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La Caste des Méta-Barons tome 8 sur 8

Éric Mettout (Traducteur)
EAN : 9782731661484
64 pages
Les Humanoïdes associés (07/01/2004)
3.96/5   120 notes
Résumé :
- C'est une histoire qui parle du Méta-Baron, mon maître !..
- Ah, Tonto, le Méta-Baron, c'est le plus sauvagement imprévisible de tous. C'est le plus grand, le Méta-Guerrier !..
Une longue histoire, Lothar, qui remonte à Othon le Trisaïeul et se poursuit sur toute la lignée. Je vais te conter la fin de la caste des Méta-Barons...
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
(Chronique identique pour les 8 tomes de cette série)
Parue entre 1992 et 2003, cette série de BD nous raconte l'histoire de la famille Castaka, guerriers de père en fils dans un univers très futuriste. Les méta-barons sont apparus dans "L'Incal", série de BD du même auteur que je n'ai pas lues. Depuis le trisaïeul Othon jusqu'à l'ultime méta-baron Sans-Nom, chaque tome traite d'un personnage, y compris leurs épouses et mères au rôle important. Si chaque tome forme un épisode assez autonome (quoique se terminant parfois sur un cliffhanger), il est indispensable de lire tous les tomes et dans l'ordre pour comprendre l'ensemble.

Et pas de doute, une fois embarqué dans cette aventure, et malgré ses excès, vous aurez envie de lire tous les tomes d'une traite, à l'image du robot Lothar qui réclame la suite de l'histoire à son compagnon Tonto. L'imagination de l'auteur est en effet sans limites, et la construction narrative est redoutablement efficace, jusqu'aux rebondissements du dernier tome.

L'univers qui nous est décrit ici est absolument terrifiant, très artificiel et technologique mais uniquement dans des buts militaires et de pouvoir. Une sorte de projection de notre monde tel qu'il devient, et ça n'est pas beau à voir. C'est même souvent très violent voire gore. Les humains et d'autres races vivent sur de nombreux mondes à travers la galaxie. Les diverses factions, les machines et surtout les créatures étranges sont nombreuses à parsemer ces 8 tomes, sans cesse plus originales puisque venant d'autres galaxies voire d'autres univers. Car dans cette science-fiction, la fiction l'emporte largement sur la science, avec des vaisseaux ne se préoccupant pas de relativité, des énergies manifestement infinies, et des fractures spatiales ou temporelles entre les univers. C'est un peu n'importe quoi, mais en termes de sense of wonder on peut difficilement faire mieux.

Le dessin est à l'avenant, souvent délirant voire dérangeant et en tout cas toujours d'une grande ambition visuelle malgré un côté un peu brouillon avec des explosions incessantes. Tout cela donne au final une série assez mémorable, pas du tout pour tous publics mais incontestablement ambitieuse et réussie.
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*Chronique de l'intégrale de la série*
Pour parfaire au mieux ma culture en bande-dessinée, il me fallait -que dis-je-, il m'était INDISPENSABLE de me lancer dans la lecture d'un Méta-Baron. Après les deux premiers j'ai facilement enchaîné sur la suite, impressionner par la facile avec laquelle les émotions défilent au fil des pages.

L'histoire s'ouvre sur deux robots, que l'on retrouve seuls dans un Méta-Bunker, et qui attendent désespérément leur maître. J'ai tout de suite été séduite par ces deux personnages aussi irritants que drôle. Tonto relate L Histoire des Méta-Barons à Lothar, qui ne se gène pas pour constamment interrompre Tonto, lui signalant qu'il vient de "griller une diode" ou qu'il a une fuite d'huile ... Les deux robots essayant chacun de reproduire des émotions humaines avec leurs circuits robotiques donnant des retranscriptions assez hasardeuses et loufoques.

