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Blue giant tome 1 sur 10
EAN : 9782344025512
226 pages
Glénat Manga (06/06/2018)
3.84/5   97 notes
Résumé :
Dai Miyamoto est en terminale. Il fait partie de l'équipe de basket, travaille à mi-temps dans une station service, et vit seul avec son père et sa petite sœur. Surtout, il s'est pris de passion pour le jazz depuis le collège. À tel point qu'il joue tous les jours sur les berges de la rivière, peu importe les conditions météo. Qu'il pleuve, qu'il vente ou que la canicule soit au rendez-vous, il joue. Il veut être un géant du jazz et reste persuadé qu'il peut y arriv... >Voir plus
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Depuis le collège, Dai joue du saxophone en autodidacte. Devenu presque adulte, il décide qu'il deviendra le meilleure joueur au monde...

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Gros a priori pour cette lecture, avec un sujet qui ne me passionne pas du tout, couplé à une quatrième de couverture qui nous parle d'un ado voulant devenir "le meilleur du monde", rien que ça. Et bien ma première impression n'était pas infondée.
Les personnages se ressemblent trait pour trait (à part les sourcils ?), le récit contient des ellipses temporelles difficilement compréhensibles, ainsi que des références musicales qui ne doivent parler qu'aux japonais ou à ceux qui connaissent la culture populaire du pays, les difficultés que posent la volonté de rendre compte de sons ou de musique en dessin (et sans partitions ou transcriptions), et le "héros"... parlons-en ! le type a un comportement totalement dérangé :
il est incapable d'expliquer son goût pour le Jazz autrement qu'en disant "c'est puissant" ; il se permet des gestes déplacés (c'est peut-être culturel, mais toucher la poitrine d'inconnues qui viennent vous parler ça me paraît pas très respectueux) ; il est plein de remarques débiles ("j'ai eu un mauvaise journée, je peux vous mettre un pain ?") ; et il est incapable de se rendre compte qu'il joue trop fort...
Le seul truc potable c'est la vie de famille du héros, avec son père, sa petite soeur, et l'ainé qui revient de temps en temps, mais c'est trop peu. La fin remonte un peu le niveau, avec la session Live en point d'orgue, mais c'est vraiment se rattraper aux branche, et à part désoeuvrement total, je ne lirai pas la suite.
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Cela faisait un moment que je voulais me lancer dans Blue Giant de Shinichi Ishizuka, série terminée au Japon en 10 tomes et toujours en cours chez Glénat en France. Ce n'est pas lié à une passion pour le jazz qui est un genre que je connais assez peu, mais c'est surtout la très bonne réputation du manga, ses couvertures magnifiques et l'idée de découvrir une histoire de passion brûlante pour un art en particulier qui m'attirait beaucoup. Et après avoir été encouragé sur twitter par plusieurs personnes, je me suis enfin lancé. C'est donc avec grand plaisir que je vais vous parler de ce premier tome plein de promesses.

Dai Miyamoto est en terminale. Il fait partie de l'équipe de basket, travaille à mi-temps dans une station service, et vit seul avec son père et sa petite soeur. Surtout, il s'est pris de passion pour le jazz depuis le collège. À tel point qu'il joue tous les jours sur les berges de la rivière, peu importe les conditions météo. Qu'il pleuve, qu'il vente ou que la canicule soit au rendez-vous, il joue. Il veut être un géant du jazz et reste persuadé qu'il peut y arriver. Seulement, pour cela, il va devoir se confronter à la réalité : entre les explications aux amis, les premières représentations chaotiques et les rencontres diverses, la détermination de Dai va être mise à rude épreuve…

Avant de s'attarder sur ce que raconte ce premier tome, je vais tout d'abord aborder l'aspect visuel du titre car il est vraiment magnifique. L'auteur a un coup de crayon impeccable qui fait de chaque page un régal pour les yeux, en plus de poser une ambiance avec un talent fou. On se croirait aux côtés de Dai lorsqu'il joue sur la berge la nuit, ou lorsqu'il est sur scène dans un bar. Ceci est d'ailleurs un des enjeux principaux du manga, réussir à retranscrire l'intensité de la passion et de la musique uniquement en images (même si pour le lire, je me suis mis une playlist de jazz qui aide à se mettre dans l'ambiance, je suppose d'ailleurs que beaucoup de lecteurs et lectrices ont fait de même). de ce point de vue, on constate un gros travail sur les décor et sur l'intensité du noir et blanc qui permet vraiment de s'immerger. En plus de ça, le mangaka met beaucoup l'emphase sur ce que ressent Dai lorsqu'il joue (et on le voit beaucoup jouer) avec de nombreux gros plans, n'hésitant pas à s'attarder sur les expressions de son visage, sa transpiration, mais également sur son instrument, afin de rendre compte de la puissance du son qui en sort. de ce point de vue, le contrat est parfaitement rempli dès ce premier tome et on n'a aucune peine à ressentir l'investissement du jeune homme.

