La force mentale d'Albino pour "jouer" avec la (ir)réalité virtuelle s'amplifie d'album en album mais ses "plouf plouf"s mystico-ésotériques commencent à me lasser...(soupir)
En plus, il ne sait pas ce qu'il veut ce petit ! (normal à quinze ans, me direz-vous). Dans le troisième tome il voulait encore devenir créateur de jeux virtuels genre "peace and love", or, le "saint-esprit" (=
Le Bon père fondateur des technopères qui vit désincarné dans l'éther informatico-sidéral) lui explique que dans ce bas monde, ça ne se passe pas ainsi, et surtout pas sans profit !
Donc, dans le tome quatre, Albino change de camp et il devient bourreau pour aller torturer et zigouiller les ouvriers qui ne font pas suffisamment de bénéfices pour la technocratie.
"De toutes manières, quelque chose en moi était mort : l'innocence. Jamais plus je ne serai un enfant"...dixit Albino. (Ah ! Enfin, il grandit...je commençais à désespérer)
Côté famille d'Albino, ça bouge énormément...
Un des violeurs et la vengeresse (mère d'Albino) ont fait chose commune et la haine s'est transformée en "parties de jambes en l'air" entre amoureux. Ça ne plait pas au fiston (frère d'Albino) qui se promène, renfrogné, avec un sérieux complexe oedipien. La soeur d'Albino se coltine un mari troubadour qui n'a de poète que le nom et qui promène sa chère-et-tendre à la laisse tel un phénomène de foire.
Tout ce beau monde se retrouvera, dans le tome trois, sur la planète des Hyperbatones (lisez "hypermatrones" ou "amazones" et imaginez des Schwarzenegger's bonifiés d'un bonnet G aux jambes comme des troncs d'arbre). Ces tout-sauf-gentes dames n'aiment pas les hommes (retour de bâton par rapport au tome deux), mais, sûrement hallucinogées par les plantes de leur environnement, elles voient dans le fiston complexé une réincarnation de leur déesse. L'oedipien ne va donc pas se priver de priver l'amant de sa mère de ... (Ouille !)
Re-embarquement, dans le quatrième tome, de tout ce monde plus ou moins estropié pour récupérer un trésor convoité, ailleurs dans l'univers, et permettre à dame Vengeresse d'émasculer un nième offenseur... ( oui, c'est lourd payé, les attributs !)
Alors, 3 étoiles sur 5 ??
Pas pour le scénario en tout cas...
Mais je ne me lasse pas, par contre, des dessins d'une richesse grandiose et d'une qualité remarquable.