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Geoff Johns présente Green Lantern tome 1 sur 8
EAN : 9782365770125
176 pages
Urban Comics Editions (23/03/2012)
3.83/5   20 notes
Résumé :
Après des années d'errance, le capitaine de l'US Air Force, Hal Jordan, reprend son rôle de Green Lantern, justicier intergalactique. Il est temps pour lui de retrouver sa famille et son escadron. C'est également l'occasion pour lui de retrouver Carol Ferris et de, qui sait ?, poursuivre leur histoire d'amour. Profitant de cette période de sérénité, les pires ennemis du Green Lantern sortent de l'ombre : les Manhunters, Hector Hammond, le Requin, et l'effroyable zom... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Avec ce Geoff Johns présente Green Lantern, tome 1 : Sans peur, nous remontons aux origines du run de Geoff Johns qui dura de 2004-2005 à mai 2013 ! Ces presque dix ans de fidélité à ce personnage pour le remettre en selle lui a permis de créer une mythologie extrêmement fouillée et diablement bien mise en scène.

C'est après être tombé amoureux du personnage en réalisant une ou deux histoires sur lui en 2004 que Geoff Johns réussit à s'imposer sur le titre Green Lantern et à lancer une nouvelle série en janvier 2005. En faisant réapparaître Hal Jordan, porté disparu et devenu fou quelques années de publication plus tôt, et en réutilisant à sa sauce des éléments fondamentaux de la mythologie des Lantern, l'auteur crée un univers de comics cosmiques tout à fait à part. Et cela débute dans ces pages grâce à la collection DC Signatures de chez Urban Comics ! Ici, nous pouvons ainsi lire les épisodes 1 à 6 de la nouvelle série Green Lantern de 2005, ainsi qu'un petit épisode que l'on peut considérer comme un bonus final.
Ces débuts, ou plutôt ce retour, de Hal Jordan dans la peau de Green Lantern se fonde, malgré tout, sur des événements passés qu'il nous faut assimiler rapidement. Geoff Johns fait heureusement un parallèle intéressant et instructif entre Coast City vide d'une grande partie de sa population et le corps des Green Lantern bien maigrichon avec ses cinq agents actifs restants qui se battent en duel dans le même secteur : ces deux institutions indissociables du personnage de Hal Jordan demandent une reconstruction implacable et Hal Jordan y jouera, c'est certain, un rôle indiscutable, puisque l'auteur l'a ramené d'entre les morts dans ce but. Heureusement, quand même, qu'il y a de l'intérêt à retrouver ce personnage car pour le reste, j'avoue avoir peiné à trouver un récit passionnant. Les deux arcs principaux, chacun en trois actes, se laissent lire mais sans plus ; les passages sur la famille Jordan sont vraiment navrants tout au long de la série principale ; toutefois, à l'inverse, le Green Lantern Secret Files #1 qui conclut ce volume est simple et peu convenu, mais honnête et bien senti. Bref, c'est pas énorme, mais on s'en contente pour l'instant car le meilleur reste à venir !
À noter que si Urban Comics ne nous offre quasiment aucun bonus final (deux-trois couvertures en petite qualité, et c'est tout !), nous trouvons heureusement une très belle introduction soignée qui nous aide à nous repérer. Et j'aime toujours autant leur frise chronologique de l'univers DC (qu'il faudra quand même, un jour, densifier).

Une intégrale à la Urban Comics encore bien utile qui va tranquillement prendre place dans ma comicsothèque. En effet, qu'on se le dise, ce que nous avons là, c'est davantage un ouvrage de collection qu'un ouvrage passionnant !

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Cette lecture se place après le Green Lantern Rebirth mais si vous ne connaissez pas, vous pouvez très bien démarrer le run de Geoff Johns par ce tome. Ici nous découvrons Hal Jordan qui doit batailler dans une intrigue des plus complexe. On retrouve la ville de Coast City en pleine reconstruction, les relations familiale qu'il tente d'entretenir avec son frère. Nous avons également droit à quelques flash-backs pour mieux comprendre son passé.

Ce tome est également l'occasion de faire revenir de nombreux ennemis tels les Traqueurs, Hector Hammond, le Requin et le célèbre Black Hand. Honnêtement, si vous ne connaissez pas Green Lantern et que vous souhaitez vous lancer, allez-y, c'est très facile d'accès et vous débuterez un run d'un auteur qui a quasiment duré dix ans.
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Première étape : ramener Hal Jordan dans le monde des vivants dans Renaissance (en 2004/2005), après plusieurs années d'absence de la continuité. C'est chose faite et avec maestria.

