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EAN : 9782747037464
161 pages
Bayard Jeunesse (14/03/2013)
3.21/5   19 notes
Résumé :
Un jour, à la tombée de la nuit, un homme que je n'avais jamais vu s'est présenté chez nous. J'avais six ans. L'étranger a donné des sous à mon père, 'm'a pris dans ses bras et m'a hissé sur son cheval. On est partis. Mon père m'avait vendu comme on vend une chèvre.
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Dans 'J'ai joué avec les loups', Gabriel Janer Manila nous entraine à la frontière entre la réalité et la fiction. Cette histoire, inspirée d'un fait réel, explore les thèmes de la survie, de l'identité et de l'interaction entre l'homme et la nature. Toutefois, il est important de noter que cette exploration se fait d'une manière parfois crue et difficile, ce qui soulève des questions sur sa pertinence pour un public jeune.

L'histoire commence avec un acte choquant : un enfant de six ans est vendu par son propre père à un étranger, puis abandonné en pleine nature sans vêtements, chaussures, contacts humains ni même de références. Cette réalité brutale ne laisse pas de place à des descriptions idylliques de l'enfance, mais plonge plutôt dans un monde impitoyable, rude, difficile.

L'enfant, laissé à lui-même, doit rapidement apprendre les rudiments de la survie en pleine forêt. Sa vie devient une lutte constante pour trouver de la nourriture, se protéger des éléments et se rapprocher des animaux sauvages qui deviennent sa seule compagnie. Cette partie du récit est particulièrement marquante, avec des détails sur la manière dont l'enfant développe des liens inhabituels avec la faune locale, tels que les renards, les couleuvres, les loups et les aigles.

Cependant, le récit ne s'arrête pas à cette période d'isolement dans la nature. L'enfant est finalement réintroduit dans la société humaine, mais il éprouve des difficultés à s'y adapter. Son cheminement est marqué par des emplois divers et un manque d'attaches, ce qui reflète son décalage profond par rapport au mode de vie humain conventionnel. Cette partie du livre offre une méditation poignante sur l'identité et la recherche de sens dans un monde qui peut sembler étranger.

Il est important de noter que 'J'ai joué avec les loups' peut être une lecture difficile pour un public jeune. Les détails sur la vie sauvage et les conditions difficiles auxquelles l'enfant est confronté peuvent être perturbants pour certains lecteurs plus jeunes. Cela soulève la question de savoir si le livre convient aux enfants ou s'il est plus approprié pour un public plus mature. Pourtant, je pense qu'il est aussi important de ne pas taire les méfaits que subissent certains, et de parler également de cette réalité.

En bref : 'J'ai joué avec les loups' est un récit complexe qui offre une exploration de thématiques intéressantes pour un public adolescent, universelles telles que la survie, l'identité et la relation entre l'homme et la nature. Cependant, il est essentiel que les parents prennent en compte la nature crue de certaines parties du livre avant de le recommander aux jeunes lecteurs. Ce livre peut servir de point de départ pour des discussions significatives sur la société, la normalité et la compassion envers ceux qui sont différents. Lecture fort intéressante.
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"J'ai joué avec les loups" est tiré de faits réels (même si l'histoire a été romancée). Ce roman est destiné aux lecteurs à partir de 12 ans. le texte n'est pas difficile à lire, mais les évènements relatés sont un peu durs.

Marcos est un jeune garçon élevé par son père et sa belle-mère, dans la pauvreté. Un jour, son père le vend, comme une chèvre. Une nouvelle vie va alors commencer pour le jeune garçon qui va devoir apprendre à vivre en pleine nature au contact de nombreux animaux sauvages. Avec les animaux il nouera des relations fusionnelles, et apprendra peu à peu à communiquer, à sa manière, avec eux. L'année de ses 19 ans, il retrouvera la compagnie des hommes, à son grand désarroi, lui qui ne sait plus être un homme.

