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Il nous avait tellement manqué que Jean-Philippe Jaworski a eu pitié de nous et l'a convoqué dans deuxième tome. Benvenuto, notre assassin préféré, de la guilde des Chuchoteurs, est de retour et il ne va pas être ménagé dans ce tome qui se présente comme une vision alternative des événements du premier.
L'auteur a de nouveau rassemblé toutes les qualités qui le caractérise pour ce 2e opus d'une série qui fera date dans l'Heroic Fantasy française. Evidemment, il faut aimer son écriture riche, posée et précise, dans une univers médiéval très réaliste, où le fantastique ne fait qu'effleurer l'action.

Je suis complètement fan et suis ravi d'avoir replongé dans son univers, tout en sachant que le troisième (et dernier) tome du cycle va bientôt pointer le bout de son nez.

Foncez, c'est du lourd et du très bon.
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C'est toujours un plaisir de retrouver le style de Jean Philippe Jaworski et la verve de Benvenuto Gesufal ! Néanmoins, on peut facilement formuler une critique pour ce deuxième tome : on repart sur des éléments passés et il faut attendre les deux tiers du livre pour accéder à la suite chronologique du premier tome...! Au final, l'intrigue n'aura pas avancé autant qu'on aurait pu l'escompter. M. Jaworski se plaît à nous faire languir !! Rendez-vous en janvier 2024 pour la suite et fin !
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Drame des d(r)ames !
Voilà que je viens de finir le tome 2 du Chevalier aux Épines.
Le Conte de l'Assassin. Et cela va sans dire, il a eu son compte, cette fois encore, le Grand Argentier.
Mais qu'est-ce qu'on se poile !
Bon, faut suivre. Mais qui suivra, verra.
C'est que même s'ils pètent dans la soir, ils ont quand même tous des noms à coucher dehors.
Et que, force est de constater que, même la façade bien ravalée, notre double-solde adoré est toujours partant pour se jeter dans un guêpier. C'est qu'il a des talents qui auraient fait rougir Léonard de Vinci (excusez du peu.)
Sauf qu'apparemment, il ne pisse pas droit.
Enfin, vivement le 3 !
C'est vrai, l'auteur m'avait prévenue, moi qui me pâmais devant sa syntaxe à m'en faire des colliers, question vocabulaire, ici, j'ai vaguement déchanté. Juste vaguement, parce que bon, voilà quoi. j'ai pris mon pied tout pareil. Sans main, sans dents, sans plus d'aiguillette en barbelé, j'ai pris mon pieds.
Que de douceurs, quand même, dans ces pages. La pie qui chante, quoi.
Chers lecteurs, foncez. Ou vous risquez bien de vous faire gourmander.
PS: Oh oui, Clarissima est là aussi. Et clairement pas pour faire joli. Celle-là, elle est toujours dans les bons coups.
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Après avoir lu dans son intégralité le premier tome, le Tournoi des preux, j'ai entamé la lecture du deuxième, le Conte de l'assassin. J'ai décroché au bout de 200 pages environ. Si Gagner la guerre plongeait le lectorat dans la cité de Ciudalia, inspirée de la Renaissance italienne, ici, Jaworski nous entraîne dans le duché de Bromael, avec des seigneurs, des dames et des chevaliers. Un mélange entre Les Rois maudits de Maurice Druon et le Trône de fer de Georges R.R. Martin, même si je force le trait. Ce deuxième tome raconte exactement les mêmes événements que le premier tome, mais par le prisme d'un narrateur différent : l'assassin Benvenuto Gesufal, déjà présent dans Gagner la guerre. Ce parti-pris narratif m'a déplu et m'a déçu. Pendant un tiers du roman, on retrouve à peu près les mêmes situations, mais avec un point de vue différent. Si le premier tome adoptait un style lyrique et chevaleresque, c'est toute la gouaille de Benvenuto qui se déploie ici. Cela pourrait être intéressant, cela pourrait être bien amené, mais non, pas à mon sens. J'ai l'impression de lire un réchauffé de Gagner la guerre. L'histoire commence dans la même situation : Benvenuto se retrouve sur un navire et nous parle de son mal de mer. Jaworski varie les tournures de phrases pour en parler : la forme est différente, mais le fond reste le même. Autant les premiers chapitres de Gagner la guerre m'avaient séduit : le retournement de situation dès le premier chapitre avec l'assassinat de Bucefale Mastiggia, la bataille navale, l'entretien entre Benvenuto et la Première Concubine du Chah de Ressine, où se dessinait déjà toute l'ambiguité politique et morale du Podestat, le passage à tabac et l'emprisonnement de Benvenuto. Dans le Conte de l'assassin, Benvenuto se contente de raconter comment il en est arrivé là, à convoyer quatre cent mille florins pour le duc de Bromael sur les galères de la République. J'ai trouvé le passage de la tempête et l'arrivée jusqu'au château de Carroel beaucoup trop lents à mon goût. Il ne se passe pratiquement rien durant les deux-cents premières pages. le troisième et dernier tome, Le Débat des Dames, est récemment sorti, mais je ne compte pas me le procurer. J'aime beaucoup Jaworski, je compte lire ou relire d'autres ouvrages de son cru, mais le Chevalier aux Épines demeure pour moi son oeuvre la moins réussie jusqu'à présent. À titre personnel, je trouve la réputation de cette trilogie exagérée. Je m'attendais à du souffle, à de l'épique, à du panache, mais peut-être que j'en attendais trop.
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‘Révérence à la Geste du chevalier aux épines… Mais n'exposez point trop bas votre nuque...'