Outre ce duo robotique fonctionnant très bien (un peu à l'image de C3PO et R2-D2), avec les Méta-Barons on explore les liens de la filiation, mais surtout la question de la paternité : comment éduquer son enfant quand celui-ci a un rôle crucial a jouer dans l'univers. Cette question entraîne dans chacun des tomes des passages vraiment durs, présentant des mutilations de nos héros : Othon est émasculé, Aghnar (arrière-grand-père de Sans-Nom) perd ses pieds, comme son nom l'indique : Tête d'Acier n'a pas de tête, etc.
Pour pouvoir devenir un Méta-Baron, le fils de l'actuel M-B doit dépasser le maître, autrement dit, il doit tuer son père et ainsi prendre sa place.
Photo
En complément de cette question de filiation, la question du couple est elle aussi bien présente : pour concevoir un enfant, il faut être deux -encore que Aghora, le père-mère (Tome 7 de la série) pourrait nous détromper- alors la quête de la compagne idéale est rééditée dans plusieurs des tomes de la série.

Gimenez et Jodorowsky ont non seulement tissé une histoire suffisamment complexe avec des relations ambiguës et des rebondissements surprenants, mais ils ont également su créer un univers alambiqué et des personnages extrêmement riches et variés.
L'ingéniosité dont à fait preuve Gimenez avec la création de cette myriade d'espèces spatiales (du poux qui a muté pour ressembler à un zeppelin aux singes antigravités), les créatures sont plus étonnantes les unes que les autres. Mais il excelle aussi dans le rendu des dessins humains, ne nous épargnant absolument rien des scènes les plus atroces de l'histoire des Méta-Barons.
Malgré cette virtuosité, les planches des premiers tomes ont subit l'usure du temps, datant de 1992 pour le premier, les dessins ne sont plus de première jeunesse et paraissent archaïques au vu des propositions éditoriales actuelles. Mais justement c'est aussi ça qui séduit ! Si au départ j'ai eu un peu de mal, je suis maintenant ensorcelée par le rendu global de la série : la série ne serait pas ce qu'elle ai sans ce coup de crayon !

En écrivant ces quelques lignes je me demande ce que cela rendrait un Méta-baron remastérisé à la sauce Barbucci (Sky-Doll et Ekhö) ... sans doute des héroïnes avec des seins bien plus gros (même si elles sont déjà bien dotées à ce niveau là !).

Cette première immersion dans une série de BD culte fut donc une vraie réussite, j'espère avoir l'occasion de découvrir d'autres choses de Jodorowsky.
Lien : http://amarueltribulation.we..
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Et voici un très bon final pour cette très bonne saga. J'allais écrire excellente, mais non, il ne faut pas exagérer car, malgré la présence de 8 tomes, je n'ai pas trouvé d'originalité sensationnelle et encore moins de génie dans le scénario. Oui, oui, il est bien monté, avec des rebondissements bien menés, une belle surprise aussi, mais, en fin de compte, rien de stupéfiant.

Ceci dit, je le répète pour la 8eme fois: j'ai eu beaucoup de plaisir tout au long de la lecture de cette longue aventure, même s'il y a quelques répétitions... mais qui font parti de la construction du sentiment de malédiction inéluctable pour cette caste des Méta-Barons.

Pour résumer, de l'humour, de l'aventure, des batailles (beaucoup), de l'amour (un peu, sisi, en cherchant bien) de la dynamique, des retournements de situations... tous les ingrédients sont là pour faire de cette série une série à ne pas rater. Alors si, en plus, le dessinateur est l'excellentissime Gimenez... courrez vite lire La Caste des Méta-Barons!
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Pere-mere est méta baron et à réussi de s autofeconde donnant naissance à sans nom le dernier méta baron. On a une révélation dans ce tome qui est intéressante.
Mais il y a un gros hic comme souvent dans les méta baron, c est très beau mais incompréhensible au premier coup d oeil et un scénario plus que perché.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Paix en ton âme, Aghora. Que ta goutte de vie se dissolve dans l'océan divin. Ce n'est pas mon épée mais la tradition qui t'a vaincu.
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- Défends-toi Charogne!
- A quoi me servirait de t'attaquer? Gagnons du temps! Tue-moi tout de suite!
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- Tu as paralysé mon corps, pas mon esprit. Je vais faire exploser ton cerveau!
- Toi, tu n'as pas de cerveau, mais des circuits! Je te les grillerai!
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