Et c'est après que ça devient difficile : il faut relancer la série, convaincre que le retour de Jordan est plus qu'un simple effet d'annonce et répondre aux attentes des lecteurs. Or Dan Didio (grand manitou éditorial chez DC) a investi dans la durée : Geoff Johns a signé pour le long terme (plus de 70 épisodes d'affilée à ce jour) et les dessinateurs assignés à cette série sont tous choisis dans le haut du panier (en l'occurrence Darwyn Cooke, Carlos Pacheco, Simone Bianchi et Ethan van Sciver).

Et ça paye. Ce tome regroupe les 6 premiers numéros de la série continue débutée en 2005, ainsi que le numéro spécial "Secret files and origins". Geoff Johns peut développer toutes les amorces dont il avait parsemé Rebirth. En vrac : les attaches terrestres d'Hal (sa jeunesse, la reconstruction de Coast City, ses relations avec son père, avec ses frères, avec Carol Ferris), le retour des Gardiens de l'Univers (Ganthet, Oa, les Manhunters), le retour du Green Lantern Corps (Kilowog en tête, et une scène sublime où les anneaux en partance pour de noveaux propriétaires décrivent des arabesques dans le ciel d'Oa), le retour des méchants de la grande époque (Hector Hammond, Black Hand, le roi des requins).

Coté illustrations, je pense que Carlos Pacheco n'arrive pas à mettre en valeur l'aspect cosmique des Green Lanterns à cause de son style trop cartoon, mais il fait un travail tout à fait correct d'illustrateur. On passe ensuite aux épisodes illustrés par Ethan van Sciver et là tout est en place et en phase. L'histoire a passé le stade de l'exposition d'installation et van Sciver dessine avec minutie des pages intelligemment construites. Il multiplie les angles de vue lors des phases de vol. Il sait revenir à cadrages académiques pour laisser se jouer les scènes silencieuses (superbe retour de Black Hand sur terre). J'aime bien également le travail de Simone Bianchi, très détaillé et complètement adapté à cet épisode plein de bruit, de fureur, de cervelle (non, il n'y a pas de zombis, mais il y a des gremlins), de soleil. Et son Hector Hamond est aussi terrifiant que celui de van Sciver (ce qui n'est pas chose facile quand on sait que ce méchant est une tête hypertrophiée sur un corps de nabot). le travail de Darwyn Cooke est cohérent avec ce qu'il a fait dans La Nouvelle Frontière. Autant ce style avait tout son sens dans cette mini-série, autant il apporte un look daté et passéiste superfétatoire dans cette histoire déjà lourdement chargée en nostalgie. le retour d'Hal Jordan est déjà assez connoté vintage comme ça sans devoir en rajouter.

Geoff Johns prouve qu'il sait où il va avec ce personnage et qu'il a beaucoup de choses intéressantes à raconter.
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Quoi, un album d'Urban Comics que je n'avais pas encore lu ? Et oui, ça existe ! La raison est toute simple : je n'ai jamais été grand fan de Green Lantern, mais la lecture très agréable de Green Lantern Sinestro et la découverte de l'excellent Blackest Night m'ont néanmoins fait changer d'avis.

De plus, ayant beaucoup apprécié le travail de Geoff Johns en tant que grand architecte du relaunch de l'univers DC Comics (jetez un oeil à la collection DC Renaissance), j'ai finalement craqué pour le premier volet de cette saga prévue en sept tomes. Car avant d'orchestrer le relaunch complet de DC Comics, Geoff Johns a évidemment fait du bon boulot sur d'autres séries, dont un passage très apprécié sur la série Green Lantern. Cela explique donc la présence de cet auteur au sein de cette collection DC Signatures, destinée à mettre en valeur le travail d'un auteur sur un héros. Je vous invite d'ailleurs à découvrir les autres séries de cette collection : Ed Brubaker présente Catwoman, Grant Morrison présente Batman et Geoff Johns présente Superman.

