Daisy Miller and The Turn of the Screw

Deux novellas rassemblées par les éditions Penguin et signées de la main d'Henry James à vingt ans d'écart. La novella se caractérise chez les anglo-saxons comme un roman court, entre la « short-story » (nouvelle) et le « novel » (roman).

« Daisy Miller » (1878) dresse le portrait d'une jeune et riche américaine en vacances en Europe. de sa rencontre avec Frederick Winterbourne, ses traits de caractères et ses envies se révèlent alors que deux cultures s'opposent et s'affrontent.

« The Turn of the screw » (1898) est un classique parmi les histoires de fantômes. Souvent adapté, jusque récemment par Netflix, l'intrigue reprend le témoignage d'une gouvernante qui avait pour charge l'éducation de deux orphelins reclus dans le manoir de leur oncle.

Une oeuvre intéressante de par la place qu'elle laisse à l'interprétation des lecteurs. Un bon moyen de tester sa rationalité ou sa propension à croire au surnaturel.

Toutefois, le format court n'empêche pas une certaine irritation à la lecture. le style aux phrases longues et segmentées, allègrement ponctuées, n'ont pas toujours été des plus confortables. Une lecture à réserver pour une soirée au coin du feu, dans le calme et la sérénité. Pas du tout adaptée à un contexte sans cesse changeant.