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John Constantine Hellblazer tome 12 sur 8

Warren Pleece (Illustrateur)John Higgins (Illustrateur)
EAN : 9781401258108
304 pages
Vertigo (19/01/2016)
4/5   1 notes
Résumé :
Features the wrenching finale of Paul Jenkins’s never-before-collected run on the title, as well as Garth Ennis and John Higgins’s brutal five-issue coda, “Son of Man.”

For a man as cynical and jaded as John Constantine, there’s only one kind of torment for which he is unprepared: contentment. But the fact is (even though he recently cut off a piece of his soul and marooned it in Hell to suffer for his sins), things are actually going pretty well. He’... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome comprend les épisodes 121 à 133 de la série mensuelle Hellblazer, ce qui correspond à 3 histoires, 2 écrites par Paul Jenkins, et une par Garth Ennis.

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- Épisodes 121 à 128, scénario de Paul Jenkins, dessins et encrage de Warren Pleece, mise en couleurs de James Sinclair - Up the down staircase (épisodes 11 à 124) - Pam et Gavin (un couple) sont dans leur voiture derrière un camion. Il perd une partie de son chargement et un tube vient emporter une partie de la cervelle de la femme, sous ses yeux du mari qui conduit. Peu de temps auparavant, ils avaient fait l'emplette d'un ouvrage rare, un traité sur la magie de la terreur de Mac Addams et l'avaient montré à John Constantine.

Danita Wright (la copine du moment de John Constantine) a réussi à le convaincre de l'accompagner fêter Thanksgiving dans sa famille aux États-Unis. Dans une banlieue dortoir, Constantine fait la connaissance de la mère de Danita, de son oncle, de ses 2 frères et de la femme de l'un d'eux. Lors du voyage, il aperçoit à plusieurs reprises la silhouette du Premier des Déchus.

How to play with fire (épisodes 125 à 128, scénario de Paul Jenkins, dessins et encrage de Warren Pleece, mise en couleurs de James Sinclair) - de retour en Angleterre, John Constantine constate que quelqu'un a monté tous ses amis contre lui. Un matin il se retrouve dans son lit avec une femme à ses côtés, situation dans laquelle les découvre Anita Wright. Il ne lui reste plus qu'une seule personne vers qui se tourner : le Premier des Déchus (First of the Fallen). Il retourne également dans la forêt où il avait rencontré un vieil homme sage (dans les épisodes 97 & 102, également écrits par Paul Jenkins).

Ces 2 histoires sont en fait les 2 actes d'un même récit qui vient clore les épisodes écrits par Paul Jenkins. La scène d'ouverture est magistrale : du pur John Constantine. En 6 cases, scénariste et dessinateur ont plongé le lecteur dans l'absurdité de la vie, l'arbitraire d'un accident de la route, la mort brutale et gore de l'être aimé, sous nos yeux sans que l'on ne puisse rien faire. Warren Pleece est impeccable d'efficacité horrible, avec ce morceau de boîte crânienne emporté par un tube en acier. James Sinclair plonge la scène dans une lumière artificielle (celle des éclairages publics) rendant le tout encore plus grotesque et horrible. Paul Jenkins établit un contraste avec la mise en route très prosaïque du répondeur téléphonique, contrastant ce quotidien rassurant avec la soudaineté de la survenance de la mort. le lecteur se dit que ces 8 derniers épisodes sont bien partis.

Effectivement, Jenkins semble avoir enfin trouvé la voix de Constantine et la quintessence de ses aventures. le lecteur a le droit à une conversation entre 2 interlocuteurs qui ne s'entendent pas du fait du bruit du groupe punk jouant sur scène, à un voyage anxiogène en avion du fait d'une altercation physique entre 2 passagers, à une silhouette inquiétante qui observe Constantine de temps à autre. Il continue en jouant admirablement bien sur le décalage entre Constantine et la famille de Danita Wright. À la fois, il est l'étranger parmi ces individus qui se connaissent bien, mais il est aussi l'observateur qui décrypte sans difficulté les habitudes de la maison, les petites manies de chacun, les petites névroses du quotidien, les frictions ordinaires entre individus ayant vécu ensemble pendant de longues périodes. Jenkins pousse le bouchon jusqu'à emmener Constantine dans une station de ski, et le décalage entre le personnage et l'esprit de détente et de descente dégage une ironie irrésistible. L'introduction d'une arme à feu dans le cercle familial produit également immédiatement son effet.

