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sur 389 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Alexandre Jardin décide de dévoiler un passé qu'il traine comme une honte. Son grand-père surnommé "Le nain jaune" fut en effet le directeur de cabinet de l'immonde Pierre Laval au moment de la rafle du Vel d'Hiv. Pendant vingt cinq ans, Alexandre Jardin a caché cette tache en écrivant des romans d'amour, en montrant l'image d'un auteur romantique au rire communicatif. Mais la blessure était là silencieuse. Regroupant enquêtes, témoignages et documents l'auteur du "Zèbre" rassemblent les preuves de l'infamie. Avec une autre question : pourquoi Pascal Jardin son père n'a rien dit ? Pourquoi c'est à lui le petit fils d'exhumer cette honte. L'on devine bien évidemment le besoin salutaire d'écrire sur un tel sujet. de prendre ces distances avec cette famille qui n'aura cesser de faire semblant. D'écrire le désamour qui s'installe, la haine qui grandit.
Mais si le livre est passionnant sur le fond et la sincérité bien présente, les figures de style de l'auteur m'agacent souvent et gâche mon plaisir de lecteur. A découvrir pour l'histoire.
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Il se trouve que je n'ai pas lu ce livre jusqu'au bout. En fait, je suis arrivée à la page 40 (environ) et devant l'ennui de la chose, eh bien oui je l'avoue, j'ai abandonné.
Que Monsieur Jardin fasse son mea culpa (en fait celui de son grand-père et de sa famille), soit. Mais peut-être se donne t-il trop en spectacle. Peut-être, je ne sais.
Ce que je sais c'est que rien ne m'a retenu dans ce texte, et pourtant, il s'agit d'une période historique qui m'intéresse beaucoup.
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Ce n'est pas trop le genre de livres ou d'auteurs qui m'attirent en général, mais le thème abordé dans celui-ci m'intéressait, j'ai donc voulu tenter malgré tout.

Au final, je reste assez mitigée après cette lecture.
Je l'ai trouvé très intéressante sur le fond, mais sa forme de m'a pas captivée.
Cela vient sans doute essentiellement du style de l'auteur qui ne me transporte pas, la structure de son récit est assez ennuyeuse je trouve (le seul autre livre que j'ai lu de lui, c'est « L'Île des gauchers », je ne m'en souviens pratiquement plus, mais je sais qu'il m'avait laissé cette même sensation tiède).
Le livre ne contient finalement qu'une succession d'anecdotes qui sont certes intéressante pour nous aider à comprendre l'état d'esprit de l'auteur, son cheminement, la façon dont il se dépêtre de ses origines qui lui pèsent tant, mais elles donnent un ensemble un peu décousu je trouve. Il y manque un fil rouge pour donner une cohérence à l'ensemble.
Du coup, j'ai eu parfois un peu de mal à rentrer dedans.

Ceci dit, le sujet en lui-même est passionnant et je trouve important qu'il soit abordé, parce que même s'il existe des milliers d'oeuvres diverses sur cette périodes, rares sont celles qui parle de l'après. Que ce soit du côté des Allemands ou du côté des Français, on y parle rarement de la difficulté que c'est de vivre en étant un descendant d'un de ceux qui a commis toutes ces horreurs.
J'ai aussi trouvé triste de voir que (même s'il vaut sans doute mieux cela à l'ignorance intentionnelle), lorsque le jugement ne se pose pas de l'extérieur sur des gens qui n'ont rien fait d'autres que de venir au monde dans la mauvaise famille, il peut aussi être tout aussi difficile de vivre pour cette personne qui se sent coupable et souffre alors qu'elle n'a pourtant rien fait…

Je pense aussi que ce livre peut être très intéressant à lire pour ceux qui aiment cet auteur, parce qu'il nous en apprend beaucoup sur la personnalité d'Alexandre Jardin, sur la façon dont ses oeuvres se sont construite en fonction de ce passé, il y explique aussi comment la légèreté de ses histoires a été pour lui une échappatoire, une façon de cacher par la joie et les sourires les souffrances et la culpabilité qu'il ressentait en raison de ce grand-père si dérangeant.

