La quête de Dai (je devais placer cette vieille référence, pardonnez-moi) se poursuit ! le dernier festival culturel du lycée approche pour le jeune aficionado du saxo : quelle meilleure façon Dai pourrait-il trouver pour prouver à son entourage mais surtout à lui-même à quel point il a progressé grâce aux leçons de Yui ?
Quel tourbillon d'émotions que ce tome 3 ! Tout d'abord, la prestation de Dai au festival culturel est mise en scène de manière époustouflante : encore une fois, bien qu'on ait pas la chance d'avoir la musique pour accompagner l'action, la magie opère. La motivation et la confiance de Dai en son rêve force l'admiration : il le vit à fond en donnant littéralement de sa personne, et remporte ainsi l'adhésion de tout le public.
On fait également la connaissance de la professeur de musique du lycée, Mme Kuroki, qui a aidé Dai à déchiffrer le placement de ses doigts sur son instrument à ses débuts. J'ai adoré leur petit duo improvisé durant le concert au festival, je ne m'y attendais pas !
Le reste du tome se recentre sur le quotidien de Dai, sur ses interrogations au sujet des moyens de réaliser son rêve, et sur les conséquences que cela implique. Malgré les mises en garde de Yui au sujet de la précarité du métier de musicien, dont il connaît la dure réalité, le jeune homme n'en démord pas et n'a que cette idée en tête. Mais pour y parvenir, il sait qu'il va devoir quitter Sendai, son mentor, ses amis et sa famille. Mais avant cela, il doit terminer le lycée, tout en continuant sans relâche, par tous les temps, à s'entraîner au saxophone, et à profiter de la vie. Ce tome sera ainsi l'occasion, entre autres, d'assister à la rencontre entre Yui et le père de Dai, à un épisode très émouvant avec un chien et un autre où même le froid intense et la neige de fin décembre n'arrivent pas à entamer l'enthousiasme du jazzman en devenir…
Encore un excellent tome donc, pour une série qui a su trouver son rythme rapidement et qui tient ses promesses. Dai va enfin pouvoir retourner au Bird et prouver ce qu'il vaut en jouant en scène ouverte avec un groupe. Arrivera-t-il à s'y adapter, cette fois ?
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l'auteur persiste et signe. j'ai lu les trois premiers tomes d'une traite, sans me lasser. on se laisse vite emporter par l'ambiance du manga, par l'enthousiasme sans faille de son personnage principal. j'aime les petits témoignages de ses proches quelques années après, même si du coup ils font un peu office d'un hommage posthume... aura-t-on une fin tragique? Il va me falloir lire les tomes suivants pour le découvrir!
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Encore un tome qui transporte les lecteurs dans le milieu du jazz. Après des entraînements successifs, Dai fait ses premières armes lors de scènes ouvertes : le festival de son école et une scène d'un bar. On le suit dans son perfectionnement alors qu'il en vient à faire sa première composition.
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Une lecture précieuse, toute en sensations. Entre tranches de vie et musique, ce manga est traversé d’émotion et de bienveillance ce qui met du baume au cœur.
Lire la critique sur le site : BoDoi
- Vous voyez, mes idées sont très conventionnelles. J'espère que mon fils sera un homme bien et heureux, même s'il n'a rien d'exceptionnel...
- Avez-vous déjà entendu le terme "Blue Giant" ? C'est une géante bleue, une étoile dont la température est si élevée que sa lumière passe de rouge à bleue. Quand j'étais jeune, avec mes amis, c'est comme ça qu'on appelait les musiciens de jazz les plus brillants de la planète. Je suis peut-être mal placé pour parler, vu que j'ai échoué, mais j'ai bon espoir que Dai devienne une Blue Giant.
Depuis la nuit des temps, la musique est née partout où il y a eu des hommes... C'est donc que trouver de quoi subsister physiquement ne leur suffisait pas. Pour moi... Les êtres humains ont un besoin vital de musique !
- Avez-vous déjà entendu le terme "Blue Giant" ?
- Non.
- C'est une géante bleue, une étoile dont la température est si élevée que sa lumière passe de rouge à bleue. Quand j'étais jeune, avec mes amis, c'est comme ça qu'on appelait les musiciens de jazz les plus brillants de la planète. Je suis peut-être mal placé pour parler, vu que j'ai échoué, mais j'ai bon espoir que Dai devienne une Blue Giant.
Il m'envoie un email à chaque nouvelle année. Oui, tous les ans, depuis le pays où il se trouve. Et à la fin, il écrit toujours la même chose : "Madame, j'espère qu'on rejouera un jour ensemble !". L'occasion ne s'est pas encore présentée, mais tous les ans, je lui réponds : "Oui, quand tu veux !".