AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les Technopères tome 4 sur 9

Éric Mettout (Traducteur)
EAN : 9782731614695
56 pages
Les Humanoïdes associés (20/11/2002)
3.62/5   43 notes
Résumé :
Aux commandes d'un vaisseau intersidéral, un vieil homme aux cheveux blancs et à la peau parcheminée se souvient. Il s'appelle Albino. Il se souvient de sa jeunesse, quand il n'était encore qu'un jeune garçon à la poursuite de son rêve le plus cher : devenir concepteur de jeux virtuels. Aujourd'hui, il a atteint son objectif. Il est devenu Suprême Technopère. Mais la route fut longue, parsemée d'embûches et... >Voir plus
Que lire après Les Technopères, tome 4 : Halkattraz, l'étoile des bourreauxVoir plus
Nash, tome 1 : Étoile du matin par Pécau

Nash

Jean-Pierre Pécau

3.43★ (410)

10 tomes

Avant l'Incal - Intégrale  par Janjetov

Avant l'Incal

Zoran Janjetov

4.02★ (499)

7 tomes

Morgana, tome 1 par Alberti

Morgana

Mario Alberti

3.42★ (108)

4 tomes

Castaka - Intégrale  par Pastoras

Castaka

Das Pastoras

3.06★ (95)

3 tomes

Travis, tome 1 : Huracan par Duval

Travis

Fred Duval

3.74★ (1109)

18 tomes

Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
La force mentale d'Albino pour "jouer" avec la (ir)réalité virtuelle s'amplifie d'album en album mais ses "plouf plouf"s mystico-ésotériques commencent à me lasser...(soupir)

En plus, il ne sait pas ce qu'il veut ce petit ! (normal à quinze ans, me direz-vous). Dans le troisième tome il voulait encore devenir créateur de jeux virtuels genre "peace and love", or, le "saint-esprit" (= Le Bon père fondateur des technopères qui vit désincarné dans l'éther informatico-sidéral) lui explique que dans ce bas monde, ça ne se passe pas ainsi, et surtout pas sans profit !
Donc, dans le tome quatre, Albino change de camp et il devient bourreau pour aller torturer et zigouiller les ouvriers qui ne font pas suffisamment de bénéfices pour la technocratie.

"De toutes manières, quelque chose en moi était mort : l'innocence. Jamais plus je ne serai un enfant"...dixit Albino. (Ah ! Enfin, il grandit...je commençais à désespérer)

Côté famille d'Albino, ça bouge énormément...
Un des violeurs et la vengeresse (mère d'Albino) ont fait chose commune et la haine s'est transformée en "parties de jambes en l'air" entre amoureux. Ça ne plait pas au fiston (frère d'Albino) qui se promène, renfrogné, avec un sérieux complexe oedipien. La soeur d'Albino se coltine un mari troubadour qui n'a de poète que le nom et qui promène sa chère-et-tendre à la laisse tel un phénomène de foire.

Tout ce beau monde se retrouvera, dans le tome trois, sur la planète des Hyperbatones (lisez "hypermatrones" ou "amazones" et imaginez des Schwarzenegger's bonifiés d'un bonnet G aux jambes comme des troncs d'arbre). Ces tout-sauf-gentes dames n'aiment pas les hommes (retour de bâton par rapport au tome deux), mais, sûrement hallucinogées par les plantes de leur environnement, elles voient dans le fiston complexé une réincarnation de leur déesse. L'oedipien ne va donc pas se priver de priver l'amant de sa mère de ... (Ouille !)

Re-embarquement, dans le quatrième tome, de tout ce monde plus ou moins estropié pour récupérer un trésor convoité, ailleurs dans l'univers, et permettre à dame Vengeresse d'émasculer un nième offenseur... ( oui, c'est lourd payé, les attributs !)

Alors, 3 étoiles sur 5 ??
Pas pour le scénario en tout cas...
Mais je ne me lasse pas, par contre, des dessins d'une richesse grandiose et d'une qualité remarquable.
Commenter  J’apprécie          353
Après avoir relu, vingt ans après une première lecture, le premier tome de cette série, j'ai enchaîné la lecture des sept volumes suivants. Comme ils forment vraiment un ensemble et sont d'une qualité graphique et scénaristique constante, je me contenterais d'une chronique commune pour les épisodes 2 à 8 (après la chronique du premier déjà parue).

