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EAN : 9782378152758
368 pages
Talent Editions (26/10/2022)
4.03/5   17 notes
Résumé :
« Ce n'était pas moi. Ce n’est pas moi qui l’ai fait. Et je ne le referai plus jamais ! »

Brian Johnson, chanteur et légende d’AC/DC, nous raconte sa vie en forme de montagnes russes, une histoire très rock'n'roll au cours de laquelle Brian a tout fait pour garder les pieds sur terre.

Fils d'un militaire anglais et d'une mère italienne, Brian a grandi dans la banlieue de Newcastle en Angleterre, juste après la Seconde Guerre mondiale. L... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Je vais tout d'abord commencer par remercier Masse critique non-fiction, ainsi que les éditions : talent éditions.
Et si je pouvais me permettre, l'auteur de ce livre Brian Johnson.

Une chose est sûre, lui et moi c'est une longue histoire… je suis une fan de hard rock alors AC/DC que dire, ils sont incontournables…
J'ai été les voir en concert à Bordeaux en 14 juillet 96, ce fut le concert le plus phénoménal de toute ma vie. Il y a eu angus s'agrippant au boulet de destruction, ses sauts légendaires et la voix de Brian… Et à la fin un prodigieux feu d'artifice.

Je n'ai connu que lui en tant que chanteur, c'est dans les années 80 que j'ai découvert le hard rock… et puis quand il est parti du groupe (pas longtemps, heureusement), il n'y avait plus d'intérêt, enfin pour moi….
Mon conjoint est fan d'automobile, alors quand il regardait les émissions ou il était présentateur dans « cars that rock » vous pensez bien que je les regardais. Tout cela pour vous dire que je connais une grande partie de sa vie.

Mais cette autobiographie est l'ultime « suite » à notre grande histoire… Enfin ce n'est qu'une partie de sa vie, cela va de son enfance à l'enregistrement de l'album « black in black »…

Pendant cette lecture j'ai ri, pleurer et refermer à regret…
J'ai appris des tonnes de choses sur lui.
La plupart du temps les autobiographies, je déteste. Mais là j'ai été emporté, submergé par ce récit. Et dans ma tête leurs chansons incontournables tournées en boucle…

Mr Brian Johnson, s'il vous plaît faites une suite, comme vous le suggérer à la fin de cet ouvrage… Je veux savoir, je ne veux pas que ça s'arrête comme ça…


Merci, merci, merci comme vous le faites pour nous remercier (les fans) de notre soutien.
Merci ENCORE à vous d'avoir transformé grâce à votre voix, mon existence d'un son mélodieux.

Bonne lecture !
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AC/DC … sur scène, et en creux de sillons sur les galettes de vinyle noir, c'est, au-delà des 3 musiciens qui composent la section rythmique du groupe, un duo de bêtes de scène. le premier, Angus Young, est à la six-cordes solo un électro-choqué épileptique ; il charrie sur les endosses, depuis un demi-siècle, un cartable d'écolier, une casquette (de baseball ?) sur la caboche et, sur ses maigrelettes gambettes d'insecte, un short façon « guerre des boutons » ; son duckwalk légendaire fait écho à celui de Chuck Berry. le second, Brian Johnson, est un hurleur de Pleine Lune à la trogne de bull-dog. le combo de désormais septuagénaires c'est aussi, dans l'ombre, trois autres musicos au service d'une rythmique lourde, grasse et énergique, taillée dans la lave et le béton armé.

AC/DC … Une musique immuable depuis près de 50 ans, des shows à nuls autres pareils, une discographie prolifique et furibarde … Une histoire, sans nul doute, tout du long de 5 décennies, féconde en anecdotes électriques et survoltées. le combo ne fait pas dans l'unplugged* … Bienvenue à vous, lecteurs, les deux doigts dans la prise …

« Les vies de Brian » se veut la première partie de l'autobiographie de Brian Johnson, le chanteur actuel d'AC/DC. Elle courre chronologiquement de sa naissance (1947) à la sortie de « Back in black » (1981). La suite sera l'objet d'un autre tome à paraitre (j'ai hâte). Ce qui n'empêche pas l'auteur, en prologue et épilogue, d'aborder sa surdité brusque de 2015 (tu m'étonnes ..!) comme point d'arrêt potentiel à sa carrière (à suivre ?), même si l'album « Power up » de 2020 ravive les espoirs d'une relance. Il nous parle aussi du triste décès récent de Malcom Young (l'âme d'AC/DC selon lui). « Les vies de Brian », en tant que titre d'ouvrage, fait référence aux Monty Pithon (joli clin d'oeil ..!) mais surtout aux 9 vies du chat tant celle de Johnson semble s'y apparenter.