Le premier tome aura ravi l'âme des amateurs de récit de chevalerie les plus exigeants (des joueurs de Pendragon, aux adorateurs de Chrétien de Troyes…). Véritable tour de force stylistique et romanesque, on y aura assisté à une synthèse et une réécriture du récit de chevalerie… Plongé à froid dans l'encre intriguante et narquoisement anti-manichéenne dont l'auteur a le secret… Reforgé par une grande maîtrise épique poétique… et saupoudré d'une dose finement murie de merveilleux.

Ce second tome m'est d'abord apparu comme un cadeau inattendu et jouissif aux idolâtres de « Gagner la guerre », dont je suis. Avec le déplacement focal sur le personnage de Gesufal, le tortueux et le machiavélique s'immisce comme une ombre tentaculaire dans le cycle, porté par cette tournure d'esprit et ce phrasé salement caustique qui nous avaient tant manqué. On y retrouve cette capacité, au nom de l'authenticité du récit et sous couvert du pragmatisme misanthrope du personnage principal, à piétiner toute morale, sans épargner au lecteur la crudité crasse de la violence et l'écoeurement qui va avec… On reste fasciné par cet effort presque blasphématoire de dénigrement et de piétinement des codes si habilement mis en musique par l'auteur dans le premier tome, comme un peintre (on ne dira pas lequel) maculant une magnifique toile coupable de soi-disant niaiserie. Mais cette surimpression ne se fait pas sans dommage pour un Gesufal qu'on sent peut-être un peu vieillissant… le côté joueur, provocateur et truculent du personnage ne suffit plus ici pour « faire passer » le caractère profondément malsain de ses pensées et de ses actes. On pourrait presque croire que ses aventures et leur conclusion sonnent comme une sorte d'exorcisme d'un auteur envers un personnage qui aurait dépassé les bornes… ou comme un point final à une oeuvre maîtresse bien envahissante. de là à y voir un retour à une forme de morale, ce serait, à mon avis, mal connaître JP Jaworski

Cette opposition Tome I / Tome II ou Vaumacel / Gesufal ne doit rien au hasard ou à un simple rêglement de compte de l'auteur avec ce dernier. S'y dessine aussi un véritable choc de fond et de style entre un récit de chevalerie remodernisé et poétique d'un côté et de l'autre une errance ‘dark-low-fantasy' anti-héroïque, frisant la parodie. Vaumacel, malchanceux dans la droiture et l'honneur, voit son destin intimement lié au merveilleux tel un chevalier de la table ronde, alors que Gesufal l'acharné calculateur, moqueur et cynique y est aussi réfractaire qu'aveugle. On y retrouve, disjoint par les tomes, et rassemblé par le cycle, un ensemble de dichotomies qui latéralisent originellement la fantasy : le merveilleux et le rationnel, le croyant et l'incroyant, l'humaniste et l'amoral, le manichéen et l'opportuniste, le noble et le bouffon, le béni et le maudit... Plongés dans une même obscurité, unis par un commun mystère et condamnés aux turpitudes d'un hasard probablement pipé, les récits en apparence antagonistes des deux premiers tomes semblent paradoxalement dessiner une tentative d'interpénétration, comme si de leur collision dût émerger une forme de collusion.

Jaworski l'alchimiste a longuement travaillé la langue de ses maîtres jusqu'à en tisser ses propres formules qu'il sait affuter à la perfection. A cette étape du cycle on pressent le mélange syncrétique bouillonner dans un grand chaudron de son cru et on a bien hâte d'assister au feu d'artifice.
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Le chevalier aux épines... sans le chevalier aux épines !

