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Ninjak tome 1 sur 5
EAN : 9782375780602
176 pages
Bliss comics Editions (08/09/2016)
3.8/5   15 notes
Résumé :
ON NE DEVIENT PAS ESPION EN UN JOUR… À l'époque : découvrez Colin King, jeune recrue du MI-6 dans sa première mission, alors qu'il apprend l'art de l'espionnage et noue une dangereuse relation avec sa premère superviseuse… Maintenant : Colin King est Ninjak, le plus grand espion de l'univers Valiant, un maître assassin expert en arts martiaux et gadgets high-tech. Il est en mission pour traquer lles Sept Ombres, une cabale secrète de maîtres shinobi qui semble avoir... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ce tome est le premier d'une nouvelle série, consacrée à un personnage ayant déjà fait quelques apparitions dans la série XO-Manowar, et membre du groupe de superhéros Unity. Il comprend les épisodes 1 à 5, initialement parus en 2015, écrits par Matt Kindt, dessinés par Clay Mann, encrés par Seth Mann, avec une mise en couleurs d'Ulises Areola. Chaque épisode comprend 22 pages, et est complété par une histoire courte indépendante de 8 pages, également écrite par Kindt, dessinée et encrée par Butch Guice. L'épisode 4 est en majeure partie consacré aux origines de Roku, essentiellement dessiné par Juan José Ryp, avec l'aide Marguerite Sauvage. Il est possible de lire ce tome sans rien connaître de Ninjak.

Il y a une vingtaine d'années, un jeune garçon regarde un film de kung-fu avec un moine aveugle utilisant un bâton pour se défendre contre des samouraïs armés d'épée. Il mange du popcorn et à la fin de la séance, prend un taxi tout seul pour rentrer au Château King, sa résidence. Ses parents sont en voyage depuis plusieurs semaines, le jeune Colin King est sous la responsabilité d'un précepteur se prénommant Alain.

De nos jours, Colin King est un agent très spécial pour l'organisation gouvernementale secrète MI-6. Son nom de code est Ninjak. Il reçoit ses ordres de Neville Alcott. Sa mission : se faire passer pour un riche homme d'affaires s'appelant Henry Collins, et commander des armes à titre privé, auprès de Kannon, l'un des Shadow Seven, à la tête d'une entreprise spécialisée dans la vente d'armes de tout genre (Weaponeer). Pour cela il rencontre Kannon, et accepte les épreuves qu'il lui fait passer. Son objectif : découvrir l'identité des Shadow Seven, tout en déjouant la surveillance de Roku, la garde du corps de Kannon.

Dans un premier temps, le lecteur peut avoir des doutes quant à sa réelle envie de découvrir la version 2015 d'un personnage créé en 1993 (et resté dans les mémoires pour avoir été dessiné par Joe Quesada, alors jeune débutant). La couverture ne donne pas très envie, avec cet individu tenant une épée dans la main, criblé de flèches, revêtu d'un costume de ninja de pacotille. D'un autre côté, Matt Kindt est un auteur plutôt efficace, avec une bonne capacité d'innovation, et le prix de ce premier tome est très alléchant pour 5 épisodes de 22 pages, plus 5 histoires courtes de 8 pages.

Ayant cédé à la tentation, le lecteur commence par découvrir que chaque épisode débute par une page supplémentaire comprenant un dessin d'une des parties de l'armure de Ninjak, avec quelques spécifications techniques explicitant ses fonctions, ainsi que des observations extraites de la fiche personnelle établie par le MI-6 sur Colin King. le lecteur reconnaît bien là la patte perfectionniste du scénariste qui réalise un travail préparatoire conséquent pour la conception de la série. La scène d'introduction avec Colin King enfant ne paraît pas bien nécessaire au départ. Dans chaque épisode (sauf le 4 consacré à Roku), le scénariste inclut des retours dans le passé pour montrer les événements significatifs dans la construction de Colin King. le lecteur comprend alors que cette séance au cinéma avec un personnage évoquant celui de Zatoïchi sert à montrer l'origine de la fascination de Colin King pour les ninjas.