Le groupe, j'en ai entendu parler pour la première fois en 77. Un copain branché rock, des mots simples, directs, un enthousiasme non feint mais discret, une conviction presque chuchotée, un discours comme honteux d'un « mauvais genre » musical, le hard rock mâtiné boogie blues, qui semblait alors compter ses dernières heures. C'était le temps de « Let there be rock », leur 3ème Lp dans les bacs des disquaires. J'ai alors testé le bouche à oreille qui portait le groupe, histoire de voir si, galette sur la platine et ampli « ON », la critique pro c'était bien, une fois de plus, foutue dedans en zappant le groupe via ses considérations élitistes habituelles. J'avais 23 ans, l'âge, encore, des décibels à donf les potentios. Ce fut the big baffe in the tronche. Frères métalleux, headbangons headbangons tout près des murs, all night long, avant que la New Wave ne nous mâchouille ses chamallows dans les trompes d'Eustache. le hard n'était pas mort, play it loud. Vive AC/DC qui apportait du sang neuf dans de la vieille soupe. A deux doigts de la pensive musique synthétique du début des 80's, les cages à miel se sont débouchés façon Destop. En plein délire punk minimaliste, un combo d'Australos overclockés retrouvait, lui aussi, le chemin de la simplicité et l'énergie native du rock.

Le 19 février 1980 Bon Scott, le chanteur de l'AC/DC d'alors, décède, du vomi plein les bronches dans une R5 pourrave. « C'était ton dernier gig, c'était ton dernier acte » hurla Trust sur « Marche ou crève » un an après la mort de Scott.

AC/DC : un groupe en deux temps ; une mort en pivot ; un avant, un après ...

AC/DC allait se reconstruire sur du sang neuf. le combo, au bord du split, nous revient en deuil l'année suivante avec un remplaçant, Brian Johnson, et un nouvel album. (Led Zep, la même année, face au même dilemme à la mort de John Bonham, a rompu les amarres du Dirigeable). En hommage au défunt, la cire du LP est noire, la pochette aussi (quasiment un faire-part), le titre de l'album itou : « Back in black » (il semble néanmoins signer la renaissance d'un phénix de ses cendres). Un hurleur nouveau est arrivé (ce sera un bon cru). Brian Johnson, casquette rétro à la papa, gueule ravagée de boxeur puncheur et voix râpeuse à souhait, suit le corbillard mais permet au groupe de tourner la page. The show must go on. Un hurleur chasse l'autre. L'album est un succès planétaire (Johnson y consacre un long passage, expliquant le déroulé de sa conception).

Scott out, il restait comme un gros vide, une carie à combler ; Johnson vint, sa voix comme sous la roulette du dentiste. AC/DC, encore et encore, comme un hard blues d'alliage plombé. Long live AC/DC. Toujours là après tant de temps. Voguent voguent les ans, fi des générations qui s'effritent et se gomment, l'une chasse l'autre, et renaissent.

Au jeu des chaises musicales, je préfère Bon à Brian, par évidente nostalgie au vu de mon âge (67). Mais bon, pas tapé pas tapé. Johnson n'est pas mal non plus. Il convient de ne pas cracher dans la soupe. AC/DC a fait bonne pioche en le chouravant au groupe de série B qu'il fréquentait alors (il y en eut tant d'autres avant). Son nom : Geordie (version 1 puis 2). C'était du glam rock sauce Slade. Cà déménageait bourrin sur des refrains entêtants et accrocheurs, le tout posé sur le fil d'une voix râpeuse, des riffs d'acier et une belle rythmique bien binaire, pas compliquée pour un sou, propre à danser et à chanter à tue-tête dans les clubs de travailleurs de Newcastle. Geordie, Johnson l'explique très bien, fut un groupe qui flirta avec le plein succès (au point d'ébaucher une tournée internationale) sans parvenir à s'y enraciner. Geordie fut une course à l'échalotte, juste propice aux galères minables de tournées pourraves (certaines anecdotes sont croustillantes), aux vans en panne, aux matos perdus, aux coups d'un soir et à ceux tordus et vicelards du rock-business aux aguets. Occasionnellement, le groupe fut convié à Top of the Pops (une sorte de hit-parade TV anglais) et grimpa honorablement par à-coups dans les charts.