Second tome de cette trilogie de fantasy médiévale qui nous prend très rapidement à revers. L'auteur prend du recul par rapport aux aventures d'Aedan de Vaumacel, le chevalier aux épines, pour passer plus de temps avec Benvenuto Gesufal qui aura croisé sa route lors du tournoi de Lindynas. On repart donc dans le passé pour comprendre comment le ciudalien est arrivé en Bromael et sur le pré pour défendre les intérêts de son royaume.
Que dire de ce choix de changement radical de personnage ?
J'ai eu dans un premier temps beaucoup de mal à le comprendre. N'ayant pas lu les autres oeuvres au catalogue de Jean-Philippe Jaworski, je ne saisissais pas bien l'intérêt de ce changement. Je sais que don Benvenuto était le héros de "Gagner la guerre" qui se déroule également dans le Vieux Royaume, mais j'avoue n'y voir qu'un aveu de faiblesse de l'auteur. Comme s'il n'avait pas confiance dans son histoire et que pour y ramener ses lecteurs il se forçait à remettre sur le devant de la scène un héros déjà connu. de plus, pour quelqu'un n'ayant pas lu "Gagner la guerre", cela est plutôt déroutant. Au vu de ma lecture, il ne semble pas essentiel d'avoir précédemment connu don Benvenuto au travers de ses aventures, mais j'imagine avoir loupé pas mal de choses en cours de route à cause de cela. Jaworski ne place aussi dans une situation quelque peu inconfortable, le cul entre deux chaises pour présenter son personnage aux nouveaux lecteurs comme moi, sans en faire trop pour ceux qui le connaissent déjà et que cette redondance pourrait agacer. le choix fait me semble plutôt tanguer du côté des anciens lecteurs, même si encore une fois n'ayant pas lu "Gagner la guerre" je ne saurais dire ce qui est de l'ordre de la redite ou non, mais nombre d'informations sont simplement posées là et doivent faire référence au passé du héros.
Et puis, s'il n'y avait que ce changement de personnage principal, Jaworski fait également le pari de retourner en arrière afin de nous narrer comment Benvenuto est arrivé en Bromael. Alors que le premier tome se terminait sur un cliffhanger des plus habilles et que l'on attendait de voir la résolution. Qu'à cela ne tienne, Jaworski joue avec nos nerfs et n'en tient pas compte. Il faudra attendre plusieurs centaines de pages avant de se retrouver au tournoi de Lindynas et aux actions de Benvenuto sur le pré qui nous donne des éléments de réponse par rapport au premier tome. Ce choix créé donc une certaine exaspération en début de tome.

Toutefois, tout n'est pas noir.
Les contes de Benvenuto Gesufal sont très intéressants et changent la nature de l'oeuvre. Exit les us et coutumes de la chevalerie et son caractère quelque peu guindé, Gesufal est son exact opposé. Il parvient à ses fins sans tenir compte d'un quelconque code de chevalerie et ne cesse de se moquer de celles-ci. Pour lui un tournoi n'a aucun intérêt, la seule façon de mater une rébellion est par la guerre, en aucun cas en y jouant comme peuvent le faire les seigneurs de Bromael.
Aussi, une fois la longue introduction et arrivée de Gesufal en Bromael et son arrivée pour le tournoi, on rattrape le cours des événements du premier tome pour enfin les dépasser. On apprend ce qu'il s'est passé lors de ce cliffhanger, par les yeux de Benvenuto plutôt que Vaumacel et on part ensuite dans la suite des aventures du ciudalien. Et celles-ci ne sont pas dénuées d'intérêt, loin de là. le coupe-gorge se voit confier une nouvelle mission des plus périlleuses. L'enchainement est narré de main de maitre et nous tient sur le qui-vive.

Mais encore une fois, je ne peux m'enlever une crainte pour le futur et dernier tome de la trilogie.
Ayant suivi Benvenuto dans celui-ci, nous avons pris de l'avance sur les actions du chevalier aux épines et n'avons pas vu de ses yeux la résolution du cliffhanger du premier tome. J'ai donc peur que Jaworski ne reprenne la main en repartant en arrière pour nous narrer sa guérison, nous frustrant de nouveau. Comment l'auteur va-t-il donc gérer ses deux narrateurs dans le dernier tome ? Fera-t-il un choix auquel il se tiendra tout au long des pages, comme dans ces deux premiers tomes ? Ou alternera-t-il les points de vue afin de faire progresser les deux pans d'histoire ?

Autant de questions qui trouveront des réponses dans ce dernier tome que j'attends tout de même avec impatience.
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C'est le retour de Don Benvenuto!