Ceci étant dit, nous pouvons nous intéresser à l'écriture et au déroulement de ce premier tome. J'ai été particulièrement surpris par le rythme frénétique que l'auteur lui a conféré. Il se passe énormément de chose, de nombreux personnages gravitant autour de Dai sont présentés et chaque séquence est plutôt courte. Je me demande d'ailleurs si ce n'est pas une volonté de se rapprocher du rythme du jazz, avec ses nombreuses notes et son improvisation permanente. Toujours est-il que ce travail rythmique fonctionne parfaitement et que la lecture du tome passe à une vitesse folle, ce qui est toujours une qualité appréciable. Ainsi, on passe du premier chapitre où l'on assiste au moment de la naissance de la passion de Dai pour le jazz à sa première représentation en fin de tome, après de nombreuses heures passées à répéter seul au fil des jours. Tout ceci étant ponctué de moments de vie où l'on apprendra à connaitre son meilleur ami, son patron, sa famille ainsi que ses camarades de classe. Sans parler de l'homme qui va lui permettre d'avoir sa première opportunité sur scène, les gens avec qui il va jouer et quelques autres personnages plus ou moins anecdotiques. Je vous avais bien dit que ce premier tome était très rythmé et donc très riche.

Et au centre de toutes ces qualités, il y a ce personnage principal, Dai Miyamoto. Il séduit d'emblée car sa passion peut parler à toute personne ayant une passion. Qu'importe qu'ici il dédie sa vie au jazz, l'auteur arrive à donner à son récit une vraie forme d'universalité en parlant de passion au sens large. C'était selon moi le point qui devait être le plus important pour permettre l'adhésion des lecteurs et lectrices : il fallait dépasser le simple cadre du jazz pour que l'on puisse ressentir ce que ressent Dai. Et sur ce point, c'est parfaitement réussi. Je pense que chaque personne qui a vue naître en elle une passion a ressenti les mêmes choses : tout d'abord une première connexion qu'on n'arrive pas à expliquer. Ensuite, ne pas pouvoir communiquer aux autres ce que l'on ressent tant c'est fort, et surtout ne pas se soucier réellement de l'image que les autres ont de notre passion. Car on fera remarquer à plusieurs reprises à Dai que le jazz est soit ringard, soit un genre pour les snobs, mais il ne se sent pas concerné et ne se pose pas ce genre de questions : le jazz, il le vit un point c'est tout. de ce point de vue, ça me parle beaucoup ayant toujours eu du mal à faire comprendre mes passions aux autres, d'autant plus que parmi mes principales passions, certaines souffrent d'un manque de légitimité auprès de certains (le jeu vidéo en tête, mais le manga aussi dans une moindre mesure). de ce fait, je ne pouvais pas m'empêcher de ressentir de l'empathie pour Dai et ce qu'il vit.

En résumé, j'en espérais beaucoup de ce premier tome de Blue Giant et il ne m'a déçu en aucun cas. Je sais que ce n'est pas forcément la meilleure façon d'appréhender une oeuvre que de se faire une idée de ce qu'on souhaite y trouver car on risque d'être déçu, mais je n'ai pas réussi à m'en empêcher pour ce manga. Par chance, j'y ai trouvé exactement ce à quoi je m'attendais, c'est à dire une oeuvre qui dépasse son cadre de base pour atteindre une vraie universalité dans son sujet, qui est la passion qui nous anime. Je ne vois de ce fait pas d'autre mot pour qualifier ce premier tome que : passionnant !
Lien : https://apprentiotaku.wordpr..
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Dessiner le son ; tel est le défi que se lance le mangaka Shin'ichi Ishizuka avec sa série Blue Giant et sa suite, Blue Giant Supreme (une troisième « acte », Blue Giant Explorer, étant en cours de parution), qui se déroule dans le monde du jazz, style pour lequel l'auteur voue une passion depuis ses études aux États-Unis. Pourtant, c'est du côté des mangas de sport (supokon, en japonais) et de course automobile qu'il va puiser son inspiration. « Quand j'ai commencé à travailler avec M. Katsuki, mon éditeur sur le projet, nous n'avions pas comme références des mangas de musique mais des mangas de courses de voitures, où les choses vont très vite, ou des mangas de sport comme le baseball où le lanceur enverrait une balle très rapidement et le batteur la renverrait avec encore plus de vitesse et de dynamique. » déclare Ishizuka auprès de France Info. Les nombreuses séquences de performances scéniques rendent ainsi compte de cette conception sportive de la prouesse musicale ; par les regards des personnages et leurs gestes musicaux échangés, ils lancent un solo comme ils se lanceraient une balle, courant ensuite à vive allure après le jeu de l'autre. le trait est vif, explosif, et le découpage, dynamique. Épique, le dessin de Ishizuka parvient à figurer la vitesse, l'énergie et l'intensité de la musique, dessinant une bande-son que chaque lecteur jouera dans sa tête.

