AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Elisabeth, princesse à Versailles tome 1 sur 28
EAN : 9782226315717
144 pages
Albin Michel (02/09/2015)
4.3/5   176 notes
Résumé :
Nous sommes en 1774, Elisabeth est la petite sœur du futur roi Louis XVI. Un peu sauvage et rebelle, elle se sent seule au château. Heureusement, elle va devenir inséparable d'Angélique, la fille de sa gouvernante. Ensemble, elles devront résoudre une grande énigme: comment retrouver " La Dame à la rose " , un précieux tableau qui a disparu depuis plus de trente ans ? Pour les aider, elles pourront compter sur Théo, le jeune page...
Que lire après Elisabeth, princesse à Versailles, tome 1 : Le secret de l'automateVoir plus
Kinra Girls, tome 0 : Alexa et le parcours d'équitation par Murail

Kinra girls

Elvire Murail

4.14★ (4013)

27 tomes

Mamie gangster par Walliams

Mamie gangster

David Walliams

4.14★ (409)

2 tomes

En scène, tome 1 par Cuvie

En scène

Cuvie

4.38★ (1445)

22 tomes

Critiques, Analyses et Avis (35) Voir plus Ajouter une critique
4,3

sur 176 notes
5
17 avis
4
12 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
Cela fait des années que j'ai lu Annie Jay pour la première fois. Jeune adulte, elle avait su m'emporter à la (pour)suite de ses personnages adolescents dans un XVIIIème siècle très bien retranscrit et rendu accessible au jeune public.

Avec "Elisabeth, princesse à Versailles", elle inaugure un cycle de plus d'une quinzaine de tomes à découvrir dès 8/10 ans, en s'appuyant de plus sur le talent d'Ariane Delrieu, une illustratrice très au fait de l'esthétisme inhérent au Siècle des Lumières.

Elisabeth est petite-fille de Louis XV, soeur de Louis XVI et belle-soeur de Marie-Antoinette. Elle est une figure quelque peu oubliée de l'Histoire bien qu'enfermée au Temple avec la famille royale et destinée à connaître le même funeste sort, à trente ans, place de la Révolution. Mais pour l'instant, sous la plume d'Annie Jay, Elisabeth de France a dix ans et les fureurs révolutionnaires sont encore loin.

Enfant dissipée et considérée un peu comme la "cinquième roue du carrosse", elle a une réputation de petite peste dissipée ; sa gouvernante demande une assistante pour en venir à bout et Mme de Mackau et sa fille Angélique font ainsi leur entrée dans la vie de la princesse royale qui souffre surtout de solitude.

A travers une aventure mystérieuse de secret à percer, Elisabeth et Angélique permettent au jeune lecteur de découvrir l'histoire de France et le microcosme du château de Versailles. Bien documentée et explicitée, la narration est un régal, le rythme est vif, les centres d'intérêt nombreux. Idéal pour transmettre aux enfants le goût du roman historique.

Ce premier tome se referme sur une double page documentaire sur la coiffure au XVIIIème siècle qui n'est pas sans laisser perplexes les femmes et les hommes du XXIème !

Le remarquable travail d'illustration est à saluer également. Les dessins sont nombreux et beaux ; ils agrémentent joliment le récit et le rendent très vivant.


Challenge PLUMES FEMININES 2021
Challenge ABC 2020 - 2021
Challenge RIQUIQUI 2021
Challenge MULTI-DEFIS 2021
Commenter  J’apprécie          370
Ce roman historique est plein de charme.
Élisabeth 11 ans, soeur de Louis XIV et petite fille de Louis XV, vit à Versailles, les événements se déroulent à la cour du roi, à la fin du 18ème siècle.
La fillette se sent délaissée et mal aimée ce qui trouble sa scolarité.
Elle a un caractère bien trempée, vive et active, trop parfois, elle subit alors la désapprobation de certains adultes.
Un changement dans sa vie lui permet de faire de belles rencontres amicales qui vont lui redonner du baume au coeur.
Avec Angélique et Théo, ses amis, elle va renaitre et vivre des aventures qui seront vraisemblablement plus développées dans les tomes suivants, il en existe 24 !
Un petit automate aussi beau que mystérieux va déclencher une course effrénée pour retrouver un objet précieux et connaître davantage le passé familial de nos protagonistes.
C'est ainsi qu'on lit l'histoire qui nous est contée avec un plaisir peu coûteux.
Annie Jay est une excellente conteuse pour la jeunesse.
L'écriture est fluide, on passe rapidement d'un chapitre à un autre, ceux-ci sont ponctués par des illustrations aux couleurs pastels qui ravissent l'oeil du lecteur.
Ce type d'histoire et le style employé rappellent les histoires lues lors de notre enfance. de beaux souvenirs de petits lecteurs ressurgissent.
La fin donne une réelle envie de découvrir la suite.
Cette série bien écrite est à recommander pour nos jeunes lecteurs.
Commenter  J’apprécie          190

Annie Jay, nous la connaissons.