Par contre, je trouve la fin sans intérêt et en totale contradiction avec l'objet de l'ensemble du livre. Tout du long il ne cesse de nous répéter qu'il veut rétablir la vérité et se démarquer de cette famille qui a toujours enjolivé l'histoire de son grand-père et préféré ignorer ses agissements dérangeants, mais finalement, dans le dernier chapitre il fini par choisir à nouveau la solution de facilité en se tournant vers l'imaginaire, comme s'il n'avait pas su finir ce livre autrement que par un nouveau mensonge pour excuser son grand-père. Je trouve ça vraiment dommage…
En plus, dans ce passage, il ne va même pas au bout de la rencontre, et elle n'en a du coup qu'encore moins d'intérêt.


Pour conclure, je dirais que même si ce livre ne m'a pas toujours captivée, je le trouve tout de même intéressant pour les sujets qu'il aborde et les questions qu'il pose, et je pense qu'il plaira beaucoup aux adeptes d'Alexandre Jardin.

Lien : http://l-imaginarium.forumac..
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Je voulais lire le premier « bon » Jardin. OK, il met les mains dans le cambouis pour régler son compte à ce grand-père collabo impuni et tellement charmant. Mais il est pas fini, ce livre, il est en vrac, et parfois démonstratif. Et encore très zèbre, désolée. Et pourtant, j'ai de la tendresse pour la démarche, même si elle est loin d'être claire. Ou peut-être parce que.
Je voulais lire le premier « bon » Jardin. OK, il met les mains dans le cambouis pour régler son compte à ce grand-père collabo impuni et tellement charmant. Mais il est pas fini, ce livre, il est en vrac, et parfois démonstratif. Et encore très zèbre, désolée. Et pourtant, j'ai de la tendresse pour la démarche, même si elle est loin d'être claire. Ou peut-être parce que.
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après avoir entendu Alexandre Jardin, j'ai eu envie de lire son livre.
Il ne m'a ni convaincue, ni passionnée.
ce livre a le mérite de lever des tabous, de parler d'une période sombre de notre histoire mais est-ce au petit-fils de s'étaler ainsi pour faire sa propre promotion ?
dans un style pompeux et redondant, Alexandre Jardin fait de l'auto-flagellation.
Ce roman très personnel n'apporte rien à l'histoire et me semble être la conclusion écrite de la psychothérapie de l'auteur.
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J'avais adoré « le zèbre », j'avais adoré la présentation « des gens très bien » par l'auteur dans la célèbre émission « la grande librairie » alors j'ai commencé avec envie ce livre.
Mais finalement j'ai vraiment eu du mal à aller au bout.
L'auteur se sent investi d'une mission et se complaît dans sa soit disant envie de réparer l'histoire. Je pense qu'il s'est servi de l'écriture de ce livre comme thérapie mais elle n'en fait du bien qu'à lui.
Je ne m'attendais vraiment pas à cela.
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Rien à voir avec les autres livres de Alexandre Jardin..........Il faut aimer!!!!
Moi pas trop, c'est pas le genre que j'aime lire mais je ne regrette pas de l'avoir fait c'est bien écris !!!!
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Quand j'ai su que j'allais lire Alexandre Jardin, j'ai été un peu déçue, n'ayant en tête que ses livres tels que Fanfan ou le Zèbre… bref, le genre de littérature un peu légère qui ne m'attire pas vraiment. Avec ce roman, j'ai été surprise, non seulement par le thème, mais également par le travail autobiographique.
Je suis, malgré tout, extrêmement partagée par ce livre. On y fait la connaissance d'un homme qui ne cesse de se chercher et de trouver des réponses à ses questions via les actes de sa famille qui, comme le titre l'indique très justement, sont « des gens très bien ». A. Jardin cherche à comprendre comment son grand-père pouvait déclarer ignorer le sort réservé aux juifs, lors de la rafle du Vel d'Hiv' notamment, et surtout comment cet homme pouvait vivre normalement, comment sa conscience pouvait le laisser en paix. C'est très bien documenté, très intéressant et les questions soulevées sur la conscience de chaque responsable dans ce massacre, est vitale. Et pourtant… dès les premières pages, je me suis sentie de trop dans cette histoire. Il est difficile de s'approprier cette histoire familiale qui n'est pas la nôtre, ses doutes, son rejet même vis-à-vis de ce grand-père.
Ce livre est sans aucun doute une très bonne thérapie pour A. Jardin. Faire voler en éclat les faux-semblants et enfin faire éclater la vérité, est nécessaire à cet homme, à ce petit-fils. Au risque d'y perdre son lecteur, pourtant intéressé par la grande Histoire, au passage.
Lien : http://lalydo.com/2012/02/pr..
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