Johnson est italo-anglais d'origine. Il est né dans la banlieue ouvrière de Newcastle au cours de l'immédiat après-guerre. Son autobiographie laisse remonter des souvenirs d'enfance au coeur des encore rationnements alimentaires, décrit une existence quotidienne marquée par les problèmes de logement (la guerre a tout détruit). L'usine fut longtemps son seul horizon de vie. Johnson est le type même du prolétaire rock ; fils d'ouvrier (et fier de l'être), longtemps métallo lui-même (un statut sur lequel il revient sans cesse avec beaucoup de nostalgie et quelques souvenirs grinçants). Engagé parachutiste pour se payer une sono-micro digne de ce nom. Auto-entrepreneur (poseur de pare-brise) en parallèle à ses groupes successifs. le travail en usine comme un devoir pour nourrir les siens (les périodes de chômage et les tournées rock briseront son couple) ; la musique comme une passion dévorante (souvenirs d'adolescence qui côtoient la scène musicale de Newcastle en compagnie de « The Animals » et accessoirement, celle du Mersey Beat à Londres et la révolution Beatles et Rolling Stones). Ses (déjà) deux vies lui demandèrent sans cesse de choisir entre deux pôles antagonistes : un job salarié ingrat, rassurant mais tristounet et les aléas implacables du professionnalisme rock. Un choix difficile, usine et scène rock ne s'accommodant que difficilement l'une de l'autre. Il a fallu choisi. On connait la suite : un coup de fil inattendu un soir de 1981 : le début d'une autre vie (à suivre).

Toujours est t'il que, toutes ces années durant, le musicien semble être resté l'homme qu'il fut, à l'abri de la grosse tête qui aurait pu enfler enfler enfler au contact du succès, des stades bourrés à craquer, conscient que seule la chance a marqué son destin quand Bon Scott est mort. Ses mots sont simples, sa façon d'écrire est abordable, ses propos se montrent à l'échelle d'un homme resté modeste et ouvert.

Accessoirement, me concernant : un constat amer mais fataliste : mes années restées encore à moudre, grain à grain, font de la clepsydre de ma vie un désormais culbuto qui tangue tangue par gravité et hésite hésite hésite. AC/DC, lui, est toujours là, n'a pas vieilli et Brian Johnson m'a offert un beau voyage dans le temps, vers ce pays d'antan où les décibels galopaient sur mes tympans de Led Zep au Pourpre Profond en passant par Black Sabbath.

Merci à Babelio, Masse Critique, Talent Editions et à l'auteur.

*unplugged : débranché

Lien : https://laconvergenceparalle..
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Autant vous le dire tout de suite, surtout principalement aux fans d'AC/DC qui risqueraient de prendre ce livre uniquement parce que Brian Johnson est le chanteur-parolier principal du groupe depuis 43 ans. Si vous voulez en savoir d'avantage sur la bande australo-écossaise : les albums et les tournées, dans ce cas, ce n'est pas le livre qu'il vous faut... Car il s'agit simplement d'une autobiographie de Brian Johnson qui couvre essentiellement sa vie pré-AC/DC (sa plus tendre enfance) jusqu'à son embauche dans le quintet. Oui, il évoque l'écriture et l'enregistrement de l'album "Back in Black", quelques mois seulement après le décès de Bon Scott, et le bouquin se termine justement là-dessus.

C'est l'histoire de Brian qui a grandi à Newcastle, dans le nord de l'Angleterre. Il parle de sa famille, des efforts de son père pendant la guerre, de l'abandon de l'école et de la recherche d'un boulot, de ses premières petites amies et d'une myriade de groupes sans débouchée qu'il a formés et/ou rejoints durant ses premières années.
Il y a aussi quelques anecdotes sur son passage au sein de son ancienne formation : Geordie. C'est précisément avec ce groupe qu'il a réellement débuté sa carrière d'artiste lorsque le regretté Bon Scott et Angus Young l'ont vu pour la première fois. Et de plus, il y a quelques histoires surprenantes sur son propre temps passé dans l'armée, ainsi que de son enfance dans l'Angleterre d'après-guerre pendant les années de rationnement alimentaire, lorsque la laitue était une marchandise et que le seul moyen de s'offrir du matériel de musique était de rejoindre le régiment de parachutistes de l'armée et de sauter des avions.
Le tout est drôle avec son merveilleux sens de l'humour mais aussi de sa sincérité, grâce auquel il parvient à transformer même les situations les plus tragiques en une histoire comique.
C'est peut-être précisément cette qualité qui l'a aidé à avancer et à ne pas abandonner jusqu'à ce qu'il conquière les scènes mondiales, malgré les quelques échecs.
Son enfance a été assez lugubre et déprimante. Un vrai spectacle de ce que c'est que de ne jamais abandonner et en même temps, de poursuivre ses rêves jusqu'au but ultime.

