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EAN : 9782221218150
208 pages
Robert Laffont (31/05/2018)
3.57/5   90 notes
Résumé :
A ne pas associer à l'oeuvre : 694971

La vie semble réussir à Annabelle, brillante femme d'affaires de quarante ans. Un jour, pourtant, après une brutale prise de conscience, elle décide de tout plaquer, laissant derrière elle son confort, son travail et sa famille. Sur une route de campagne, elle rencontre Georges, paysan plein de sagesse qui vit à un autre rythme, celui des saisons, et va progressivement lui faire découvrir les secrets extraordinair... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai tout d'abord aimé plonger dans ce roman pour son aspect, sa couverture, son format. Puis pour son auteur au parcours atypique et ensuite par curiosité pour l'histoire.

Au lycée, j'ai eu la chance d'avoir un professeur de philo dont les cours m'ont tout simplement enthousiasmé, tous les sujets abordés m'emportaient dans une grande et belle réflexion. Cette lecture m'a quelque peu ramené 20 ans en arrière, une histoire émouvante, simple et tellement vrai.

Une belle approche qui amène Annabelle à donner un sens à son existence et à comprendre sa place dans l'univers.

Une petite précision, mais non des moindres: les bénéfices de la vente de ce joli moment de poésie, qui oscille entre réel et imaginaire, iront à la fondation " Animaux sauvages", créée par l'auteur Patrick Jacquemin.

Alors n'hésitez pas à lire ce concentré de réflexion sur la vie, la nature, vous ferez en plus une jolie action pour les animaux.

Merci Mr Jacquemin.
Lien : https://livresque78.wordpres..
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Je viens de lire d'une traite : L'odeur de l'herbe après la pluie de Patrick Jacquemin, découvert grâce aux éditions Robert Laffont et au site net galley.
La vie semble réussir à Annabelle, brillante femme d'affaires de quarante ans. Un jour, pourtant, après une brutale prise de conscience, elle décide de tout plaquer, laissant derrière elle son confort, son travail et sa famille. Sur une route de campagne, elle rencontre Georges, paysan plein de sagesse qui vit à un autre rythme, celui des saisons, et va progressivement lui faire découvrir les secrets extraordinaires de la nature.
La vie formatée d'Annabelle en sera définitivement bouleversée...
L'odeur de l'herbe après la pluie est une sorte de roman initiatique avec du fantastique, on pourrait dire aussi un roman qui fait du bien.
Annabelle a tout pour elle jusqu'au jour où elle éprouve le besoin de se ressourcer. Elle va se promener sur les traces de son enfance, là où elle habitait étant petite. Et elle va faire une drôle de rencontre..
Il va falloir un peu de temps mais elle va éprouver le besoin de changer de vie..
Je n'ai pas eu de coup de coeur mais j'ai apprécié ma lecture.
J'ai aimé le personnage d'Annabelle ainsi que celui de Georges, un vieux monsieur très attachant. C'est un paysan d'une autre époque, il n'a pas de tracteur mais des boeufs, il travaille à l'ancienne... Un homme très touchant comme il n'en reste presque plus...
L'histoire est bien ficelée, il y a un peu de fantastique, beaucoup de respect de la nature...
Une jolie lecture qui m'a donnée le sourire et à qui je mets avec plaisir quatre étoiles :)

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La vie d'Annabelle est réglée comme du papier à musique jusqu'à ce dimanche de juin où tout va basculer. Cette brillante femme est à la tête de sa propre banque. Elle est divorcée et a la garde de sa fille une semaine sur deux. Lorsqu'elle renvoie sa fille chez son père, au lieu de prendre la direction de ses bureaux comme elle le fait à l'accoutumée, sur un coup de tête, elle a décidé de prendre la direction de son village de son enfance, près de Langres.



Lorsqu'elle arrive sur place, elle se promène dans les rues de son village. Elle va finir par se perdre, ça fait longtemps qu'elle n'y a pas remis les pieds. La nuit tombée, elle trouve une ferme sur son trajet. le propriétaire des lieux était déjà endormi mais il accepte d'aider cette femme perdue à retrouver sa voiture sauf que ce sera malheureusement peine perdue... Comme il est tard, Georges, l'agriculteur lui propose de passer la nuit chez lui, en tout bien tout honneur bien sûr. Ce qu'était loin de s'imaginer Annabelle en acceptant cette gentille proposition, c'est que son hôte allait lui transmettre sa passion, ses connaissances, son amour de la nature et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elle le lui rend bien !



Je ne connaissais pas Patrick Jacquemin qui a été l'un des co-fondateur et l'ancien PDG de rueducommerce.com. Lorsqu'il a quitté sa propre entreprise en 2012, il a décidé de se consacrer à l'écriture et à la protection des animaux sauvages en faisant des dons à "Animaux Sauvages", fondation qu'il a crée. D'ailleurs, il reverse une partie de ses droits d'auteur à cette fondation.



