Plusieurs destins, de tous petits destins. Deux dockers aux petits pieds, Astérix et Obélix de banlieue sans la potion magique, découvrent un sac rempli de billet et se retrouve dans film de
Tarantino. Un tourneur-fraiseur, mal marié, ouvre une enveloppe de papier kraft contenant quelques centaines de biftons de 500 et nous voilà chez Coppola.
Changer de vie c'est facile quand l'argent ne manque plus, encore faut-il en faire bon usage. Faire les bons choix bien sûr, mais surtout, surtout avoir toujours un oeil dans le rétroviseur et ne jamais faire confiance à personne.
La découverte d'un gros tas de fric devint le point de départ d'une série d'incidents de plus en plus incontrôlables, surtout quand un autre insignifiant rentre sur le dancefloor, lui aussi n'a rien à perdre, il n'a pas eu la chance de toucher le gros lot, mais il est flic et opiniâtre.
Un sens de la narration, de l'humour, de la poésie,
Stéphane Jolibert écrit sacrément bien. En très courts chapitres il nous entraine dans un polar qui va vite, son style très visuel est assez jubilatoire, mais le romancier réussit aussi les scènes tendres et contemplatives.
S'établir dans le sud de l'Espagne, vivre d'amour et d'amitié dans un Eden écrasé de soleil ou devenir le maitre sans Dieu d'une cité, choix de vie qui entre les mains de Jolibet devient une boucle de Möbius.
Lien :
http://www.baz-art.org/archi..