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EAN : 9782810006687
432 pages
Editions du Toucan (16/09/2015)
3.8/5   10 notes
Résumé :
Maria Wern est une jeune inspectrice de la brigade de police de Visby, charmante petite ville de l’île de Gotland, au sud de la Suède. Une nuit, alors qu’elle rentre à pied après une soirée arrosée où son amie Erika lui a présenté son nouveau compagnon, elle aperçoit trois hommes qui frappent brutalement un garçon déjà à terre. Elle tente de les arrêter mais les agresseurs se retournent contre elle et la rouent de coups. A son réveil à l’hôpital, elle apprend que le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique

Avec Les noces perdues, Anna Jansson, née à Visby sur l'île de Gotland, et ancienne infirmière, nous entraîne encore une fois dans sa ville de naissance et dans le milieu médical. C'est dire qu'elle connaît ce dont elle parle. Et même quand on se dit qu'elle exagère et que ce qu'elle écrit n'est pas vraisemblable, il faut se rappeler qu'en matière de maladie, on n'en sait moins qu'elle. Et que finalement, oui, ça doit être possible qu'un individu atteint d'une maladie rare (que je ne peux pas nommer) puisse commettre des actes répréhensibles (que je ne peux pas nommer également).


Très vite, on sait qu'il y a un assassin doté de moyens de surveillance importants qui opère dans l'île. On ne sait pas pourquoi il tue ou pourquoi il agresse, et ce en laissant derrière lui, dans les deux cas, sa signature. Quand on l'apprendra, on aura presque trouvé le coupable. Mais rien n'est simple dans cette intrigue sophistiquée et l'auteure nous réserve un rebondissement final associé à une accélération de l'action et à un suspense haletant.


Tout commence par l'agression dans Visby de Maria Wern (inspectrice de police), alors que Maria essayait de protéger un jeune violemment attaqué par trois individus masqués, jeune qui hélas décèdera de ses blessures. de fait, Maria - qui est l'héroïne récurrente de l'auteure - est moins présente que d'habitude dans ce roman, car elle n'est pas autorisée à enquêter sur sa propre agression. Mais on retrouve, à côté d'elle, l'équipe solide de la police de Visby : le commissaire Hartman, Erika (la technicienne), Per Ardvisson et Jesper Ek (deux inspecteurs). On va suivre, en plus de l'enquête, l'évolution de leur vie sentimentale et familiale, avec peu de hauts et beaucoup de bas. C'est bien écrit. La psychologie des protagonistes est très fouillée. Et on est pris par l'intrigue. C'est un très bon polar nordique. Toutefois, j'ai préféré, de la même auteure, L'inconnu du Nord, polar prophétique, écrit en 2006, à découvrir en ces temps de pandémie.
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Après "L'inconnu du nord", "Le Pacte boréal" et "Derrière les remparts", "Les Noces perdues" est le quatrième roman de l'auteur traduit en français. Je n'ai pas lu les précédents, mais je ne dis jamais non à un polar scandinave et on peut tout à fait les lire dans le désordre. J'ai un faible pour les pays nordiques et je trouve qu'il y a dans ces romans venues du nord une atmosphère vraiment particulière. J'étais impatiente de partir sur l'île de Gotland et de faire la connaissance de Maria Wern, l'enquêtrice que l'on retrouve dans toutes les enquêtes d'Anna Jansson publiées en France. Malgré quelques petits bémols, ce roman a tenu ses promesses et je l'ai trouvé... glaçant !



le roman commence fort puisque Maria Wern, la jeune inspectrice, est brutalement agressée en pleine rue alors qu'elle tente de porter secours à un jeune garçon. En plus des coups qu'elle a reçue et de son couple qui bat de l'aile, elle est dans l'angoisse et l'attente de résultats qui tardent à arriver et qui pourraient remettre son avenir en cause. Ses problèmes personnels sont rapidement balayés quand on retrouve un cadavre macabrement mis en scène. Pour une petite ville comme Visby, ça fait vraiment beaucoup ! Maria et ses collègues sont bien décidés à tout mettre en oeuvre pour trouver et arrêter le ou les coupable(s) et nous entraînent avec eux dans une course folle qui nous réserve quelques surprises...



J'ai beaucoup apprécié cette lecture et j'ai trouvé l'écriture d'Anna Jansson très agréable. C'est un roman policier plutôt classique mais qui fonctionne très bien. Tout se met en place tranquillement et il faut attendre un bon moment avant d'entrevoir quelques parcelles de vérité. J'ai apprécié ce rythme qui m'a permis de mener l'enquête de mon côté, mais aussi de découvrir et d'apprécier les personnages. Ils ont tous une vie personnelle un peu compliquée et des blessures à gérer qui sont ravivées par l'enquête en cours.



