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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Ce "Batman Terre 1" est une petite merveille, à tous les niveaux. Pourtant l'exercice (proposer une version revisitée des origines de Batman) n'était pas évident car l'amateur du chevalier noir ne manquera pas de faire la comparaison avec "Batman Année Un" de David Mazzucchelli.

Attention, ce récit n'est pas un "What if", à l'instar de ce que peut proposer Marvel (c'est-à-dire une uchronie super-héroïque), mais bien l'histoire original de la genèse de Batman, avec les même ingrédients, légèrement modifiés, une version néanmoins déconnectée de la continuité officielle.



Graphiquement c'est impeccable. Gary Frank (Midnight Nation) réalise, bien aidé par l'encrage de son acolyte Jonathan Sibal, un super boulot. La scène d'introduction (Batman poursuit un suspect) est véritablement impressionnante et nous rappelle que la bd peut parfaitement se passer de mots pour raconter une histoire. Les cadrages et les perspectives sont tops, les proportions anatomiques et l'expressivité des visages sont excellents.

Le Batman que nous donne à voir Geoff Johns est touchant par son inexpérience et son sentiment de culpabilité. le récit est une enquête criminelle (ou en quête de vengeance, c'est selon), rythmé par quelques flashbacks qui nous exposent les moments clefs de cette sombre affaire. L'ensemble peut se voir comme un one-shot mais l'ultime page suggère qu'il pourrait y avoir une suite, ce que, bien évidemment, je souhaite de tout coeur.

PS il existe également un "Superman Terre Un" par Straczynski.

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Une énième prospection des aventures de notre chauve-souris préférée : il y avait de quoi être sceptique devant ce pari ô combien risqué tant l'oeuvre originelle de Miller et Mazzucchelli est un bijou intemporel proche de la perfection. Eh bien il n'en est rien : la qualité est au rende-vous, et même bien plus. Tour d'horizon.

Commençons par l'histoire : nous avons là une parfaite symbiose entre une intrigue nébuleuse et une peinture à la fois ténébreuse et touchante. C'est rare d'avoir droit à épisode de notre Batou emprunt d'émotions et quel régal. L'identification aux personnages ainsi que l'immersion n'en sont que renforcées.

Gary Frank opère de main de maître pour sublimer un Buce Wayne téméraire mais pataud sous la plume de Geoff Johns dont la double personnalité masquée en est à ses balbutiements, avec la part de doutes qui en découle. Il en ressort un personnage émouvant et dense dont on prend plaisir à suivre l'évolution psychologique sur le chemin de la maturité.

Mais le vrai tour de force c'est que le binôme d'artistes nous livre sur un plateau en or non pas un héro magnifié mais tout un florilège de personnages secondaires parfaitement écrits, rendant le récit passionnant.

Par ailleurs, Frank marque le coup avec des planches très denses fourmillant de détails et d'idées novatrices qui insufflent une dimension quasi cinématographique à l'oeuvre. le dessinateur sème pêle-mêle champs/contrechamps, plans rapprochés/plans larges et scènes nerveuses retranscrivant à merveille la notion de mouvement : un vrai régal pour les rétines dont l'influence des oeuvres de Christopher Nolan est une évidence.

Bref, ce Batman : Terre-Un premier du nom fait une entrée fracassante dans l'univers contemporain de notre héro de Gotham et s'impose d'ores-et-déjà comme une réécriture des origines du Batou de haute voltige. Vivement la suite.
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Ce tome contient une histoire complète (parue en 2012) qui correspond à une version de Batman différente de la continuité en vigueur. Il s'agit d'une nouvelle version du personnage, destiné au marché des librairies américaines (par opposition aux magasins spécialisés en comics).

Batman poursuit un malfrat en costume et noeud papillon sur les toits de Gotham. La course poursuite ne se termine pas comme prévue et il fait peur à une pauvre SDF, terrée dans une ruelle sombre. Précédemment Alfred Pennyworth se souvient dans quelles circonstances il est revenu à Gotham pour être employé comme garde du corps par Thomas Wayne (le père de Bruce) pour assurer sa protection à la veille de son élection en tant que maire de Gotham. de nos jours, James Gordon a du mal à canaliser l'entrain de sa fille Barbara. Au boulot, le commissaire lui présente son nouveau partenaire : Harvey Bullock.