La deuxième partie met mal à l'aise tout aussi rapidement, avec une situation inédite pour Constantine : tous ses proches se sont rendus compte qu'il les manipule pour satisfaire ses propres objectifs, et cette fois-ci il n'y a pas de pardon possible. le lecteur éprouve cette impression très particulière : le scénariste parle de choses qui le touchent personnellement et réussit à faire passer ses angoisses sur le sujet. Pour la première partie, Jenkins a en plus développé le thème de l'envie, avec une mise en scène autour d'un mystère intelligent suscitant une curiosité malsaine irrépressible chez le lecteur.

Pour ces 8 épisodes, Sean Phillips (présent depuis l'épisode 85) a cédé la place à Warren Pleece. Ce dernier s'applique à poursuivre l'usage des aplats de noir prononcés utilisés par Phillips. Il reprend la même technique d'associer des traits de contour très fins, avec d'autres traits de contours très épais. du coup, les dessins semblent parfois avoir été esquissés à gros traits, sans finition, plus dégrossis que fignolés. À y regarder de plus près il apparaît qu'il n'en est rien. Pleece n'a pas le même degré de savoir-faire que Phillips pour tailler des blocs bruts de noir, donnant l'impression que certaines formes ont été taillées au burin dans des blocs noirs. Il donne plus l'impression d'avoir bâti son dessin par ajouts successifs. Néanmoins il s'agit bien de dessins à destination d'adultes, avec une forte composante expressionniste.

Comme Sean Phillips, Warren Pleece ne se repose pas sur l'esthétique expressionniste pour s'économiser sur le plan figuratif. Tout du long de ces 8 épisodes, il s'investit dans la description des environnements, avec le pavillon de banlieue de la famille Wright, l'espace réduit de la cabine d'avion étroit sans être vraiment claustrophobe, les longs escalators de l'aéroport, la chaise à bascule sur le porche, une scène hallucinante dans laquelle Constantine attend un homme sur une bretelle de desserte enneigée de nuit (épisode 123), ou encore l'impression que donne une conversation de nuit autour d'un feu de bois dans une clairière. le lecteur peut donc se projeter facilement dans chaque lieu.

Comme le prouve la scène d'ouverture, Warren Pleece sait concevoir des mises en scène qui établissent clairement la situation et la déroule jusqu'à la résolution partielle ou la tension maximale en fin de page. Il s'avère un costumier et un chef décorateur compétent. Il n'a pas pour objectif d'épater la galerie par des personnages dans des tenues extravagantes ou luxueuses (la famille de Danita Wright appartient de manière manifeste au prolétariat, à commencer par les joggings et le look rappeur cheap), ou d'en mettre plein la vue par une perspective qui décoiffe. du fait du choix esthétique, les personnages n'apparaissent pas beaux : ils sont de morphologie diverse et variée, avec une tenue vestimentaire adaptée à leur position sociale et à leur caractère (John Constantine a conservé son imperméable, Danita Wright a revêtu une combinaison de ski pour s'adonner à ce sport).

Warren Pleece est un peu moins à l'aise avec les expressions des visages. Il arrive à faire passer l'émotion principale qui anime le personnage lorsqu'il parle ou lorsqu'il écoute, mais certaines expressions reviennent avec une trop grande régularité, ce qui obère d'autant les nuances entre les protagonistes. Cela diminue également l'impact du dernier épisode qui est essentiellement basé sur une longue conversation entre John Constantine et Yahweh. Jenkins avait commencé ces derniers épisodes en pleine forme avec cet accident et les peurs personnelles qu'il exprime au travers de ce à quoi Constantine est confronté. Il cite avec aisance et pertinence Protagoras, glisse un instrument de musculation appelé Abdominator, avec une dérision élégante et sadique. Il souhaite terminer son passage sur la série, avec une longue conversation explicative.

Le lecteur lui sait gré de mettre en perspective les différentes histoires successives pour lui faire comprendre la logique de certains événements qui semblaient un peu téléphonés sur le moment. le lecteur a l'impression d'être revenu à l'époque des épisodes de Garth Ennis, ce scénariste étant coutumier des épisodes basés sur une longue conversation explicative, généralement présentant peu d'attrait visuel. Cette similitude est renforcée par le retour du Premier des Déchus en cours de route. Au final, le lecteur peut comprendre la logique des péripéties qui avait pu lui échapper, et constater la cohérence du fil narratif de ces 30 épisodes. Néanmoins ce long dénouement peine à convaincre. Paul Jenkins a trouvé un thème intrinsèque à la série Hellblazer et même central au personnage, mais il n'arrive pas à faire passer l'intensité des convictions de John Constantine dans ce dialogue (chose qu'Ennis savait très bien faire). Au final, ces 8 derniers épisodes de Paul Jenkins présentent de nombreuses qualités et méritent 5 étoiles pour ces 2 histoires. Par contre, en tant que conclusion de son passage sur la série, ils ne méritent que 4 étoiles car l'épilogue illustre l'intensité fluctuante tout au long, passant d'épisode où Jenkins transmettait l'intensité de ses angoisses, à des épisodes tout aussi bien construits, mais plus froids. 4 étoiles.