A l'image du premier tome, on retrouve dans chaque volume le vieil Albino dans son vaisseau à la recherche de la Terre promise pour ses 500 000 disciples. Après avoir résolu quelques difficultés (des comètes de feu vivantes par exemple) en début d'album, il reprend ensuite le récit de sa vie, à la façon des BD des "Méta-barons". Ou plutôt deux récits parallèles, qui bien sûr finiront par se rejoindre : celui de son parcours pour devenir le suprême créateur de jeu Techno, et celui des aventures de sa mère et de ses frère et soeur confrontés à des pirates de l'espace (entre autres).

Dans les deux cas, les histoires sont de plus en plus alambiquées, violentes, gore, les épreuves et les ennemis de plus en plus monstrueux et insurmontables. Heureusement, Albino gagne en puissance et utilise son esprit face aux forces Techno.

Que ce soit au niveau du scénario ou du dessin, les auteurs font preuve d'une imagination fertile. Dans les monstruosités qu'ils peuvent imaginer, et surtout dans une variété de mondes mélangeant réalité et virtualité, technologie et esprit, métal et chair. Un véritable maelstrom d'idées toutes plus hallucinantes, mélangeant aussi les thèmes de la religion, l'économie, la manipulation, la politique, la consommation, l'écologie, bref une sorte de caricature de notre monde.

Le schéma se répète donc d'un album à l'autre, et deux tomes sont peut-être de trop en la matière, mais enfin on parvient au dernier volume où tout converge, vers cette fameuse Terre promise et une fin pour le coup un peu trop rapide.

Cet univers sombre et glauque repoussera voire écoeurera sans doute pas mal de lecteurs, mais personnellement j'ai trouvé ça fascinant et le récit très addictif, avec des illustrations toujours plus fantaisistes mais toujours plus impressionnantes et originales.
Commenter  J’apprécie          10
Le tome commence par une confrontation entre Albino et un être-planète qui essaie de se nourrir des 500.000 adeptes qu'Albino transporte pour recréer un monde de paix. Cet épisode est plus dynamique, plus vif et plus digeste que l'ensemble des souvenirs du Suprême Technopère.

Albino continue ses souvenirs. Il est devenu un concepteur de jeu pan-techno, le meilleur, il a triomphé de tous les pièges. Alors il se meure aux bourreaux et aidé par Severo de Loyoza, qui apparaît de temps en temps, ectoplasme pan-virtuel, pour guider les pas d'Albino.

Il devient (évidemment) bourreau en contournant les pièges dressés contre lui. Il se dirige alors (pour la prochain tome) vers la secte des techno-évêques qu'il veut intégrer.

De son côté, Panepha arrive à rabattre les prétentions d'Almagro. Erghen, le troisième violeur, est déjà castré, ayant offert ses testicules à sa divinité. Il lui fait alors don de son propre corps, et Almagro prend la place d'Erghen.

Ce genre de BD écrite sous acide est relativement indigeste quand même. Je suppose que cela se sent dans le résumé que j'en fais. Mais la mise en dessin est somptueuse, on regarde ses atroces perversions, cette cruauté inhumaine sur papier glacé et on se repaît des seules images, tant elles sont impeccables. Cela sauve (en partie) le récit (dont on éprouve quand même grand mal à voir la cohérence, le sens, la finalité).
Commenter  J’apprécie          10
Comme le prouve la dernière phrase de chacun de ces romans graphiques, Albino monte en grade et découvre à chaque fois plus d'horreur, de malversation et d'avilissement de la société Techno ... Pendant que sa famille se débat dans des batailles hors du commun.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Halkattraz était à Grohma ce qu'un mouton est à un loup. Jamais je n'aurai soupçonné sur quelles fondations monstrueuses, inhumaines, insalubres, sanguinaires, vicieuses, étaient construite l'industrie "sacrée" techno-techno.
Commenter  J’apprécie          10

Lire un extrait
Videos de Alejandro Jodorowsky (40) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Alejandro Jodorowsky
Bouncer 12
>Littérature (Belles-lettres)>Littérature espagnole et portugaise>Romans, contes, nouvelles (822)
autres livres classés : bande dessinéeVoir plus
Les plus populaires : Bande dessinée Voir plus


Lecteurs (121) Voir plus



Quiz Voir plus

L'échelle des anges - l'arbre

Dans la phrase de la grille, un arbre est nommé, s'agit-il

D'un figuier
D'un abricotier
D'un arganier
D'un prunier

5 questions
3 lecteurs ont répondu
Thème : L'échelle des anges : Un art de penser de Alejandro JodorowskyCréer un quiz sur ce livre

{* *}