En 2010, DC Comics publie Superman Terre-1, un nouveau récit des origines de Superman déconnecté de la continuité des séries mensuelles. L'opération est un succès commercial significatif. En 2012, ils récidivent avec le personnage de Batman. Pour les lecteurs les plus anciens, ils ont l'impression de revenir dans les années 1980 et 1990, à l'époque où DC Comics proposait à des auteurs de donner leur version de ses principaux personnages dans des récits alternatifs estampillés "Elseworlds".Avec un tel état d'esprit, le lecteur peut aborder "Batman Terre-1", comme un récit alternatif à apprécier comme un tout. C'est d'autant plus alléchant que l'équipe de créateurs appartient au groupe des meilleurs pour ce qui est des comics : Geoff Johns au scénario, Gary Frank aux dessins, accompagné de Jonathan Sibal, son encreur attitré. Il n'y a que Brad Anderson (chargé des couleurs) qui ne soit pas connu. D'un coté cette équipe a déjà réussi une version captivante des origines de Superman (Origines secrètes), à la fois fidèle au personnage et personnelle. D'un autre coté, appliquer cette démarche à Batman révèle d'une témérité inconsciente car pour la majeure partie des fans du personnage le récit définitif et indépassable des origines a été réalisé en 1987 par Frank Miller et David Mazzucchelli : Année un.

Exercice périlleux : créer une nouvelle version des origines de Batman en en gardant la substantifique moelle, mais en étant assez original. La scène d'ouverture permet d'apprécier la force graphique de Gary Frank en 10 pages muettes. C'est bien le Batman que le lecteur connaît, mais dans un environnement un peu plus réaliste que d'habitude, dans des gestes moins assurés, avec une forme d'hésitation quand il bondit de toit en toit. Arrive ensuite la scène attendue du meurtre des parents de Bruce (oui, il y a les perles du collier) et la prise en charge par Alfred. Geoff Johns a modifié quelques paramètres par rapport au récit canonique (c'est ce qu'on attend de lui dans un récit de type "Elseworlds") et comme à son habitude il sait engendrer et communiquer une émotion sincère et spécifique à son récit. Ce n'est pas du sous Frank Miller, c'est une manière de raconter qui lui est propre et qui souligne des aspects du récit différents de d'habitude. À partir de là, la partie est gagnée et Johns peut vraiment commencer à s'éloigner du schéma classique avec la position inédite de James Gordon et la personnalité inattendue d'Harvey Bullock. le lecteur s'intéresse au premier niveau de l'histoire racontée, et les variations sur les personnages deviennent secondaires. C'est bien Batman, c'est bien Gotham, l'asile d'Arkham n'est pas loin ; c'est une nouvelle histoire prenante, émotionnellement intense. C'est un bon thriller, avec suspense haletant et quelques passages bien noirs.

Gary Frank et Jonathan Sibal réalisent des illustrations nettes et précises, assez proches du photoréalisme. le niveau de détails est un régal qui permet au lecteur de se projeter dans chacun des endroits grâce à des finitions minutieuses, qu'il s'agisse du dallage de la crypte des Wayne, des briques d'un mur, ou de la façade rouillée d'un bâtiment ancien. Ils ont effectué un travail tout aussi rigoureux et construits sur chaque accessoire : briquet, robe pour bimbos, bottes du costume de Batman, étagères métalliques de rangement dans le réduit de Lucius Fox, baguettes de pain servies lors de la réception du maire, etc.

Et puis il y a les personnages eux-mêmes ; et là Gary Frank s'est surpassé pour donner une apparence et un visage spécifique à chacun d'entre eux. Les expressions qui se lisent sur les visages sont toutes révélatrices, sans tomber dans l'exagération ou les mimiques forcées. Harvey Bullock est magnifique. Frank s'amuse également beaucoup avec la plastique siliconée des invitées particulières du maire en place. Les nouvelles versions d'Alfred Pennyworth et James Gordon permettent de mieux définir les personnages que leurs actions. Frank et Sibal disent plus de choses par les illustrations que Johns par le biais des phylactères. Leur style graphique à base de traits fins finit par créer une ambiance incisive, coupante, presque tranchante.

En tant que lecteur aguerri, je suis toujours circonspect quand un éditeur propose encore une nouvelle version d'un de ses personnages pour essayer de conquérir un nouveau lectorat. En tant que lecteur régulier des aventures de Batman, il m'a été donné d'en lire des dizaines. Force est de reconnaître que cette nouvelle itération a l'intelligence de raconter d'abord une bonne histoire réalisée par des créateurs virtuoses, et de s'amuser avec les variations sur le canon en filigrane. Johns et Frank ont construit un thriller qui pose également les bases de cette nouvelle version, et j'espère qu'il y aura d'autres tomes à suivre par la même équipe.
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Chez DC Comics, la gamme Terre Un, est une gamme de comics où chaque personnage est remis à zéro.
Ainsi, n'importe qui peut s'y lancer sans avoir peur de souffrir d'une quelconque continuité venant alourdir le récit.
Chaque série est prévue en 3 tomes, ce qui reste assez court et donc pas trop onéreux.
Et enfin, si les personnages sont remis à zéro, il ne s'agit pas de refaire ce qui a déjà été fait. Donc si certains personnages ressembleront grandement à leurs homologues de l'univers classique, certains verront leurs origines changer, quelques éléments modifiés par ci par la... Bref, un univers accessible aux nouveaux comme aux anciens lecteurs du moment où l'on accepte justement que cet univers, n'est pas l'univers classique.

