Ce que savait Maisie

Publiée en 1897, ce roman suit une fillette dont les parents divorcent alors qu'elle n'a que trois ans. Maisie va devenir un objet de bataille entre ses parents puis entre ses beaux-parents, à celui qui l'aura tout d'abord, puis à celui qui s'en débarrassera ensuite...

En cela, l'ouvrage est particulièrement moderne et d'une actualité effrayante... Henry James pose sur la situation le regard de cette enfant qui grandit au fil des pages et se révèle particulièrement clairvoyante derrière sa candeur et son apparente naïveté... Pourtant, je n'ai pas réussit à m'attacher à elle, ni à aucun des personnages. Je n'ai ressenti aucune empathie pour cette troupe d'adultes qui m'a particulièrement énervée... le tout accentué par un littéraire que j'ai trouvé ampoulé et compliqué, fait de très longues phrases pleines de négations, au point qu'on ne sait plus ce que l'on lit...
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J'avais beaucoup aimé Daisy (Miller) mais "Maisie" m'a assommé. J'ai abandonné le roman après les 150 premières pages qui m'ont paru d'un ennui profond et d'un style atone, sans relief et très verbeux. Les personnages (y compris et même surtout Maisie, la fillette par qui l'histoire est racontée) m'ont paru être des pantins qui s'agitaient dans une sorte de théâtre de Guignol. Sauf qu'avec Guignol, les personnages sont plus crédibles que chez James. Bon, vous avez compris, je suis très déçu.

Pauvre Maisie, petite fille ballottée entre ses géniteurs qui ne se supportent plus (et d'ailleurs insupportables) et deux gouvernantes aussi tarte l'une que l'autre. Et comme cette chère Maisie est en réalité plus agaçante que véritablement sympathique, on devient lentement mais sûrement indifférent à ses tribulations et autres états d'âme. Il faut dire aussi que le style adopté par H. James n'arrange rien, et rend la lecture fastidieuse. Un vrai soulagement que d'en avoir terminé avec ce pénible roman, après avoir songé plusieurs fois à l'abandonner en cours de route !