Dans une logique sportive toujours, Blue Giant rend également compte de la tension existante dans le milieu de la musique entre le personnel et le collectif. Dans les premiers tomes, le héros, Dai Miyamoto apprend le saxophone en autodidacte et joue en solitaire sur les rives de la rivière Hirose. Mais une fois au sein d'un groupe, les enjeux changent ; la personnalité de jeu doit désormais s'exprimer dans un ensemble, chaque musicien devant jouer pour soutenir l'autre sans l'écraser. Les divergences artistiques et les différences de caractères comme la question du nom de la formation qui traverse par exemple Blue Giant Supreme instaurent ainsi un dialogue permanent entre l'individuel et le collectif, source pour le lecteur de suspens et de plaisir. Ishizuka a par ailleurs lui-même l'intelligence de laisser exister les personnages secondaires en dehors du cadre du groupe formé autour du personnage principal.

En adaptant formule éprouvée – celui du nekketsu – à un univers singulier – le jazz – Shin'ichi Ishizuka signe une série d'exception qui se bonifie de tome en tome.
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Dai est un adolescent qui voit sa vie bouleversée par la découverte du jazz. Passionné par cette musique jusqu'à l'obsession, il s'entraîne des heures durant sur les berges de la rivière dans l'espoir de devenir « le meilleur du monde ». Malgré cela la première prestation en public de Dai est un pur désastre et le doute fait son apparition. Mais l'amour du jazz et quelques rencontres déterminantes vont redonner espoir à Dai.
Dix tomes sont prévus pour ce manga qui ne choisit pas la facilité. En effet, comment réussir à décrire l'émotion que peut provoquer en chacun de nous une musique qui nous est chère ? Pari tenu (du moins pour les 5 premiers tomes disponibles) avec une mention spéciale aux planches où Dai joue de son saxophone adoré. Elles sont tellement réussies que la musique jaillit presque des pages !
Ce qui fait que le lecteur, même s'il est n'est pas forcément amateur de cette musique, suit avec plaisir le parcours de Dai qui a fait du jazz sa raison d'être et la bande-son de sa vie, au risque de susciter moqueries et incompréhensions. Habilement, le manga place en fin de volume des interviews de personnages ayant cotoyé Dai durant ses années d'apprentissage, ce qui laisse supposer qu'il a bel et bien fini par réaliser son rêve...mais de quelle façon et à quel prix ? Là est la question car le chemin vers la reconnaissance est difficile et c'est aussi un point fort de ce manga de rappeler le travail et l'obstination que demande la maîtrise d'un instrument ou d'une discipline quelle qu'elle soit. le « génie «  n'étant, la plupart du temps, que le résultat d'heures et d'heures de pratique.
Ode au jazz, ce manga peut également servir d'introduction idéale à qui veut découvrir cette musique souvent considérée (à tort) comme hermétique car le néophyte y piochera de précieuses références, de Miles Davis à John Coltrane.
Un manga vibrant à savourer... et écouter !
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Cela faisait depuis un moment que ce titre me faisait de l'oeil, avec son thème original et son style rétro. La série faisant pas mal parler d'elle sur les réseaux, notamment avec la sortie des premiers tomes de Blue Giant Supreme, j'ai décidé de me lancer moi aussi dans cette aventure ! 