Pour Batman Terre Un, j'avais déjà lu le premier tome à sa sortie, et j'avais fait le choix d'attendre la sortie des trois tomes pour tout lire d'un coup.
Me revoici une seconde fois sur le tome 1.
Et si ma première lecture avait été fort agréable, cette seconde lecture aura été... tout aussi agréable !
Je me souvenais de l'intrigue, mais cela ne m'a gêné en rien.
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé ce jeune Batman, un Batman qui commence sa carrière de justicier, un Batman faillible, un Batman dont les gadgets ne fonctionnent pas toujours, un Batman qui ne sait pas tout faire et qui a donc besoin de s'entourer de personnes qui pourront l'aider.
Et ça fonctionne à merveille !
Si les références à l'excellent Batman Année Un de Frank Miller sont facilement visible, ce n'est aucunement pour le copier, et les fans de l'oeuvre ne pourront qu'être content de voir les différentes similitudes.

Pour ce qui est des personnages secondaires, rien à dire. Ils sont tous bien écrit.
Alfred est un vétéran de guerre qui va se retrouver à la charge de Bruce par la force des choses...
Gordon est un flic que qui voudrait bien faire mais qui dans cette Gotham si corrompu craint pour la sécurité de sa fille...
Bullock est un jeune policier qui après une expérience en téléréalité se voit changer Gotham...
Que dire... Lisez Batman Terre Un !
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Origines du chevalier réactualisé selon Geoff John. On aurait eu peur de tomber dans une énième histoire des débuts de chevalier noir alors certes les derniers comics de batman traitant sur le sujet ont rencontré le succès notamment l'excellent Batman Année un de Frank Miller.

Mais je dois dire que j'ai bien aimé celui ci, on reste dans la trame principale des origines du héros en apportant juste des moment clés plus approfondit.

Pour ma part j'ai trouvé que chaque personnages ont l'identité que l'on connais bien surtout pour les habitués des Batman. Et l'on retrouve comme toujours une ville Gotham égal à elle même autrement dit rongée par la Pègre local avec comme maire l'excellent Copplebot alias le pingouin.

Si vous voulez découvrir ou vous replonger dans une version actualisé des origines du dark knight, Batman terre un est un excellent cru.

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Alerte coup de coeur pour ce comics retraçant les origines de Batman !
"Batman Terre-Un" est un indispensable pour plusieurs raisons :
- Tout d'abord, c'est un récit hors continuité. Il peut donc être lu par tout lecteur souhaitant se lancer dans les comics. Nous sommes plongés dans un univers qui réinvente les origines du chevalier noir.
- Ensuite, le scénario est parfaitement écrit (nul besoin de respecté le passé de tel ou tel personnage). Ici tout est réinventé et nous partons de zéro.
- Les dessins de Gary Franck sont divins. Il s'agit d'un des meilleurs dessinateurs à mon goût.
Je ne peux que vous conseiller de foncer sur ce récit qui est vraiment idéal pour les amoureux du Batman, surtout si vous débutez dans le vaste univers des comics. Pour ma part, je fonce découvrir le tome 2.
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Ce tome contient une histoire complète (parue en 2012) qui correspond à une version de Batman différente de la continuité en vigueur. Il s'agit d'une nouvelle version du personnage, destiné au marché des librairies américaines (par opposition aux magasins spécialisés en comics).

Batman poursuit un malfrat en costume et noeud papillon sur les toits de Gotham. La course poursuite ne se termine pas comme prévue et il fait peur à une pauvre SDF, terrée dans une ruelle sombre. Précédemment Alfred Pennyworth se souvient dans quelles circonstances il est revenu à Gotham pour être employé comme garde du corps par Thomas Wayne (le père de Bruce) pour assurer sa protection à la veille de son élection en tant que maire de Gotham. de nos jours, James Gordon a du mal à canaliser l'entrain de sa fille Barbara. Au boulot, le commissaire lui présente son nouveau partenaire : Harvey Bullock.