Après un premier tome très moyenageux, tout entier tourné vers les enjeux de la courtoisie et de la joute, ce second volet du Chevalier aux épines est porté par le récit gouailleur et cynique de ce vieux renard de Benvenuto Gesufal. Les événements du premier tome prennent ainsi une autre saveur : alors que nous avions suivi les chevaliers du parti de la duchesse de Bromael, nous parcourons à nouveau les événements de Lyndinas du point de vue des partisans du duc et de la république de Ciudalia, puis nous en découvrons les suites, éclairées par les calculs machiavéliques du maître assassin. Pour lui pas de grands sentiments, foin de la noblesse des armes et de la courtoisie, il n'y a que le contrat à exécuter, sa réussite ou son échec.

Que les lecteurs égarés par l'aspect plus aride et extrêmement érudit du premier tome de rassurent : notre narrateur surineur préféré est toujours aussi vif et fantasque ! de plus la structure narrative, avec son mystérieux enchanteur rassemblant les témoignages depuis la tour dans laquelle il est confiné, s'approfondit tout en conservant l'essentiel du mystère. Il n'y a plus qu'à attendre la sortie du tome 3!
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Jaworski, je t'aime. Allez, c'est dit !

Ce deuxième volume d'intrigues à travers les ruines du Vieux Royaume m'ont permis de reprendre mon souffle, retenu depuis la fin de "Gagner la guerre", dont la lecture - indispensable - est vivement conseillée avant celle du présent ouvrage.
Soulagé de lâcher une apnée épuisante, c'est avec délectation de je retrouve mon salaud préféré, Maître espion podestien (podestinal ?) et sicaire gouailleur aussi méprisable que truculent.
Je soupçonne l'intrigant d'être le favori de son créateur.
Le langage fantaisiste qu'affectionne Monsieur Jaworski, un goût immodéré parfaitement partagé, trouve "naturellement" babin (néologisme emprunté à cet opus) à sa mesure entre les dents orfévrées de cet expert ès-fourberie, assassinat, trahison, viol et plus si affinité, qui hante les ruelles ciudaliennes sous des allures désormais de patricien. Certes, les style et vocabulaire des remarques de l'homme de main frisent souvent son Audiard (Michel) sous amphétamines ?
Baste ! Je me régale.
Quant à l'intrigue, noueuse à souhait, elle réjouit... comme d'habitude.
A l'auteur, je crierai : Encore !
A ses aspirants-lecteurs, je n'en dirai rien de plus.
A lire.
Absolument.
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Deuxième tome du Chevalier Aux épines.

Jaworski, qui s'est imposé comme l'un des meilleurs auteurs français actuel de Fantasy replonge avec ce cycle dans on univers de "Gagner la guerre" et "Juana vera".

Le premier tome se situait du côté aristocratique et médiéval du Grand duché de Bromaël et était une réussite.

Ce deuxième tome au chapitre m'a fort déstabilisé, car le changement de perspective et de narrateur présente une coupure avec le premier tome qui m'avait emporté.

Mais très vite malgré la surprise on se retrouve happé par l'intrigue et les événements.

Jaworski conte son monde et nous embarque avec un changement de perspective qui va nous faire patienter pour donner la suite direct du premier tout en donnant un éclairage nouveau à l'intrigue.

Je n'ose en dire plus mais je ne saurai que le conseiller a tous ceux qui ont aimé gagner la guerre et qui, ici, pourront se replonger dans cet univers médiéval low fantasy ou l'érudit qu'est Jaworski sait, à la fois plaire aux amateurs de fantasy, d'intrigue et, même d'Historique.
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Dans le Tournoi des Preux les méandres de la vie politiques de Bromael, les conflits intra-familiaux de la famille ducale et le tournoi qui en découle étaient principalement racontés du point de vue des chevaliers partisans de l'ex-Duchesse de Bromael avec tous les codes de la chevalerie dans un style enlevé, hautain et quelque peu guindé...heureusement alterné avec des chapitres vus par Mirabilis, un chat capable de voyager dans le temps en se frottant l'oreille, et d'autres par un mystérieux narrateur. le Conte de l'assassin voit le retour de Benvenuto Gusefal, l'assassin professionnel à la solde du Podestat Ducatore qui nous livre le point de vue des partisans du Duc de Bromael (mais surtout des intérêts de la République de Ciudalia). Nous retrouvons donc un récit à la première personne, avec toute la gouaille, le cynisme, la clairvoyance et l'humour noir de l'assassin. C'est tout le talent, la maitrise de l'écriture et la qualité stylistique de Jean-Philippe Jaworski qui permettent de raconter les mêmes événements en nous donnant l'impression qu'ils sont écrits par 2 auteurs différents. Quel plaisir de lecture. On se réjouit de découvrir le troisième et dernier tome.
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