Dai Miyamoto est en terminale au lycée Aoba 2 de Sendai, au nord-est de l'île de Honshû. En dehors des cours, des activités du club de basketball et de son job à temps partiel dans un garage, il passe tout son temps libre à jouer du saxophone, seul, sur les berges de la rivière Hirose. Son rêve : devenir le meilleur jazzman au monde ! 

Voilà pour le pitch de départ de ce seinen manga, où l'on suit le quotidien de cet adolescent animé par une passion brûlante pour le jazz. On voit bien dans ce premier tome que ses amis et ses proches ne comprennent pas son enthousiasme pour cette musique à la réputation désuète et peu populaire au Japon, surtout auprès des jeunes. Et justement, voir Dai se démener en complet autodidacte pour essayer de se rapprocher de son rêve et pour faire découvrir ce qu'il aime dans le jazz à son entourage a quelque chose de particulièrement grisant. J'ai très vite éprouvé beaucoup de sympathie pour ce personnage dont rien ne peut ébranler la motivation, dans le même genre que des héros de shônen sportifs !

Graphiquement, le titre a un côté rétro qui me plaît beaucoup, avec un character design riche qui m'a rappelé Naoki Urasawa, et des visages très expressifs. Autre qualité : les décors, qui sont tous réalistes et très fournis. Il est montré dans les pages bonus que le mangaka n'a jamais vécu à Sendai, mais qu'il a fait beaucoup de repérages sur place pour que ses personnages évoluent dans des lieux réels et emblématiques de cette ville. Quant aux scènes musicales, elles dégagent énormément d'énergie et sont pleines d'émotions, on pourrait presque entendre la musique (je rêve de voir tout cela en série animée un jour…)!

J'ai eu un énorme coup de coeur pour ce tome 1, qui m'a amplement conforté dans mon choix ! Ce qui m'a le plus plu, c'est que lorsque Dai joue, seul face à la rivière ou devant un public, il y va toujours à fond ! Certes, la justesse de ses notes a l'air d'en pâtir, certains protestent et se bouchent les oreilles, mais cela ne laisse personne indifférent, et l'instrument de l'adolescent devient un personnage à part entière, qui impose sa présence sur tout le reste… Sans doute que Dai va devoir apprendre à se contrôler s'il veut réussir à jouer avec un groupe (le fiasco de la fin du tome est assez révélateur !), mais il est certain que cela ne l'arrêtera pas ! Enfin, ce titre donne vraiment très envie d'écouter les célèbres jazzmen que Dai idolâtre (John Coltrane, Dexter Gordon…), et on peut tout à fait l'apprécier même sans rien connaître au jazz. Lisez-le ! 
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critiques presse (3)
Sceneario
25 février 2021
Au delà de la musique, c’est donc aussi une très belle aventure humaine, servie par des dessins de grande qualité. Que vous soyez ou non amateur de jazz, vous ne regretterez pas de suivre Dai dans son périple initiatique !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Auracan
27 juin 2018
Voilà une belle entrée en matière avec ce premier opus d’une série qui en comptera dix, où le lecteur aura assurément plaisir à se plonger en écoutant les standards qui ont apporté toutes ses lettres de noblesse au jazz.
Lire la critique sur le site : Auracan
ActuaBD
19 juin 2018
La puissance du jazz de Dai, atypique voire dissonant, emplit littéralement les planches de Shinichi Ishizuka.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Le jazz, c'est une musique rude et brûlante, née de la collision entre les personnalités de chacun.
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Les goûts musicaux , pour moi, c'est comme l'amour... Ils ont des raisons que la raison ne connaît pas...
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- Tu trouves ça comment, le jazz ?
- Franchement, je ne sais pas trop. Déjà, y a pas de paroles... Mais ça ne ressemble pas non plus au classique. Cela dit... j'ai trouvé ça puissant !
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C'est la musique de l'émotion.
Le son et les mélodies des plus grands du jazz sont totalement habités par leurs sentiments.
On peut tout y insuffler... ses joies comme ses peines.
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— Tu es en train de bousiller ton saxo. Rester sous un soleil brûlant... ce n'est bon ni pour toi, ni pour ton instrument.
— Ah... Ah bon ?
— Oui, à cause de l'élasticité du métal... Surtout qu'un saxo est composé de beaucoup de petites pièces. Et si ce n'était que ça... Mais il y a aussi pas mal de liège dedans. Mieux vaudrait te réfugier à l'ombre avant que son délicat équilibre ne soit rompu... Tu n'as qu'à revenir à la tombée du jour.
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