Sa passion et son talent pour le récit jeunesse historique également.

Là où l'auteure peut surprendre, c'est sur une envie d'écrire pour un public plus jeune qu'habituellement tout en réussissant à servir, à notre sens, une qualité d'intérêt quasi égale.

Oui, nous, lecteurs plus mûrs nous amuseront des facéties d'Elisabeth au même titre que sur ces autres romans plus ados.

Ici les caractères sont plus larges, le texte moins serré et le volume est joliment illustrée, il s'agit bien d'un titre pour les 8-9 ans.

Avec tous ces titres sur Versailles, les jeunes lecteurs finiront bien par connaître, de Louis XIV à Louis XVI, la période et ses protagonistes comme des territoires plus que familiers.


Elisabeth, 10 ans, est la petite dernière, la petite soeur de Louis XVI.

L'histoire commence avant même que Louis et Marie-Antoinette ne soit unis.

Louis XV, leur grand-père, est encore roi de France et Elisabeth souffre de ne pas avoir d'amie de son jeune âge.

Aussi fait-elle tourner en bourrique la gouvernante de la famille qui craque et s'alloue les services d'une sous-gouvernante, Madame de Mackau, afin de se décharger du terrible fardeau et de mater l'enfant "capricieuse".

"Babet" déteste les leçons, surtout les mathématiques, et préférerait jouer ou galoper à cheval à tout va.

Dans une tentative désespérée de s'octroyer un peu de bon temps, Elisabeth casse un automate boite à musique, l'effigie d'une musicienne, puis évidement cache sa bêtise.


Angélique, fille de Madame de Mackau, sera l'amie attendue, le "jimini criquet" qui l'aidera à réparer ses bévues.

Angélique est aussi blonde de Babet est brune et si pour Babet tout lui est du, elle réalise et finit par entendre la motivation bien différente de son amie à développer une bonne éducation et améliorer sa condition.

Elles auront à apprendre l'une de l'autre.

Le tome offre une intrigue propre, l'automate cachera un billet secret que le duo cherchera alors à décrypter.

Peut-être que l'oeuvre fait partie d'un tout qui mettrait à jour une injustice passée.

Voici de quoi galvaniser les journées d'une princesse précocement blasée de sa vie dorée et capter doublement l'attention des jeunes lecteurs.

Les jeunes lectrices seront ravies de trouver une proposition qui entre

tienne les rêves de princesse réservées à l'album illustré ou au roman historique plus sérieux.
Commenter  J’apprécie          80
Je découvre la plume d'Annie Jay dont j'ai beaucoup entendu parler, avec ce titre.
Dans ce premier volume, on découvre Elisabeth, fillette de 10 ans, intrépide et espiègle mais très attachante. Petite dernière d'une fratrie de quatre enfants dont le futur roi Louis XVI. Elisabeth a beau être pourvu d'un coeur d'or, elle en a pas moins un caractère de chien. Mais par-dessus tout, elle déteste étudier.

“De nos jours, les princesses doivent être instruites, afin d'aider leur époux à diriger leur royaume!Vous devez apprendre vos leçons!”


Voilà le ton est donné, Mme de Marsan ne veut pas faire d'Elisabeth une princesse, mais une princesse parfaite ! Hors à 10 ans Elisabeth a d'autres préoccupations que celles de se marier ou bien même de diriger un pays.

Je l'ai entendue dire à ma mère qu'elle souhaitait te donner un enseignement digne d'un garçon. Elle désire que, avec ta soeur, vous deveniez les princesses les plus instruites d'Europe.

Sa gouvernante à bout, croit la punir en demandant à Mme de Mackau de devenir sa sous-gouvernante. Cette veuve a la réputation d'être une éducatrice, stricte qui arrive au bout des cas les plus pénibles.
Ce qui aurait dû être une punition sera une bénédiction. Mme de Mackau arrive avec sa fille. Offrant ainsi à Elisabeth ce qui lui manquait le plus, une amie ! Et de la considération.

Angélique est l'opposée d'Elisabeth, aussi gentille et obéissante que l'autre est colérique et capricieuse. Aussi élève modèle qu'Elisabeth est indisciplinée.