La suite du premier épisode est plus prometteuse puisque Ninjak est en pleine action dans une prison d'un genre particulier dans un endroit reculé en pleine forêt. Cette scène donne le ton du récit. Ninjak est un individu maîtrisant plusieurs formes d'arts martiaux, avec quelques gadgets (ceux de son costume, mais aussi un avion d'une forme particulière), avec une grande intelligence tactique. Sous réserve de ne pas être rétif au costume qui confère une dimension superhéros, le lecteur découvre alors un récit qui mélange espionnage, avec thriller, action, un soupçon d'arts martiaux et un autre d'anticipation. Colin King n'est pas James Bond, mais la filiation est bien présente.

L'action de ce premier tome s'avère singulièrement ramassée puisqu'elle ne couvre que cette unique mission de gagner la confiance de Kannon et d'infiltrer ses bureaux, ce qui implique pour Ninjak de se mesurer à Roku. le récit est étoffé par les retours dans le passé, ainsi que par l'épisode 4. Dérogeant à sa règle de premier tome en 4 épisodes, Valiant en inclut ici un cinquième dédié aux origines de Roku. Il y est question d'un maitre en arts martiaux, de son école aux rites d'initiation cruels, et du rite de passage final à la dimension spirituelle. La narration de Kindt n'est pas loin de la parodie involontaire, mais les dessins de Juan José Ryp donnent une singulière consistance à cette dame et à ses épreuves, ce qui sauve l'épisode du ridicule.

Pour les 4 épisodes consacrés à Ninjak, Matt Kindt dépasse les stéréotypes d'espionnage mâtiné de ninja, en montrant au lecteur comment Colin King élabore ses stratégies, en le faisant commenter en voix intérieure sur les capacités de ses opposants, et ses réactions en temps réel pour adapter son plan à leurs actions, et en concevant des scènes de combat physique spectaculaires. le dessinateur doit apporter son savoir-faire pour rendre ces séquences visuellement intéressantes, avec un niveau de crédibilité adapté à la nature du récit. Clay Mann privilégie le détourage des formes, avec des traits de contour fin et d'épaisseur uniforme. Ce choix de technique a pour conséquence de donner une apparence un peu éthérée aux personnages, pas forcément bienvenue dans le cadre d'un récit d'aventure. En outre, il semble avoir été fortement influencé par les dessinateurs des années 1990, en particulier Marc Silvestri.

Cette influence a plusieurs conséquences. Pour commencer, la pauvre Roku a une poitrine un peu surdimensionnée et elle est plus souvent cambrée, qu'à son tour. Il y a plusieurs gros plans sur les visages qui se veulent ténébreux et chargés de menaces implicites, sans être vraiment convaincants du fait de traits pas assez secs et de manque d'aplats de noir. On peut également regretter quelques pages sans arrière-plans, mais pas si nombreuses que ça. À l'opposé cette influence a pour effet bénéfique d'insuffler une grande vitalité aux séquences d'affrontement physique.

Bien que les personnages aient tendance à adopter des poses un peu trop artificielles pour être le plus photogéniques possible (comme s'ils se croyaient à l'intérieur d'un magazine de mode), ils disposent tous d'une morphologie spécifique, et portent souvent des tenues civiles, ce qui les éloignent d'une esthétique trop superhéros. D'épisode en épisode, le lecteur constate également que Clay Mann fait des efforts pour représenter régulièrement les décors, ce qui évite une impression d'uniformité d'une scène à l'autre, et ce qui donne plus de crédibilité aux affrontements qui sont conçus de manière à prendre en compte les spécificités du lieu dans lequel ils se déroulent. Clay Mann donne à voir les séquences imaginées par le scénariste, avec assez de consistance pour que les dessins racontent l'histoire sans la niveler par le bas. Par contre ils empruntent trop à l'esthétique des films de James Bond, jusqu'à ce que certaines images ressortent comme des clichés visuels.