J'ai beaucoup aimé ce récit simple, court où l'auteur nous amène à nous poser la question sur le bonheur. Qu'est-ce que c'est ? C'est la réussite sociale ? La réussite professionnelle ? Avoir un salaire mirobolant ? Faut-il être dans la surconsommation, sur la surenchère pour être heureux ? Annabelle va s'apercevoir grâce à Georges qu'il ne faut pas travailler dur pour être heureux mais qu'il faut travailler juste ce qu'il faut pour être bien. Georges travaille dans ses champs, s'occupe de ses animaux et prend le temps de faire son travail mais tout ça, dans le respect de la nature. Il prend soin de tout faire pour ne pas polluer, pour consommer mieux, consommer local, selon ses besoins. Je vais vous faire rire mais il n'a pas de téléphone, il n'a pas de télévision donc pas d'internet pour cet homme qui passe ses soirées seul en compagnie d'un bon livre. Vous savez quoi ? Si Annabelle vit dans le confort et le luxe, elle semble beaucoup moins heureuse que lui...



Annabelle passe le plus clair de son temps à son travail visant encore et toujours l'excellence ! Pour comprendre pourquoi elle agit ainsi, il faut remonter à son enfance. Elle est passée à côté de sa vie d'épouse, de sa vie de maman et peut-être aussi de sa vie de femme. Est-ce qu'en observant Georges, elle arrivera à réajuster sa vie avant qu'il ne soit trop tard ?



L'auteur nous propose un récit philosophique, poétique, sans jamais nous rendre coupable ou nous culpabiliser. Il ne fait que nous amener à nous poser des questions existentielles et importantes sur nous, sur notre vie, sur ce qui nous entoure.



Tout ça pour vous dire que ce livre est une belle découverte que je vous conseille à la lecture pour cet été.
Lien : https://leslecturesdeladiabl..
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Moins enthousiaste que ceux dont je viens de lire les critiques, je me l'explique par mon âge (plus de 60 ans), ma carrière professionnelle qui s'est terminée voici 2 ans avec un burn-out, ma situation de mère et grand-mère.
C'est une agréable histoire que je classe dans les romans fantastiques, comme ceux de Marc Levy par exemple. Je peux ainsi n'en garder que la réflexion philosophique sur la vie.
Annabelle ne s'investit pas dans ses vies sociale et familiale mais a une vie professionnelle trépidante. Jusqu'à ce qu'elle craque et retourne sur les terres de son enfance. Elle vit un début de burn-out. Elle ne le sait pas. Georges est une étincelle vers laquelle elle retournera quand tout explosera en elle. En attendant, elle s'en sort comme elle peut, reprenant son travail acharné. Comme tant d'autres dans la même situation de stress. Mais un burn-out, ça consume insensiblement l'être par l'intérieur. Seule avec son mal-être, elle essaie de retrouver Georges et va modifier sa philosophie de la vie.
Ensuite, Annabelle se retranche, ne vit plus que pour elle et ses recherches. Sa fille n'a aucune importance : Annabelle ne cherche pas pour transmettre, pour partager. Elle cherche pour elle et elle seule. Annabelle est devenue un monstre d'égoïsme, une personne insensible, qui a d'abord voulu être au-dessus puis être en marge des autres. Jamais avec. Sauf avec sa petite-fille peut-être ?
En tant que mère et grand-mère, je mesure tout ce qu'elle a perdu qui aurait pu l'aider à vivre -même s'il semble qu'il existe un lien affectif avec sa petite-fille... En tant que professionnelle usée, je comprends son usure et sa difficulté à revivre de façon équilibrée. Il reste la philosophie de Georges, en dehors du monde du réel, de la vie sociale. C'est ce qui m'intéresse et qui fait que j'ai dévoré le roman. Mais il m'a laissé un goût amer.
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La vie semble réussir à Annabelle, brillante femme d'affaires de quarante ans. Un jour, pourtant, après une brutale prise de conscience, elle décide de tout plaquer, laissant derrière elle son confort, son travail et sa famille. Sur une route de campagne, elle rencontre Georges, paysan plein de sagesse qui vit à un autre rythme, celui des saisons, et va progressivement lui faire découvrir les secrets extraordinaires de la nature.
La vie formatée d'Annabelle en sera définitivement bouleversée.
J'ai adoré ce roman, bien trop court à mon goût. Je ne connaissais pas son auteur, fondateur de rueducommerce.com et de l'association "Animaux sauvages" à laquelle il reverse une partie des ventes de ce roman.

La plume est juste magnifique, poétique, pleine de sincérité et de vérité.

J'ai adoré ce vieux papy et cette belle jeune femme. J'aimerais être Annabelle, et rencontrer Georges, moi qui m'interroge sur le sens de ma vie, mes aspirations professionnelles ….C'est un roman feel good mais aussi de développement personnel dans lequel je me suis sentie comme dans un cocon, protégée de l'extérieur. Je me suis enivrée des mots et des senteurs de la flore décrite amoureusement.