— Moi aussi, Babet, j'ai perdu mon père. Ça ne m'empêche pas d'être bonne élève. Ma mère dit toujours qu'une fille doit apprendre autant qu'elle le peut, afin de ne pas dépendre des hommes. Mais les études coûtent si cher !



J'ai beaucoup apprécié ce point de vu. Qui malgré toutes ces années passées reste d'actualités. Ce n'est pas parce qu'on a les moyens financiers de pouvoir suivre des études qu'on aime ça.


Le-secret-de-l-automate-Elisabeth-princesse-à-Versailles-T1-Illustration-d-Ariane-Delrieux 2
Vous, la princesse de France si orgueilleuse, vous êtes placée dans le registre de Dieu entre un fils de jardinier et une fille de servante.


Madame de Mackau est une prodigieuse pédagogue. Elle ne se contente pas de ressasser des leçons insipides qu'Elisabeth ne fera aucun effort pour retenir. Non pour cette femme, tout est prétexte à apprendre. L'éducation positive, bien avant l'heure.


D'ailleurs Elisabeth n'est pas prête d'oublier sa première leçon. Un jour où la princesse n'en faisait une fois de plus qu'à sa tête, la sous-gouvernante la traîne jusqu'à l'église afin de lui montrer le registre des naissances.



“Vous, la princesse de France si orgueilleuse, vous êtes placée dans le registre de Dieu entre un fils de jardinier et une fille de servante. Vous êtes leur égale… à la seule différence que vous vivez dans un palais et que vous êtes habillée de beaux vêtements.”



Mon passage préféré est celui où Elisabeth refuse de faire les opérations données par la sous-gouvernante.



“_Je m'en moque ! Allez-vous, vous aussi, m'assommer avec vos exercices qui ne servent à rien ?

_ Ils vous serviront un jour, Madame, répliqua calmement la gouvernante. Ne faites pas votre mauvaise tête et mettez-vous au travail.

_Autant me punir tout de suite, car je n'obéirais pas ! Savez-vous que j'écris des lignes comme personne ? Combien en voulez-vous ? Cent ? Deux cents ?

Au lieu de se mettre en colère, Mme de Mackau éclata de rire !

_Vous préférez donc subir cent lignes de punition plutôt que d'effectuer six malheureuses opérations ? Vous êtes pourtant intelligente. Je suis sûre que vous les auriez terminées en cinq petites minutes. Tandis que les lignes…



Parce qu'il montre deux points essentiels, croyant bien faire, Mme de Marsan à rebuté la fille de France. Elisabeth par dépit préfère se punir bêtement que d'obéir. Parce que cela lui donne le sentiment d'exister.

Il y aurait là matière à débattre des heures.

Car personnellement, je pense que ce genre d'éducation, et d'incompréhension est encore d'actualité.


Le-secret-de-l-automate-Elisabeth-princesse-à-Versailles-T1-Illustration-d-Ariane-Delrieux3
Angélique, Elisabeth et Théo, illustration d'Ariane Delrieux

J'ai adoré suivre l'enquête des filles essayant également de résoudre l'énigme en même temps qu'elles.

La désobéissance et la maladresse d' Elisabeth auront permis de mettre à jour le secret de l'automate.


J'ai également beaucoup aimé les valeurs véhiculées dans ce livre, bien sûr ceux sur l'éducation, mais ceux sur la famille, également. On y découvre une petite fille qui s'inquiète pour son “grand-papa roi”, nous sommes dans les années 1774, Louis XV est sur le point de mourir de la petite vérole. Elisabet a beau être une rebelle, elle n'en reste pas moins une enfant sensible et bienveillante pour le reste de sa famille.


La plume d'Annie Jay est parfaitement adaptée à son lectorat. Elle enrichit le vocabulaire de ses jeunes lecteurs, tout en expliquant les mots difficiles où ceux qu'ils pourraient rencontrer pour la première fois.


J'aurais pu commencer par n'importe quel autre livre d'Annie Jay, puisque j'en ai d'autres dans ma PAL (pile à lire.) mais j'ai choisi cette collection par rapport à ses illustrations que je trouve sublimes. Ariane Delrieu m'a vraiment subjuguée par son travail et son talent. Je n'étais plus confinée dans ma maison, en train de lire sur mon canapé. Mais à Versailles en 1774. le travail de l'auteure et de l'illustratrice m'a permis ce voyage dans le temps.



Le-secret-de-l-automate-Elisabeth-princesse-à-Versailles-T1-Illustration-d-Ariane-Delrieux-4
1774 Louis XV se meurt de la petite vérole, Elisabeth et Mme de Mackau illustration d'Ariane Delrieux
BREF VOUS L'AUREZ COMPRIS.