Malgré un concept pas très enthousiasmant, Matt Kindt et Clay Mann font le nécessaire pour que ce mélange entre espionnage et ninja débouche sur un récit présentant assez d'originalité, et un personnage dont la voix intérieure permet de faire partager au lecteur son intelligence tactique. 4 étoiles.

-
- Les histoires courtes en fin de chapitre forment une histoire continue, revenant sur les toutes premières missions de Colin King, encore espion débutant. Il commet l'erreur de s'attacher à son agent de liaison (prénommée Angelica) qui le lui rend bien. Les complications ne tardent pas à survenir.

Matt Kindt trouve le juste équilibre pour montrer les erreurs commises sur le terrain par ce jeune agent prometteur. Butch Guice retrouve sa manière de dessiner proche de celle de Steve Epting (comme sur les premiers épisodes de la série Captain America écrite par Ed Brubaker). Ses dessins sont moins polis que ceux d'Epting, un peu plus âpres, mais avec la même impression de réalité concrète, proche de la nôtre, en un peu plus noire.

Cette histoire en parallèle se lit toute seule (y compris celle de l'épisode 4 consacrée aux origines de Kannon). Elle est moins consistante que l'histoire principal, car plus courte, et un peu moins surprenante, car plus proche d'une trame classique. Elle est également plus agréable sur le plan visuel.
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L'univers Valiant, c'est déjà Bloodshot, Archer & Armstrong, Divinity, The Valiant, Quantum & Woody et autres Raï, mais c'est aussi Ninjak, le plus grand espion, maître assassin et expert en arts martiaux !

Matt Kindt, qui a déjà largement participé au renouveau de l'univers Valiant en 2015 avec The Valiant et Divinity, officie au scénario de ces cinq épisodes de Ninjak, ainsi que des cinq « dossiers secrets » qui les accompagnent (au passage, 10€ jusqu'au 31 décembre 2016 pour autant de contenu, soyons clairs, c'est donné). Dans l'histoire qu'il nous propose ici, Ninjak est envoyé dans une mission en deux étapes : libérer un agent surentraîné très particulier et s'en servir pour infiltrer une nouvelle organisation spécialisée dans le trafic d'armes, l'Armurerie (ça ne s'invente pas).
Peu de personnages sont au programme de cette courte histoire d'espionnage, mais il y a notamment un équivalent féminin et maléfique de Ninjak, Roku. Magnifique rousse, ninja hors pair avec une chevelure psychokinétique et surtout bras droit d'un maître shinobi, une Ombre à la tête d'un trafic international d'armes, Roku brille surtout dans ces pages quand elle passe du côté de la narration. En effet, les passages où elle agit seule et ceux où elle raconte ses origines sont, à mon humble avis, les plus passionnants de ce volume.
Ne connaissant pas le personnage de Ninjak dans ses itérations précédentes, je ne saurais dire si son contexte personnel (très fouillé ici) a été bouleversé ou renouvelé, même chose pour l'organisation l'ayant formé. Dans tous les cas, nous avons ici, par le scénario de Matt Kindt, un certain nombre de passerelles prêtes à être empruntées dans les numéros suivants, l'enquête de l'Armurerie restant malgré tout l'intrigue principale.

Un début sympathique donc pour Ninjak, qui ne révolutionne pas non plus l'archétype du super-héros espion, mais qui pourrait amener à des développements intéressants. Il faudra patienter début 2017 pour lire la suite en VF, toujours chez Bliss Comics.