Une superbe lecture que je vous convie à découvrir.
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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
J’ai téléchargé le livre de Patrick Jacquemin hier soir et je n’ai pu le lâcher. L’odeur de l’herbe après la pluie se lit d’une traite. Ce qui est étonnant dans l’Odeur de l’herbe après la pluie c’est qu’on entre dans une sorte de monde parallèle, où la réalité et la fiction se ménagent parfois.
C’est l’histoire d’un burnout, d’un pétage de plomb alors que tout va bien. Elle est riche, belle, intelligente, elle a un job en or et pourtant quelque chose manque.
Annabelle, l’héroïne décide alors de tout arrêter, et de voir la vie autrement.
Comme elle est engluée dans son carcan de parisienne, elle a du mal à le faire, pourtant elle sent que c’est fondamental à son nouvel équilibre. Elle accepte de se faire aider, par George, un paysan philosophe et poète, qui l’emmènera vers des chemins différents.
J’ai adoré le rythme du livre, les fragments de poèmes disséminés au cours de la lecture, les dialogues.
A la manière d’un road-movie à la sauce paysanne je me suis identifié à cette femme, peut-être parce que moi aussi à un moment de ma vie j’ai vécu un burnout, en tous les cas, en terminant le livre, j’ai eu la sensation d’être apaisé…
je conseille à tous les amoureux de la vie, de la nature, et aux citadins qui se disent parfais comme Annabelle : « A quoi ça sert que je bosse comme une malade ? A quoi ça sert que je courre toute la journée ? A quoi ça sert que je réussisse ? A quoi ça sert que je vive ? A quoi ça sert que je meure ? A quoi sert tout ce bordel ? Fais chier, merde ! »
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Ce qui compte pour communiquer, c’est une sensibilité, une empathie, une écoute. C’est grâce à cela que des animaux et des plantes se marient et dépendent totalement l’un de l’autre. C’est par ces vertus que dans des lieux d’Afrique, à la fin de la saison sèche, certains animaux savent d’instinct où tombera la première pluie, alors que chaque année le lieu de cet événement est différent. C’est cela encore qui amène certains poissons, papillons, oiseaux, et tant d’autres à migrer, et à toujours retrouver le bon chemin. C’est cela enfin qui a poussé l’humain à développer, par la parole, une telle complexité d’expression. Nous ne savons que peu de choses sur la communication dans la nature et sur l’intelligence du vivant. Mais force est de constater que celle-ci est plus répandue qu’on ne le croit.
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« Tu estimes tout avoir
Mais tu peux me croire
En réalité tu n’as rien
Car ce que tu détiens
N’est pas le fait
De ta propre volonté.
En vérité tu n’existes
Qu’à travers un monde matérialiste
Une civilisation qui te leurre
Qui crée la terreur
Un monde d’apparence
Et de concurrence
Un univers d’avoir
Et de pouvoir.
Nous les fleurs
Nous n’avons pas peur
Car c’est de terre et d’eau dont nous nous nourrissons
Du vent et du soleil dont nous jouissons.
En n’ayant rien développé
Nous n’avons rien à espérer.
Chaque année nous n’“éclosons” que peu de temps
Mais ce temps-là, nous le vivons pleinement
Sans contrainte et sans désolation
Sans aucune autre obsession
Que d’être le temps qu’on est.
C’est de la vie la seule vérité. »
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À quoi ça sert, putain, que je bosse comme une malade ? Que je coure toute la journée ? Que je réussisse ? À quoi ça sert, tout ça ?
Elle inspira profondément, essayant de contenir une sourde colère, mais le feu consumait son esprit et le sang bouillait en elle. D’un coup, il lui fallut décharger la pression. Elle contracta ses muscles fins, agrippa son volant, puis le tira pour l’arracher. La rage l’envahissant, elle serra ses petits poings, et, telle une forcenée, elle le frappa, le cogna, l’insulta, l’injuria, libéra des flots de haine, poussa des cris barbares, pendant de longs instants, sans s’arrêter, sans reprendre son souffle, jusqu’à ce qu’elle en suffoque et qu’un valeureux passant frappe à sa vitre…
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La nature était sa sève. C’est d’elle qu’il tirait son énergie, son essence, sa puissance.
Il se délectait chaque jour de l’air qu’il respirait. Il le sentait donner corps à sa propre vie, circuler dans son sang, passer à travers son cœur, inonder son cerveau jusqu’à enivrement, et laisser en lui l’empreinte de la faune et de la flore.
Il aimait tant sa terre que l’exploiter lui causait une grande culpabilité. Lors des labours, il agissait avec précaution, tentant de ressentir pour elle le point de douleur quand il la transperçait du soc qui la retournait. Lorsqu’il semait, il croyait que si le geste était aussi auguste que Victor Hugo le décrivait, les céréales n’en seraient que meilleures. Il considérait qu’elles avaient besoin d’espace pour s’épanouir, pour donner le meilleur d’elles-mêmes.
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