Le secret de l'automate est le premier tome d'une excellente saga jeunesse. Je n'ai pas pour le moment de coup de coeur particulier pour un tome, mais un gros coup de coeur pour la saga prise dans son intégralité.

Je ne pense pas me tromper en vous disant de la mettre entre toutes les mains des jeunes lecteurs. Une excellente façon de découvrir, ou de redécouvrir l'histoire de France, notamment, celle qui précède la révolution.



A lire si vous aimez : Les beaux livres historiques, les héroïnes attachantes.



Fuyez si : Vous n'aimez pas le style très jeunesse.

Vous ne trouvez pas que cette couverture est attirante ?


Lien : https://grandiravecleslivres..
Commenter  J’apprécie          10
Premier tome d'une désormais longue série (24 tomes à l'heure actuelle) les aventures d'Élisabeth princesse à Versailles fascinent toutes les petites filles, à commencer par la mienne qui a la série complète et se jette sur chaque nouvelle parution, même à 15 ans passés.
Dans cette première aventure (à suivre dans les tomes 2 et 3), nous faisons connaissance avec Élisabeth, ses proches, et son caractère entêté. Et il en faut quand on est la petite-fille du roi Louis XV et la petite soeur du futur Louis XVI. Avec elle, nous sommes aux première loges de cette monarchie et de ses coutumes. La langue est à la fois simple et riche, le contexte est bien documenté et donne même envie aux adultes d'en savoir plus et d'approfondir les connaissances sur la période et la généalogie royale. Les illustrations sont nombreuses et colorées, même si le chevaux au galop ne sont pas exactement réalistes.
Dans sa fougue et pour dissimuler une première désobéissance, Élisabeth casse malencontreusement une petite boite à musique finement ouvragée. A l'intérieur, se trouve un message codé, et c'est le début d'une première quête, celle des origines de la figurine, puis de celles du jeune Théo qui s'occupe de la jument d'Élisabeth ainsi que des autres pièces qui composent ce petit ensemble de musique de chambre. On dirait un peu les bateaux du Secret de la Licorne, mais sans le capitaine Haddock.
Une première découverte qui donne envie de lire la suite. Ca tombe bien, j'ai accès à toute la série.
Commenter  J’apprécie          93

Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
“_Je m’en moque ! Allez-vous, vous aussi, m’assommer avec vos exercices qui ne servent à rien ?

_ Ils vous serviront un jour, Madame, répliqua calmement la gouvernante. Ne faites pas votre mauvaise tête et mettez-vous au travail.

_Autant me punir tout de suite, car je n’obéirais pas ! Savez-vous que j’écris des lignes comme personne ? Combien en voulez-vous ? Cent ? Deux cents ?

Au lieu de se mettre en colère, Mme de Mackau éclata de rire !

_Vous préférez donc subir cent lignes de punition plutôt que d’effectuer six malheureuses opérations ? Vous êtes pourtant intelligente. Je suis sûre que vous les auriez terminées en cinq petites minutes. Tandis que les lignes…
Commenter  J’apprécie          20
— Moi aussi, Babet, j'ai perdu mon père. Ça ne m'empêche pas d'être bonne élève. Ma mère dit toujours qu'une fille doit apprendre autant qu'elle le peut, afin de ne pas dépendre des hommes. Mais les études coûtent si cher !

p. 33
Commenter  J’apprécie          70
Vous, la princesse de France si orgueilleuse, vous êtes placée dans le registre de Dieu entre un fils de jardinier et une fille de servante. Vous êtes leur égale... à la seule différence que vous vivez dans un palais et que vous êtes habillée de beaux vêtements.
Commenter  J’apprécie          40
— Moi aussi, Babet, j’ai perdu mon père. Ça ne m’empêche pas d’être bonne élève. Ma mère dit toujours qu’une fille doit apprendre autant qu’elle le peut, afin de ne pas dépendre des hommes. Mais les études coûtent si cher !
Commenter  J’apprécie          30
“Vous, la princesse de France si orgueilleuse, vous êtes placée dans le registre de Dieu entre un fils de jardinier et une fille de servante. Vous êtes leur égale… à la seule différence que vous vivez dans un palais et que vous êtes habillée de beaux vêtements.”
Commenter  J’apprécie          10

Videos de Annie Jay (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Annie Jay
Complots à Versailles 8
autres livres classés : versaillesVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (407) Voir plus



Quiz Voir plus

Les roses de Trianon

Combien Roselys a-t-elle de sœur(s)?

Elle n'en a pas
1
2
3
4
5
6

5 questions
37 lecteurs ont répondu
Thème : Les Roses de Trianon, tome 1 : Roselys, justicière de l'ombre de Annie JayCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..