Les rebondissements sont nombreux, peut-être même un peu trop sur la fin pour qu'on puisse y croire totalement. J'ai été un peu surprise car même s'il est normal que le rythme s'accélère, j'ai trouvé que certaines choses arrivaient comme un cheveu sur la soupe et étaient un peu vite expédiées alors que l'auteur avait pris son temps et le soin de tout nous expliquer pendant presque tout le roman. C'est dommage... Je me suis d'ailleurs demandé à un moment si je n'avais pas sauté quelques pages. Néanmoins, si la forme m'a moins plu sur la fin, ça n'a pas tout remis en cause et le fond m'a agréablement surprise. Je n'ai rien vu venir ça fait froid dans le dos ! Une chose est sûre, je lirai d'autres romans d'Anna Jansson !

En quelques mots :

Un roman policier suédois classique mais efficace qui m'a beaucoup plu malgré quelques maladresses.
Lien : http://mya.books.over-blog.c..
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Après une violente agression dont elle est victime, Maria Wern doit se lancer dans une terrible enquête suite à un horrible meurtre. Une jeune infirmière a été retrouvée assassinée, mutilée et "déguisée" en mariée. Ce meurtre fait trembler toute la ville de Visby, et celui-ci ne sera que le premier. Alors que l'enquête semble piétiner tandis que les meurtres continuent, Maria ne lâche rien et tous semblent plus près du tueur qu'ils ne le pensent...

Difficile d'entrer dès le début dans ce roman. En effet dans les premiers chapitres les personnages s’enchaînent, leurs histoires également. On se demande perpétuellement où cela va nous mener et quand le thriller va vraiment en devenir un. J'ai trouvé les cent premières pages très longues, même si celles-ci finalement posent clairement l'histoire et les différentes relations entre les personnages.

Mais une fois le thriller bien lancé, nous plongeons littéralement dans cette enquête qui s'annonce compliquée pour Maria et son équipe. Le corps mutilé et la scène de crime ne sont pas des plus faciles à expliquer et bientôt les meurtres s’enchaînent sans trouver de véritable lien entre eux. Les personnages restent multiples au fil des chapitres mais l'histoire suit toujours tellement bien son cours que chacun garde toujours un "rôle" bien déterminé et on n'en perd pas le fil.

Nous enquêtons vraiment au fil des pages avec le personnage principal, nous posant perpétuellement la question de savoir qui se cache derrière tout cela. Au fil des chapitres, quelques uns sont du point de vue du meurtrier mais très peu et ils sont très courts, ce qui ajoute un peu plus de doutes dans l'esprit du lecteur.

Anna Jansson réussit parfaitement à tenir en haleine le lecteur et à le surprendre également. Son écriture, malgré les longueurs du début, réussie à nous entraîner dans cette enquête où le temps finit par être compté. L'histoire est également un peu plus originale que les thrillers dont on a l'habitude, vous découvrirez et vous serez surpris par le mode opératoire de la personne qui se cache derrière tout cela. Mais je n'en dis pas plus...

N'hésitez plus à découvrir Les Noces perdues d'Anna Jansson aux Editions du Toucan Noir, et si tout comme moi le début peut vous sembler un peu long, accrochez-vous le meilleur reste à venir dans les pages suivantes !
Lien : http://www.ptitblog.net/litt..
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J'ai reçu ce livre dans le cadre de l'opération masse critique de septembre. J'ignorais que c'était en fait le 4è d'une série avec un personnage principal récurrent et je le déplore. Cela ne m'a pas empêchée de comprendre et d'apprécier ce volet mais j'aurais préféré les découvrir dans l'ordre, pour mieux appréhender cette fameuse enquêtrice qu'est Maria Wern.
Je l'ai dit c'est un bon polar, aux courts chapitres, à l'intrigue efficace et aux rebondissements intéressants. L'auteur a le souci du détail, c'est tantôt appréciable, tantôt lourd. Les personnages sont nombreux et ont la particularité d'être liés entre eux. Ils nous sont présentés un par un au début et pour ne pas perdre le lecteur, l'auteur les rattache à ceux présentés avant : untel est le voisin de, le collègue de, le médecin de etc. En fait tous se connaissent de manière directe ou indirecte, j'ai trouvé ça plutôt atypique.
Merci à Babelio et aux Editions du Toucan pour cette sympathique découverte.
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J'ai reçu Les noces perdues à l'occasion d'une masse critique Babelio. le synopsis me branchait bien et cela faisait un moment que je ne m'étais pas plongée dans un thriller. J'avoue être ressortie de ma lecture mi-figue mi-raison et je vous explique pourquoi.

Dès les premières pages, on rentre dans le vif du sujet. Maria Wern, une inspectrice de l'île de Gotland en Suède, essaie de porter secours à un adolescent qui se fait battre à mort. Malheureusement pour elle, les agresseurs décident de s'occuper de son cas. A l'hôpital, Maria Wern se remet tant bien que mal de son traumatisme et apprends que le garçon est mort suite à ses blessures...
Comme un meurtre n'arrive jamais seul, quelques jours plus tard, une infirmière est retrouvé morte dans un jardin botanique.
Deux meurtres en peu de temps laissent sous le choc la petite ville de Visby où la brigade de police va tout tenter pour retrouver le tueur.