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Première relative déception depuis que j'ai commencé à lire des comics Valiant! Alors que Ninjak est un personnage central de l'univers partagé, très charismatique (une sorte de Batman moins perturbé et beaucoup plus fort physiquement), cette série est assez mineure pour son début, avec cette histoire d'infiltration d'une multinationale du crime dirigée par des super-assassins freaks. Les séquences d'infiltration sont très chouettes et l'univers des super-espions fun. On aurait pourtant aimé une origin story et l'on doit se contenter d'une avancée très progressive et décousue de la formation du héros entrecoupée de combats enCouverture de Ninjak -2- La Guerre des ombres mode boss de fin de niveau et parfois un peu WTF. le dessin est inégal, entre les très bons Segovia et Man et les dessins médiocres de Juan José Ryp qui tranchent avec une certains classe à la James Bond qui sied au personnage. Les deux autres volumes permettront peut-être de rehausser l'intérêt, mais pour un début, sans être mauvaise, cette BD est assez dispensable. Dommage, j'espère que le reboot que Bliss sort en avril prochain sera plus ambitieux.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Je suis retombé sur ce comics dans ma bibliothèque, et je me suis relancé dans sa lecture.

Simple, efficace et donnant un nouveau souffle au super héros que je trouve parfois trop habitué à faire le bien sans trop de réflexion dans certaines de mes lectures.

Ici, c'est c'est un premier tome très agréable à lire avec des graphismes hyper visuel et très bien réalisé. On se prend rapidement dans l'histoire et on ne se perd pas du tout dans la lecture.

Je vous laisse découvrir ce héros de chez Validant (Bliss comics) présentant ainsi les origines de Ninjak, ce héros bien loin des standards de chez Marvel.
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(...) Si on en apprend beaucoup sur le passé de Colin et qu'on découvre peu à peu ses motivations, on en sait relativement peu sur sa personnalité et ses émotions une fois le comics refermé. En effet, notre héros est constamment concentré sur le rôle qu'il doit jouer et les actions qu'il doit mettre en oeuvre pour remplir sa mission, ne laissant que peu de place au lecteur pour ressentir un minimum d'empathie à son égard. Les autres personnages sont intéressants, pas spécialement fouillés à ce stade (mais ce n'est que le tome 1), à l'exception de Roku, le personnage féminin principal.

L'intrigue part assez rapidement vers le mystique et l'ésotérique, mais il y a beaucoup d'action et on n'a pas le temps de s'ennuyer. Cependant, l'alternance des 3 lignes temporelles donne une impression de confusion par moments, d'autant que s'y ajoutent des flash-back concernant d'autres personnages.

Le dessin quant à lui va du sympa au sublime. J'ai préféré le travail de Clay Mann à celui des autres dessinateurs, mais là, c'est affaire de goût personnel. Les arrières-plans sont parfois détaillés, parfois juste esquissés; ça fonctionne plus ou moins bien selon la situation. Les couleurs sont très belles et contribuent largement au plaisir de l'oeil. A la fin est proposée une galerie de couvertures et de planches, c'est un bonus sympa.

Dans l'ensemble, une lecture plutôt agréable, mais pas à la hauteur des attentes créées par les autres comics Valiant que j'avais lus précédemment. Je lirai la suite si j'en ai l'occasion, mais ce ne sera pas une priorité.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Le goût de mon sang, imprégné de centaines d'âmes perdues, m'a réveillée.
C'était le goût du désespoir.
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La dernière épreuve relevait de l'aspect physique. Il me suffisait de prendre une raclée. Bizarrement, ce n'est pas la douleur qu'ils m'ont infligée qui m'a le plus dérangé. C'était de combattre mon envie de leur briser la nuque sans qu'ils comprennent ce qui venait de leur arriver.
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Videos de Matt Kindt (31) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Matt Kindt
La conclusion de la saga épique de l'immortel B., créée par Keanu Reeves, co-scénarisée par Matt Kindt (Folklords, Grass Kings) et dessinée par Ron Garney (Wolverine, Captain America), bientôt adaptée sur Netflix. Dans cet ultime tome de la trilogie, les anciens mystères sur les origines de notre anti-héros et son destin final sont dévoilés ! Alors que la fureur de B. se déchaîne, une nouvelle découverte promet d'apporter les réponses qu'il cherche depuis des siècles. Mais alors que l'équipe voyage pour enfin comprendre les mystères de la naissance de B., va-t-il atteindre son objectif, ou tous ses efforts auront-ils été vains ?
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