En 2010, DC Comics publie Superman - Earth one, un nouveau récit des origines de Superman déconnecté de la continuité des séries mensuelles. L'opération est un succès commercial significatif. En 2012, ils récidivent avec le personnage de Batman. Pour les lecteurs les plus anciens, ils ont l'impression de revenir dans les années 1980 et 1990, à l'époque où DC Comics proposait à des auteurs de donner leur version de ses principaux personnages dans des récits alternatifs estampillés "Elseworlds".Avec un tel état d'esprit, le lecteur peut aborder "Batman - Earth one", comme un récit alternatif à apprécier comme un tout. C'est d'autant plus alléchant que l'équipe de créateurs appartient au groupe des meilleurs pour ce qui est des comics : Geoff Johns au scénario, Gary Frank aux dessins, accompagné de Jonathan Sibal, son encreur attitré. Il n'y a que Brad Anderson (chargé des couleurs) qui ne soit pas connu. D'un coté cette équipe a déjà réussi une version captivante des origines de Superman (Superman - Secret origin), à la fois fidèle au personnage et personnelle. D'un autre coté, appliquer cette démarche à Batman révèle d'une témérité inconsciente car pour la majeure partie des fans du personnage le récit définitif et indépassable des origines a été réalisé en 1987 par Frank Miller et David Mazzucchelli : Year one.

Exercice périlleux : créer une nouvelle version des origines de Batman en en gardant la substantifique moelle, mais en étant assez original. La scène d'ouverture permet d'apprécier la force graphique de Gary Frank en 10 pages muettes. C'est bien le Batman que le lecteur connaît, mais dans un environnement un peu plus réaliste que d'habitude, dans des gestes moins assurés, avec une forme d'hésitation quand il bondit de toit en toit. Arrive ensuite la scène attendue du meurtre des parents de Bruce (oui, il y a les perles du collier) et la prise en charge par Alfred. Geoff Johns a modifié quelques paramètres par rapport au récit canonique (c'est ce qu'on attend de lui dans un récit de type "Elseworlds") et comme à son habitude il sait engendrer et communiquer une émotion sincère et spécifique à son récit. Ce n'est pas du sous Frank Miller, c'est une manière de raconter qui lui est propre et qui souligne des aspects du récit différents de d'habitude. À partir de là, la partie est gagnée et Johns peut vraiment commencer à s'éloigner du schéma classique avec la position inédite de James Gordon et la personnalité inattendue d'Harvey Bullock. le lecteur s'intéresse au premier niveau de l'histoire racontée, et les variations sur les personnages deviennent secondaires. C'est bien Batman, c'est bien Gotham, l'asile d'Arkham n'est pas loin ; c'est une nouvelle histoire prenante, émotionnellement intense. C'est un bon thriller, avec suspense haletant et quelques passages bien noirs.

Gary Frank et Jonathan Sibal réalisent des illustrations nettes et précises, assez proches du photoréalisme. le niveau de détails est un régal qui permet au lecteur de se projeter dans chacun des endroits grâce à des finitions minutieuses, qu'il s'agisse du dallage de la crypte des Wayne, des briques d'un mur, ou de la façade rouillée d'un bâtiment ancien. Ils ont effectué un travail tout aussi rigoureux et construits sur chaque accessoire : briquet, robe pour bimbos, bottes du costume de Batman, étagères métalliques de rangement dans le réduit de Lucius Fox, baguettes de pain servies lors de la réception du maire, etc.

Et puis il y a les personnages eux-mêmes ; et là Gary Frank s'est surpassé pour donner une apparence et un visage spécifique à chacun d'entre eux. Les expressions qui se lisent sur les visages sont toutes révélatrices, sans tomber dans l'exagération ou les mimiques forcées. Harvey Bullock est magnifique. Frank s'amuse également beaucoup avec la plastique siliconée des invitées particulières du maire en place. Les nouvelles versions d'Alfred Pennyworth et James Gordon permettent de mieux définir les personnages que leurs actions. Frank et Sibal disent plus de choses par les illustrations que Johns par le biais des phylactères. Leur style graphique à base de traits fins finit par créer une ambiance incisive, coupante, presque tranchante.

En tant que lecteur aguerri, je suis toujours circonspect quand un éditeur propose encore une nouvelle version d'un de ses personnages pour essayer de conquérir un nouveau lectorat. En tant que lecteur régulier des aventures de Batman, il m'a été donné d'en lire des dizaines. Force est de reconnaître que cette nouvelle itération a l'intelligence de raconter d'abord une bonne histoire réalisée par des créateurs virtuoses, et de s'amuser avec les variations sur le canon en filigrane. Johns et Frank ont construit un thriller qui pose également les bases de cette nouvelle version, et j'espère qu'il y aura d'autres tomes à suivre par la même équipe.
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