Petite parenthèse, il faut savoir que Anna Jansson a écrit une série consacrée à Maria Wern dont fait parti de ce roman. En soi, ça n'a pas gêné ma lecture de ne pas avoir lu les trois autres romans, après comme je ne les ai pas lu justement, je ne peux pas savoir les informations qu'il y a en plus. Fin de la parenthèse.

Les noces perdues est un roman qui alterne les points de vue de nombreux personnages, tant des victimes que des inspecteurs de la brigade. Ce parti pris permet au lecteur d'avoir une vision à 360° du roman et d'en apprécier toute la tension qui en découle.
Malheureusement, j'ai trouvé que c'était peut-être trop axé sur les personnages et ne laissait pas assez de place à l'enquête et aux meurtres. Quelques chapitres donnent la parole au meurtrier semant toujours plus le doute dans l'esprit du lecteur, mais ne s'engagent pas plus que ça dans la psychologie du meutrier et dans sa façon de faire.
Le roman nous plonge dans le flou jusqu'à la fin, laissant se profiler un possible coupable. Un autre bémol à l'annonce de l'identité du tueur que j'ai trouvé trop facile.

Malgré un avis mitigé, j'avoue m'être laissée emporter par Les noces perdues. Anna Jansson nous entraîne dans une intrigue, certes lente, mais bien construite avec une forte présence des protagonistes qu'ils soient principaux ou secondaires. Elle nous fait découvrir les méandres de leurs esprits, créant des personnages imparfaits, uniques et vivants.
Lien : https://lapucealoreilleblog...
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Citations et extraits (86) Voir plus Ajouter une citation
Il s’assit sur son dos. Les deux autres lui maintenaient fermement les bras et les jambes. L’espace d’un instant, Maria pensa qu’ils voulaient la violer, que la seringue n’était qu’une arme pour la menacer, mais c’était autre chose.
- Bienvenue en enfer, lâcha son agresseur sur un ton narquois.
[…]
La voix de Maria ne parvient pas jusqu’à elle. Elle encaissa un autre coup qui lui coupa le souffle. Son dos se disloqua. La douleur fut insupportable.
Une autre fenêtre s’ouvrit.
- Qu’est-ce qui se passe ?
- Au secours !
La voix de Maria n’était plus qu’n croassement caverneux.
Un nouveau coup la terrassa. Elle s’efforça de protéger sa tête avec ses bras. Un autre coup. Quelque chose craqua et la douleur déposa un voile noir devant ses yeux.
- Appelez une ambulance ! Pitié, appelez !
Sa voix n’était qu’un murmure, peut-être même qu’une pensée. Le silence se fit et les coups cessèrent de pleuvoir. Des silhouettes sombres se mouvaient autour d’eux, un bal de sorcières. Des rangers aux pointes d’acier. Les voix aux fenêtres se transformèrent en échos. Un dernier coup lui déchira tout le corps.
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Normalement, les légendes et les mythes ont pour motif de rappeler aux hommes de se méfier d’un danger. Les nixes peuplaient les fleuves pour que les enfants ne s’y aventurent pas et que les femmes évitent de suivre des hommes jouant du violon dans des escapades éthérées ; les sylphides pour que les enfants veillent à ne pas s’égarer dans la forêt et pour que les hommes se montrent chastes ; les sirènes pour qu’on se méfie des courants sous-marins. Pour ces raisons, on raconte ces histoires de génération en génération afin que les vivants ne commettent pas les mêmes erreurs que leurs ancêtres.
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Les trois hommes semblaient avoir disparu de la surface de la Terre. Ils s’étaient probablement rendus coupables d’autres crimes. Quelqu’un avait peut-être eu le malheur de les croiser plus tôt. Si les gens osaient porter plainte, on aurait d’autres pistes et les chances de les serrer augmenteraient sensiblement.
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On en vint bientôt à discuter des installations que plusieurs artistes avaient mises en place à Visby pour la saison touristique cette année et les précédentes. La cabine téléphonique dans l’eau est-elle de l’art? Les oeufs sur le plat géants sur la place sont-ils de l’art? Des codes-barres tatoués sur les fesses nues d’une personne sont-ils de l’art? Un consensus finit par s’imposer : c’était au spectateur de le déterminer, pas à des experts.
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En tant que policier, si on ne signale pas un délit, on peut se voir retirer une partie de son salaire, mais si on le fait, on se retrouve à gérer la paperasserie. Est-il raisonnable d’inculper le même délinquant pour la seizième fois alors que la peine maximale a été prononcé dès le cinquième jugement? Est-il raisonnable de passer la moitié de son temps de travail à gratter du papier? Maria ressentait un agacement croissant.
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