Il aurait pu être comme les rock-stars : écrire sur les limousines, les belles nanas, le fric et le luxe, mais non, bien au contraire, Il a opté le choix d'être rester simple et humble, d'écrire sur le fait d'être un musicien fauché et défaillant, de finir par subvenir aux besoins de ses deux enfants alors qu'il vivait encore avec ses parents à l'âge 32 ans, puis - grâce à sa persévérance et à sa chance - de tomber soudainement sur la réalisation du deuxième album le plus vendu de l'histoire de la musique (le disque est toujours deuxième après "Thriller" de Michael Jackson).
Le chef-d'oeuvre "Back in Black" est sorti en 1980 et la tournée qui a suivi, a duré deux ans, bien que n'importe quel fan puisse vous dire que "For Those About to Rock We Salute You" est sorti entre-temps. Donc, ce somptueux ouvrage ne dépasse jamais vraiment l'année 82, bien que Brian ait promis un deuxième bouquin basé sur son temps en tant que leader d'AC/DC. le seul regard sur les temps récents est dans le prologue et l'épilogue où Brian détaille sa perte d'audition lors de la tournée "Rock or Bust" qui l'a finalement conduit à quitter le navire pour quelque temps et à être remplacé par Axl Rose (qui, à mon humble avis, fut un horrible choix).

Au terme de l'analyse, j'attends fermement (et avec impatience) d'une éventuelle suite de son histoire, là où s'est achevée "Les vies de Brian" en nous laissant sur notre faim, pour pouvoir continuer à nous conter sa vie, mais cette fois, au sein de l'éclair, la machine AC/DC !
L'autobiographie est absolument épique et magistralement bien rédigée, avec en plus, pleine de moments difficiles mais aussi des instants magiques et nostalgiques. Hautement recommandé !

♪ "Hell's bells !
Yeah !
Hell's bells !
You got me ringing !
Hell's bells !
My temperature's high !
Hell's bells !" ♫
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Je le confesse, j'apprécie énormément de lire des autobiographies d'artistes. Même si dans une autobiographie son auteur va se donner le beau rôle, enjoliver les choses. Ce qui est normal ! Et ce livre du frontman et lead vocal d'AC/DC ne déroge pas à la règle.
Aussi j'ai bien conscience que la plupart du temps ces livres s'élaborent via des enregistrements audio ; et qu'une plume anonyme vient mettre en prose les souvenirs de l'artiste. Ça ne semble pas être le cas dans le présent livre. Johnson a visiblement assumé son rôle d'écrivain, avec ce que cela comporte comme faiblesses d'écritures. Toutefois, on retrouve avec plaisir la bonhomie et l'humour du chanteur à casquette.

Johnson partage ses souvenirs allant de son enfance de petit prolo anglais. Ses premiers émois musicaux, ses premiers groupes, ses désillusions face au music business jusqu'à son audition miracle pour AC/DC, suite au décès de Bon Scott, et l'élaboration de l'album Back in Black.

J'ai souvenir d'avoir lu, il y a quelques années de la part d'un journaliste que selon lui, Johnson avait gagné à la loterie. Ou pour reprendre son expression « Sauté sur un cheval qui allait franchir la ligne d'arrivée ».
À la lecture de ce livre, je me rends compte à quel point cette déclaration est injuste et gratuite. Car Brian, tout comme les membres d'AC/DC, a connu les affres de la vie de musicien professionnel, avec ce que cela comporte de galères. S'il a été guidé par une bonne étoile, il doit aussi beaucoup à sa ténacité.

