est une fête", j'avoue je sature un peu.
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Après avoir dévoré avec beaucoup de plaisir et à toute vitesse les nombreuses pages de L'oeuvre de Dieu, la part du diable en 2017, je partais confiante pour la lecture du deuxième grand classique de John Irving, le monde selon Garp

Quelle ne fut pas mon erreur ! Je l'ai certes terminé, mais je l'ai trouvé d'un ennui sans nom, exceptée l'avant-naissance de Garp… Entre les personnages qui sont sans saveur, l'intrigue qui est quasi inexistante, la thématique de l'écriture et du rapport de l'écrivain à son oeuvre qui ne sert pas à grand chose, le style qui devient de plus en plus lourd (alors que je l'avais trouvé particulièrement sympathique précédemment : problème de traduction ?), et un humour qui m'a laissée de marbre, nous pouvons dire que j'ai été sacrément déçue. J'ai eu l'impression de lire un roman sans âme, complètement désincarné, autant par ses personnages que par son auteur – ce qui, en soi, ne me gêne d'habitude pas quand je lis par exemple Beckett, puisque c'est le but ; à moins que ce ne soit là aussi le but, mais dans ces cas-là je suis passée à côté.

Une grosse déception que ce Monde selon Garp. Je retournerai, un jour, dans les méandres d'un roman d'Irving, ayant adoré ma première lecture de celui-ci, mais ce ne sera pas pour tout de suite !
Lien : https://lartetletreblog.fr/2..
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Voilà un livre pour lequel j'ai dû rassembler tout mon courage pour le finir. Honnêtement, j'ai bien failli abandonner à de nombreuses reprises... En vrac :

Pourquoi vouloir tant choquer pour faire passer des messages ? Cela reste un mystère pour moi. Je me sens d'autant plus démunie quand je vois l'engouement pour ce livre et les sublimes notes sur des tas de sites. Pourquoi cela ne fonctionne-t-il pas avec moi ? Mystère… Alors, oui, j'ai parfois ri aussi, la vision de la société est intéressante et travaillée. Mais, en ce qui me concerne, cela ne fait pas le poids…

~ Challenge 50 objets-1 : joker
~ Challenge multidéfis 18 : classique littérature américaine
~ Challenge ABC 2017-2018 : I
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Jenny Fields, une jeune femme issue d'une famille bourgeoisie, transgresse les normes sociales de son époque. En 1940, alors que les femmes ne travaillent pas et sont vouées d'abord à être des épouses et des mères, Jenny Fields, à contre-courant décide d'être infirmière et mère, mais ne veut pas d'un mari. Jenny Fields, avec son franc-parler, écrira son autobiographie qui fera d'elle, malgré elle, une icône féministe, quitte à attirer les courants les plus extrémistes.

Mais détrompez-vous, l'histoire de Jenny Fields, pourtant passionnante, ne concerne que le tout début du roman (les cent premières pages). Elle donnera en effet naissance à Garp qui deviendra écrivain, et c'est lui qui est au coeur de l'histoire. Auteur d'une nouvelle et de deux romans dont on a quelques extraits insérés dans la narration, Garp s'interroge sur l'ambition d'écrire. L'inspiration vient-elle de l'invention totale, ou est-elle puisée de sa propre vie ? Si Garp se targue d'avoir beaucoup d'imagination, il n'empêche que les thèmes de ses romans reviennent toujours à son vécu et à ses obsessions ; et le Monde selon Garp, bien qu'il soit souvent farfelu, est un roman autobiographique.

Malgré un début prometteur, le Monde selon Garp est bien l'histoire de Garp, et surtout de ses obsessions agaçantes qui occupent une place bien trop importante dans ce très long roman. Si l'on devait résumer (et tout résumé est un peu faussé car réducteur), Garp est un écrivain obnubilé par le danger : le danger dans sa maison, en bas de chez lui, dans son quartier. Il cherche à tout prix à protéger ses enfants, sa famille, lui-même, du monde extérieur, jusqu'à devenir paranoïaque. Et comble de tout ça : le narrateur dit qu'il n'a pas le sens de l'humour. Garp est un homme ennuyeux à suivre. On apprend sans grande curiosité beaucoup d'éléments de son quotidien, la vie de ses amis, des gens qu'ils croisent ; quelques uns sont déterminants dans l'histoire, la plupart sont insignifiants.

Il y a bien des moments surprenants et vifs, amenant des situations rares en littérature, mais beaucoup de passages sont vraiment des digressions, comme quand Garp raconte comment il accoste les automobilistes dans son quartier résidentiel pour leur faire comprendre qu'ils roulent trop vite et pourraient écraser des enfants, ses enfants. Il nous raconte par le menu le type de conducteur à qui il a affaire et les stratégies qu'il met en place pour leur parler…

En plus de cela, le narrateur et l'entourage de Garp le définissent comme un être original et un écrivain talentueux. Or, ce n'est pas à force de se le voir répéter que le lecteur va y croire. Il y a comme une impression d'auto-louange agaçante.