Marcos devra certainement sa survie à son imagination et à ses relations privilégiées avec les animaux sauvages. Ici ce qui importe ce n'est pas de savoir ce qui relève du réel ou de l'imagination du jeune garçon mais de profiter d'une relation privilégiée avec la nature. J'ai joué avec les loups est une véritable ode à la nature, aux animaux qui la peuplent et au respect.
Lien : http://calokilit.wordpress.c..
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Le narrateur est dans la même situation que Blanche-Neige. Sa mère est décédée alors qu'il était très jeune, et son père s'est remarié avec une marâtre. C'est ainsi qu'à 5-6 ans, il est vendu à un marchand de chèvres. Celui-ci va l'emmener au fin fond d'une vallée, où il va faire la connaissance de Damien, qui s'occupe du troupeau et vit sur place. Au contact du vieil homme, il apprend à garder les chèvres, à se nourrir en puisant dans les ressources de la nature, et commence à se débrouiller tout seul dans la forêt. Après lui avoir appris quelques astuces, Damien disparaît, pour ne plus jamais revenir. le jeune garçon est alors contraint de subvenir seul à ses besoins et à apprendre à vivre avec pour seule compagnie de nombreux animaux qui deviendront sa famille. Peu à peu, il va laisser s'effacer l'homme qui est en lui pour s'abandonner tout entier à la vie sauvage. Désormais, couleuvre, renard et loups sont ses amis et il apprendra beaucoup à leur contact. A 19 ans, il est repéré par des policiers qui le ramènent à la vie des hommes.
Ce roman sur la thématique de l'enfant sauvage s'inspire d'un récit réel. François Truffaut en avait fait un film, Gabriel Janer Manila nous décrit le quotidien de cet enfant qui, ayant vécu toute une partie de sa vie comme un animal, a acquis d'autres facultés qui ont éclipsé peu à peu les « fondamentaux » humains (lire, écrire, parler.) le récit est très vivant, au plus proche de la nature et livre quelques réflexes de survie.
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je n'ai pas vraiment aimé ce livre car c'est assez sordide.
enfance maltraitée où le héro préfère être seul même tout petit, qu'avec "les siens".
on imagine bien du coup, le cauchemar de sa prime enfance qu'il raconte d'ailleurs sans insisté ou jugé. A croire qu'il n'a toujours pas compris l'horreur dans laquelle il a été.
a ce jour les services sociaux seraient intervenus ...
j'ai trouvé cela épouvantable.
non seulement on l'a vendu à une époque très proche de nous, mais en plus il a été abandonné à son sort. (pas d'habit, pas de chaussure, pas de contact physque, pas de paroles, plus de référent etc etc) ...en gros il a été traité comme un chien de berger autonome et bien dressé. dès que cet enfant a su se débrouiller pour survire, on l'a laissé quasi seul. on lui a juste donné des bouts de pains dans des sacs, c'est tout.

et la suite? c'est sa survie, il a fait ce qu'il a pu/voulu là où il était, avec les moyens à sa disposition et ses envies à lui...

on l'arrache ensuite à son milieu pour le remettre chez les humains et je n'ai pas aimé la suite non plus.
il erre de travail en travail,n'a toujours pas vraiment d'attache (sauf un couple de restaurateur). on sent bien qu'il n'adhère pas au style de vie qui est à présent "la sienne". le récit de ses divers travail le prouve bien.

j'avoue que j'ai du mal à comprendre pourquoi c'est au rayon enfance.
ce n'est pas gai, ce n'est pas positif mais c'est une réalité.
enfance malheureuse, plus ou moins heureux en milieu sauvage et pas heureux chez les hommes...
peut-être aurait il fallu que je n'analyse pas ce livre et j'aurai trouvé un roman intéressant?

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Récit romancé de la vie d'un enfant sauvage. Vendu par son père à l'âge de six ans, il va vivre seul, en forêt, jusqu'à l'âge de 19 ans... Nous suivons son quotidien, l'apprentissage de la survie et la perte progressive des codes humains. Il n'y a pas d'intrigue mais un long cheminement. L'essentiel de l'ouvrage est tourné vers l'apprivoisement des animaux sauvages, renard, couleuvre, loup, aigle...

Le livre pourra intéresser les passionnés d'animaux même si l'auteur précise en fin d'ouvrage qu'il s'agit autant d'imagination que de réalité.

Lien : http://0z.fr/F0UMM
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critiques presse (1)
HistoiresSansFin
27 juin 2013
Elle nous ramène avec elle, à l'essentiel : le respect de la nature, des êtres vivants nous rappelant qu'il faut ouvrir grand les yeux, observer, prendre son temps... Voilà un livre violent, mais dans le bon sens du terme, parce qu'il vient toucher là où l'on ne s'y attend pas.
Lire la critique sur le site : HistoiresSansFin
Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Je m'occupais de tous les animaux. Ils étaient ma famille. J'ai appris à cohabiter avec eux. C'est plus facile que de vivre avec les hommes.
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Un jour, j'ai trouvé une ruche à l'intérieure d'un tronc creux. J'ai eu envie de le transpercer pour voir. J'ai attrapé un bout de la ruche. Le parfum qui s'en échappait m'a plu. J'ai découvert que le miel avait un goût sucré. Je suis revenu plus tard avec un bâton taillé en fourche et j'ai recommencé à labourer le nid. Mal m'en a pris, car il en est sorti un essaim d'abeilles.
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Page 109 et 110:

"- Quand on entre dans un bois, à première vue on a une impression d'uniformité. On ne voit que des arbres et on se dit: comme cette forêt est épaisse ! Mais quand on observe attentivement chaque feuilles, chaque pierre, on s'aperçoit qu'il n'y en a pas deux semblables. C'est un peu la même chose avec les personnes: comme les arbres, nous avons tous des racines? Mais il n'y a pas deux hommes semblables.

Les personnes ressemblent beaucoup aux arbres: Parfois il leur sort des verrues. Elle peuvent perdre un membre, comme les arbres.

Les uns comme les autres donnent des fruits."
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J'étais heureux dans cette vallée. J'aimais les animaux et je m'entendais bien avec eux.
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La vallée était toute ma vie. Je voulais retourner vivre dans les bois, parce que je n'aimais pas les humains. Ils me faisaient peur.
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