Pour qui a déjà vu le groupe sur scène, on ne peut que constater le bonheur sur le visage de ce type conscient de l'opportunité qui lui a été offerte. Je n'oublierai jamais ces nombreux concerts dont cette date à Londres en avril 2009, où collé à la barrière, flanqué d'un t-shirt Highway to Hell et tout de beige vêtu, je n'avais d'yeux que pour mes idoles. L'impression de voir les posters de ma chambre d'ado en mouvement.
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Brian Johnson est une icône, un monstre sacré. Un artiste qui, de par la vie qu'il a vécue, sa longévité, son talent, mérite un respect immense.
Le problème c'est que ce respect, les incapables qui se sont occupés de la traduction de son autobiographie ne le lui ont clairement pas témoigné.
Ni l'un ni l'autre n'étant à la hauteur de la tâche, Olivier Bougard, lequel s'est déjà occupé de saloper "Confess" du génial Rob Halford (charismatique leader de Judas Priest), et Mikaël Mauboussin, ont ouvertement craché au visage de Brian Johnson et de ses nombreux fans en rendant un travail aussi mauvais.
Ces 350 pages sont tellement mal traduites qu'elles ne sont même pas dignes de Google Traduction. Une véritable honte.
Des mots qui n'existent pas ou répétés deux fois de suite, la concordance des temps qui n'est pas respectée, une grammaire défaillante qu'on refuserait même à un enfant de 10 ans, tout y est, et j'en passe.
Je suis allé au bout du livre parce que Brian Johnson est un artiste que j'admire infiniment. Mais je militerais volontiers pour que les auteurs de cette ignobles traduction soient licenciés sur-le-champ, ou exilés à Ushuaïa.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Je me souviens de mon premier poste de nuit comme si c'était hier. Je marchais vers la barrière de l'usine avec deux apprentis, et quand j'ai levé la tête, j'ai vu le coucher de soleil le plus époustouflant. Et là, malgré toutes les critiques que je peux faire au nord-est pour son climat, je peux vous dire la main sur le cœur qu'il produit des couchers de soleil comme nulle part ailleurs. Le vent se fait le pinceau de Dieu, et les nuages sont Sa palette, et le ciel explose dans tous ces tourbillons de roses, d'oranges et de rouges, particulièrement l'été, parce que vous êtes tellement aunnord qu'il ne fait jamais complètement noir.
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Si ma mère était l'âme de la famille, mon père en était la colonne vertébrale. Faire sortir de lui une telle manifestation d'émotion était comme faire couler du sang d'une pierre. Il grimaçait. Il grommelait. Parfois il criait. La plupart du temps il ne disait pas grand-chose. Quand il me parlait, il disait généralement : " Hé, toi ! Arrête ça ! " ou bien : " Hé, toi ! Ramène-toi ici tout de suite ! "
Pendant des années, j'ai cru que mon prénom était " Hé, Twau ".
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"Laissez-nous deux minutes, les gars", nous a demandé mon père - et nous l'avons laissé là avec ses camarades qui étaient tombés. Nous le regardions leur parler sans même ouvrir la bouche, souriant de temps à autre, hochant la tête occasionnellement – ces garçons étaient de nouveau ensemble après tant d'années de silence. J'espère qu'il est avec eux aujourd'hui. Ilby avait des larmes dans ses yeux et des noeuds dans nos gorges. Puis il s'est redressé de toute sa stature et il a effectué un authentique salut de sergent, rigide et intense. Sans trompette. Sans dernier rappel.
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Finalement, j'aimerais dire un grand merci à Angus, Malcolm, Cliff et Phil pour avoir fait basculer le destin en me donnant une seconde chance pour une carrière dans la musique, dans les circonstances les plus tragiques et les plus difficiles pour n'importe quel groupe. Malcolm, mon pote, s'il y a un ailleurs après, lorsque j'y serai, je vous paierai une bière, à toi et à Bon.
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- "Je ne pourrais être plus heureux de l'avoir fait, car chanter au sein d'AC/DC, ce n'est pas comme chanter dans n'importe quel autre groupe. Il n'y a pas de ballades. Aucun moyen d'économiser sa voix pour la chanson suivante. A chaque instant, vous défendez votre territoire. Il y a de l'adversité. C'est comme chanter avec un fusil à baïonnette entre les mains. Comme j'ai pu le dire auparavant : "I got nine lives, cat's eyes, abusin' every one of them and running wild." (Back in Black)"
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AC/DC - You shook me all night long Album - Back in black
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