: Une nouvelle idée originale que cet album qui rejoint la photo et l'illustration.
Les tons gris et les casques participeront à draper l'aventure de la visite de cette maison de mystère et paradoxalement, en soulevant les calques et les pages, nous ne ferons pas disparaitre mais apparaitre.
Cette maison est hantée, semblerait-il, mais la petite fille de l'histoire n'a pas la chose qui est la nôtre, qui sera de les voir ces fantômes.
Grâce à l'auteur-illustrateur
Oliver Jeffers, nous aurons le sixième sens.
La visite sera esthétique, nous pourrons profiter du design un peu rococo, vintage, du mobilier, comme dans une maison témoin et musée fixée dans son temps.
C'est un aspect qui plaira sans doute aux grands lecteurs, les parents, qui sur une lecture à deux en prendront leur parti.
Dans le même temps, le personnage s'adressera de pièce en pièce aux lecteurs et cela devrait être réjouissant pour les petits de repérer des spectres en drap blanc qui se cache de la jeune fille.
Un vrai jeu de cache cache.
Cette période de confinement dernière, de villes fantômes, se sera montrée créative et très inspiratrice de fantômes justement. Ce qui sera dans le même temps aussi l'idée de l'auteur-illustrateur
Thomas Baas qui nous régala quotidiennement d'un parcours illustré d'un petit fantôme dans une ville vide.
Tirage d'art de
Thomas Baas - Fantôme 1 - Galerie Robillard
Peut-être est-ce là une prise en compte du décor par l'artiste, une redécouverte de l'architecture sans mouvement autour.
La visite hantée de
Jeffers sera un régal, nous fouillerons à tous les étages, sous le lit et même dans la cheminée, nous progresserons d'un côté et de l'autre du spectre du visible et de l'invisible et la mignonnerie de la petite fille apportera un joli vent frais, un contraste coloré avec l'austérité du lieu plus figé.
Et du coup, ces fantômes, vont-ils se manifester, ils ne vont tout de même pas la laisser jouer tout de seule, tout de même ?
Ces canailles!
On aime