Ce premier volet, intitulé « Sans Peur », reprend les six premiers épisodes de Green Lantern scénarisés par Geoff Johns et dessinés par Carlos Pacheco, Ethan van Sciver et Simone Bianchi, ainsi que Green Lantern Secret Files #1 scénarisé par Geoff Johns et dessiné par Darwyn Cooke. le récit se situe donc bien avant le fameux relaunch New 52 et juste après les événements de Green Lantern Rebirth, où Hal Jordan est ressuscité. le lecteur découvre donc un Hal Jordan qui cherche encore ses marques dans une ville de Coast City en pleine reconstruction où il tente de retrouver son poste de pilote d'élite de l'US Air Force, tout en devant déjà faire face à des menaces sérieuses en tant que Green Lantern.

Geoff Johns alterne donc avec brio les scènes plus intimes liées à la vie privé de Hal Jordan (son passé, la relation avec son frère, les tensions avec le général Stone) et des passages plus rythmés en tant que Green Lantern. L'auteur n'y va d'ailleurs pas par quatre chemins et recycle d'emblée les pires ennemis du personnage. de Hector Hammond à Black Hand (lisez Blackest Night), en passant par le Requin et les Traqueurs, les adversaires sont nombreux et l'ensemble inévitablement porté sur l'action, sans pour autant aller se perdre au fin fond de la galaxie comme c'est parfois le cas avec Green Lantern. Grâce à l'écriture intelligente Geoff Johns et à l'excellent travail éditorial d'Urban Comics (comme d'habitude), ces aventures très terrestres sont d'ailleurs particulièrement accessibles aux néophytes.

Visuellement, Ethan van Sciver et Carlos Pacheco livrent de l'excellent travail malgré des scènes de combats parfois un peu brouillonnes, mais le style de Simone Bianchi tranche par contre beaucoup trop avec celui des deux autres, ce qui nuit assez fortement à l'unité graphique de l'ensemble. L'épisode final permet de retrouver le style très caractéristique de Darwyn Cooke, pour un récit qui revient sur le passé de Hal Jordan, des liens solides avec son père à cet amour pour l'aviation qui en découle, en passant par ses sentiments pour Carol.

Bref, un album très plaisant.
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Voilà bien longtemps que je devais commencer la lecture de Green lantern. Celle ci donne un nouveau départ au personnage grâce au travail scénaristique du maître Geoff johns.

Je n'ai pas lu d'autres récits au sujet de green lantern. En toute honnêteté, c'est le premier que je lis et ça, c'est par qu'un ami me l'a grandement conseillé alors je me suis lancé.

Dès les premières pages, on découvre rapidement les origines du super héros et son retour soudain sur terre.

Ils se retrouvent ainsi face à des traqueurs, un requin très coriace et un Black handicap qui souhaite plus que jamais se venger.

Bref, ce premier tome se compose de trois histoires bourré d'actions, et ça se lit avec une facilité déconcertante. Et ça, c'est rare dans certains comics plus actuel.

Je vais m'intéresser à cette série de plus près, il me faut !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
- Paraît qu’ils ne quittent jamais leur planète. Ils y naissent et ils y meurent.
- C’est le trou du cul du cosmos ! Je me demande s’il sait parler.
- C’est vrai. Kilowog ? C’est un Terrien, ce Green Lantern ?
- Pire. Un Américain.

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Là, j'ai cru qu'elle allait me gifler. Mais en s'approchant de l'avion, elle est revenue. La petite fille qui adorait voler, qui avait grandi sur son propre tarmac. Après l'infarctus de son père, Carol avait pris les rênes de Ferris Aircraft. Elle n'avait plus vraiment volé, depuis. Elle était comme moi. Le ciel, c'était sa vie. Là-haut, c'était quelqu'un d'autre. La vraie Carol. Ravie par le ciel. Libérée du poids de la comptabilité. Nos cœurs battaient plus fort que le vent. Elle était aux anges. Moi aussi. On mourait d'envie de s'embrasser. Je l'ai gardée en l'air encore dix minutes. J'ai bien fait. Quand j'y repense... Quand je vois Carol. La laisser partir fut la pire erreur de ma vie.
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En plein jour ou dans la nuit noire

Nul mal n’échappe à mon regard

Que ceux qui devant le mal se prosternent

Craignent la lumière des Green Lantern !
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J'ai reçu deux directs à la mâchoire en quinze ans, Jordan. Ils avaient le même punch.
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Un terrien... Pff... Je n'aurais pas cru voir ça de mon vi...
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