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- Son of Man : épisodes 129 à 133, initialement parus en 1998/1999, écrits par Garth Ennis, dessinés et encrés par John Higgins, avec une mise en couleurs de Jim Sinclair. Cette histoire peut être lue sans connaissance particulière du personnage principal.

La scène introductive montre John Constantine faisant la queue à la superette du coin pour se réapprovisionner en clopes (une demi-douzaine de paquets de Silk Cut), tout en soliloquant à haute voix. Il commence par statuer que les bébés n'ont rien de mignon ou de sacré, et continue sur le thème de l'humanité qui n'a rien d'angélique. Il continue à parler à voix haute en rentrant chez, s'adressant ainsi au lecteur, brisant le quatrième mur. Chez lui, il s'installe dans son fauteuil et commence à bouquiner Les dents de la mer de Peter Benchley, tout en éclusant une mousse. Il est interrompu par Chas (Francis William Chandler, le chauffeur de taxi), faisant irruption, le teeshirt tâché de sang, un flingue à la main.

À son corps défendant, John Constantine se retrouve embringué dans une sombre histoire d'assassinat raté. Chas a accepté de servir de chauffeur pour un coup tordu (embauché par un certain Kenny Tout), son passager devant dessouder Norman Cooper. Chas demande de l'aide pour faire disparaître un cadavre, une voiture et une arme à feu. Constantine lui explique qu'il a déjà eu affaire à la famille Cooper, et plus particulièrement à Harry Cooper, le chef de cette famille mafieuse, qui lui avait demandé de ramener à la vie son fils Ronnie Cooper. Pas très bien dans sa tête à l'époque, Constantine s'était acquitté de sa tâche à sa manière tordue, avec l'aide de 3 potes Rick (Richard Nielsen, vicaire), Brendan Finn (un poète) et Header (un soldat) qui attendaient un retour sur investissement en monnaie sonnante et trébuchante.

Cette histoire constitue une sorte de coda pour les aventures de John Constantine écrites par Garth Ennis. Il avait déjà écrit les épisodes 41 à 83, et il est revenu pour une ultime histoire près de 4 ans plus tard. le lecteur familier de cet auteur repère les points récurrents de son écriture. Il y a l'usage d'un vocabulaire anglais très typique, ainsi que la transcription d'accents à couper au couteau, il y a deux pages consacrées à un soldat (Header) sur un champ de bataille (simples pages de transition, sans réflexion sur la condition militaire). Il y a l'homosexualité comme ressort comique, John Constantine se tapant une lesbienne (et fanfaronnant sur le sujet sans élégance), ou encore un homme ayant des relations avec d'autres hommes qui se fait menacer sur le sujet. le lecteur habitué à Ennis sait qu'il s'agit de pointes d'humour, sans arrière-pensée de type homophobe, un autre lecteur peut éprouver quelques doutes à ce sujet.

Ennis a choisi de bâtir son histoire sur fond de crime organisé, avec une famille dominée par un chef sans scrupule, utilisant l'intimidation, la torture et les exécutions sommaires. À nouveau, il s'agit d'un environnement dont l'auteur maîtrise bien les codes et qu'il a régulièrement utilisé dans d'autres séries (à commencer par le Punisher et sa version MAX), ou pour des histoires autonomes comme Pride & Joy (également dessinée par John Higgins). Il montre un John Constantine aussi cynique et manipulateur que d'habitude, à nouveau rattrapé par une de ses entourloupes passées. le lecteur retrouve donc rapidement ses marques s'il a déjà lu la quarantaine d'épisodes écrits par Ennis précédemment, pour ce personnage. Il constate avec plaisir que le scénariste se tient à l'écart du Premier des Déchus, registre dans lequel il n'était pas toujours convainquant. Il y a bien un démon, mais sa manifestation reste très terre à terre.

Par contre le lecteur constate que Garth Ennis a modifié son approche narrative sur plusieurs points. Pour commencer, il y a John Constantine qui parle tout haut, tout seul. Il devient apparent dès la deuxième page qu'il s'adresse à un interlocuteur invisible. Lorsqu'il se retrouve seul dans son appartement, il devient évident que cet interlocuteur invisible n'est autre que le lecteur lui-même et que Constantine brise le quatrième mur en lui parlant directement. Ce dispositif narratif fonctionne plutôt bien. Il permet à l'auteur de contourner sa propension à intégrer de longs dialogues explicatifs, en utilisant cette méthode d'exposition. Il lui fournit aussi le moyen de faire s'exprimer tout le cynisme de Constantine, lui conférant ainsi une forte personnalité. La deuxième particularité par rapport à ses précédents épisodes d'Hellblazer réside dans la forme d'humour retenu.

