Quelles jolies histoires d'amour... Ce livre m'a fait voyager et oublier le présent.
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Chacun a droit à un procès équitable. Ça a peut-être l’air d’un cliché, et souvent ce n’est pas joli, joli. Les gamins que je vois ont souvent commis des actes terribles. Ils ont fait souffrir des membres de leur famille, des inconnus, des animaux, d’autres enfants. Parfois pour une raison, parfois sans. Néanmoins, ils méritent tous d’être entendus.
— N’empêche que tu dois défendre tous ceux qui se présentent, même les plus pourris.
C’était vrai, concéda-t-elle en son for intérieur. L’agence publique était le dernier recours de ceux qui n’avaient pas les moyens. Tout le monde avait le droit à une défense équitable et, pour beaucoup, c’était exactement ce qu’elle représentait.
Par ici, les gens sont encore marqués par des décennies de communisme durant lesquelles il valait mieux garder profil bas pour éviter les ennuis ; alors, ils ne se mêlent pas des affaires des autres et ne pressent pas les inconnus de questions.
Les juges témoignaient de la compassion à l’égard des personnes âgées et fragiles, d’une part parce qu’il paraissait peu probable qu’elles récidivent, mais aussi parce qu’ils avaient l’impression de condamner leurs propres grands-parents.
Et il n’y avait rien de personnel ni de très flatteur dans la chose. Il était venu la trouver uniquement parce qu’il avait besoin d’elle, comme d’un plombier pour ses toilettes bouchées ou d’un mécanicien pour sa voiture en panne.
Avis sur La parade des enfants perdus à 2:32