Autobiographique ou pas, le Monde selon Garp est assez ennuyeux, à l'image de son personnage. Être ennuyeux est un terrible défaut pour un livre qui fait 650 pages (et qui aurait pu en faire moitié moins) : la lecture devient une épreuve à partir du moment où on réalise que Garp est devenu tellement obsédé par la mort de ses enfants qu'il en vient à guetter les voitures qui roulent trop vite dans son quartier.

Il y a bien des qualités, mais elles n'effacent pas l'ennui que dégage le personnage.

Tout d'abord, la narration est agréable : les détails abondent, donnant une grande matière aux personnages, mêlant facilement le présent et l'avenir. le plaisir n'est pas tant dans le fait de savoir ce qu'il va se passer, mais plutôt comment ça va se passer. Cette avalanche de détails n'est pas sans but, puisqu'elle permet au narrateur de mettre en place les éléments qui feront les drames. La création de scènes inhabituelles et surprenantes, ainsi que l'ironie du sort et la cruauté que John Irving réserve à ses personnages, relèvent aussi l'ensemble.

D'autre part, ce roman brasse beaucoup de thèmes passionnants, quoique pour certains puritains, comme le féminisme des années 1950 aux États-Unis et ses extrémismes, le viol, la concupiscence et ses dangereuses conséquences lorsqu'on cède à la tentation. Mais, malgré une certaine envergure, il part dans tous les sens et souffre d'une certaine vision d'ensemble.

L'article sur mon blog :
http://www.bibliolingus.fr/le-monde-selon-garp-john-irving-a103022109
Lien : http://www.bibliolingus.fr/l..
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Aucune contestation, Irving sait écrire... mais à l'image des nouvelles de son héros, j'ai davantage été séduit par quelques scènes ici ou là que par le récit en lui-même. Je m'attendais à rencontrer un géant, je ressors déçu : un homme finalement plutôt quelconque, dont la vie est avant tout centrée autour de la question sexuelle, pour ne pas dire du sexe.
Bien moins réussi, (à peine comparable en terme de plaisir pour mon compte), que Karoo, de Steve Tesich.
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Déjà, c'est beaucoup trop long. Garp écrivain aime les épilogues, pour moi, j'ai eu l'impression de lire deux-cent pages d'épilogue, que l'intrigue n'en finissait pas.
Ensuite, je ne sais pas si le roman a fait scandale à sa sortie, si c'était son but, par la vulgarité du vocabulaire, la crudité de certaines scènes, les thématiques abordées. Mais avec un regard actuel, de lectrice actuelle même, que certains thèmes font dater... Je ne sais pas exactement quand le roman a été écrit, mais, tel que je l'interprète, il date de la période du backlash, le "retour de bâton" en français : une période de retour en arrière, de recul, après des avancées des droits des femmes. En effet, Jenny est présentée comme particulièrement étrange, "sexuellement suspecte" par son désir d'avoir un enfant seule, sans homme, et son refus même de toute relation sexuelle. Garp, lui, semble tellement original, singulier, comme père au foyer, que l'auteur insiste énormément sur cet aspect progressiste. Les femmes ont conquis le droit à assumer leurs désirs et leur sexualité, pour êtes toutes présentées comme de vieilles nymphomanes prêtes à détruire couple et enfants pour satisfaire leur besoin. Elles sont réduites à leur corps, comme l'exprime la métaphore du "castor mouillé" des magasines pornos, comme Madame Ralph dont Garp ne connaît même pas le véritable nom - sans parler du prénom. Il y a aussi la description de Roberta, une femme transgenre (transsexuelle dans les termes de l'époque), qui met mal à l'aise aujourd'hui, par l'insistance à la ramener à son ancienne identité, son ancien physique.
Il y a de beaux passages, de belles trouvailles - sur le deuil d'un enfant, sur Vienne après la guerre, la première nouvelle de Garp... Mais je pense que ce roman n'était pas pour moi.
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Roman foisonnant, dense, tragique aux péripéties improbables, le monde selon Garp nous conte les rapports, souvent orageux mais toujours empreints de tendresse, d'un fils et de sa mère écrivain rendu célèbre par un livre sur les conséquences de la concupiscence. Garp, qui deviendra à son tour un auteur respecté, fera face au succès de sa mère, à la montée d'un mouvement féministe, aux passions et aux désillusions, aux morts tragiques de ses proches, à la violence et à une multitude de luttes, à la fois familiales et sociétales.
Roman multiple qui allie à la fois le burlesque des situations et les aspects les plus sombres de nos vies, le monde selon Garp surprend par sa richesse et son ton luxuriant. Un ensemble dense porté par une écriture plutôt fluide, qu'il m'a cependant été difficile de finir. Difficile en effet de m'attacher aux personnages, parfois antipathiques, et aux situations souvent burlesques et improbables. Une oeuvre qui n'échappe par ailleurs pas à certaines longueurs et qui ne sera jamais parvenue à me toucher totalement. Un classique mais qu'il m'a été difficile d'appréhender.
Lien : http://leblogdeyuko.wordpres..
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