Le lecteur retrouve l'ironie mordante qui caractérise John Constantine, sa propension à manipuler ses amis, et les autres personnages, sa façon de se moquer plus ou moins méchamment de tout le monde, son regard désabusé sur l'humanité. Garth Ennis y ajoute une forme de désinvolture dans l'intrigue, à la fois dans la motivation de Ronnie Cooper, et dans la résolution que certains pourront juger inepte, ou tout du moins anti-climatique et expéditive. Vu sous cet angle, les blagues basées sur l'homosexualité perdent leur caractère offensant et deviennent juste faciles et lourdes. À y regarder de plus près, Garth Ennis écrit ces épisodes sur le mode de la farce grotesque, forçant le trait, désabusé, mais sans méchanceté, comme s'il s'agissait d'une histoire pour de rire. La remarque initiale sur l'absence de valeur intrinsèque de la vie d'un nourrisson devient une provocation gratuite, allant à l'encontre de la tendance à tenir toute vie pour sacrée, mais sans réelle conviction, sans volonté de convaincre, presque un exercice de style, sans implication de l'auteur.

La dimension farce grotesque du récit est corroborée par l'approche graphique de John Higgins. Cet artiste est connu pour avoir réalisé de nombreuses histoires de Judge Dredd avec John Wagner, voir par exemple Judge Dredd: Complete Case Files v. 9 et suivants, et pour avoir participé à différentes séries de l'hebdomadaire anglais 2000 AD (par exemple Greysuit avec Pat Mills). Il reproduit l'apparence de John Constantine avec fidélité, jusqu'au bout du pardessus, tout en lui donnant un visage un peu plus rond. de fait les expressions du personnage décontenance parfois, quand il sourit, ou quand il affiche une expression d'ahuri, peu habituelle pour lui. L'artiste a choisi de l'affubler d'un tricot de corps s'apparentant à un marcel légèrement matelassé, à nouveau un choix étrange pour Constantine (plus habitué aux chemises), encore plus bizarre du fait d'un choix de couleur tirant vers le rose. Il lui dessine également une musculature plus importante que d'habitude, peu probable quand on sait que Constantine de fait jamais aucun exercice physique, d'aucune sorte que ce soit. Heureusement, il continue de cloper à tout bout de champ, y compris dans le train.

Les autres personnages sont moins en décalage avec l'ordinaire de la série Hellblazer. Chas est égal à lui-même, un individu normal et moyen en tous points, avec un air ahuri qui lui va bien. L'inspecteur de police principal McNab est massif à souhait pour être crédible dans les brutalités policières. le jeune Ronnie Cooper dispose bien d'une morphologie d'enfant correspondant à son âge. Les créatures démoniaques ont une apparence qui évite le kitch trop facile et la silhouette de Sid Vicious se reconnaît immédiatement. Les voisins d'appartement de Constantine disposent d'une apparence physique inoubliable, sans être caricaturale.

John Higgins fait montre de compétence de metteur en scène satisfaisante. Il y a bien quelques pages où les cases uniquement composées de têtes en train de parler occupent la majeure partie de la page, mais ces pages sont en quantité très restreinte. Ses qualités de chef décorateur sont indéniables, qu'il s'agisse des lieux ou des accessoires. le lecteur peut ainsi se projeter aux côtés de John Constantine dans son petit appartement en examinant son aménagement, dans le pub où il rejoint Chas, dans le wagon de train, dans la paroisse de Rick le vicaire, dans le cabinet du psychologue Pablo Fink (Fessenheim), dans l'appartement de Sylvia (la lesbienne de l'étage d'en-dessous de l'appartement de Constantine), etc.

À l'issue de cette dernière histoire de Constantine écrite par Garth Ennis, le lecteur se dit que le coeur de l'auteur n'y était pas entièrement. Il n'a pas ressenti ce besoin viscéral de d'exprimer sa pensée, ses convictions, etc. Il a apprécié un récit en forme d'exercice de style, écrit par un auteur professionnel, avec une verve et un bagout communicatif, une farce horrifique, drôle et irrévérencieuse, bien servie par des dessins tout aussi professionnels et sarcastiques de John Higgins. Dans l'absolu, il s'agit d'une histoire de John Constantine qui mérite sa place dans la série. En comparaison de ce qu'Ennis a déjà écrit sur le personnage, c'est un peu en dessous.
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