La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arriva le mardi...

J'ai emprunté ce roman à la bibliothèque sur une impulsion. J'en avais entendu parler, je l'avais même vu en tête de gondole en librairie, mais j'avoue qu'il ne m'avait pas tenté plus que ça. Décidément, je suis repartie de la bibliothèque avec des livres qui, pour moi, sortent de l'ordinaire (Une vie de cow-boy faisait partie de ma sélection, tout comme Ne t'éloigne pas) (mais c'est Coben, ça ne compte pas).
Bonne surprise pour moi – enfin, je ne m'attendais pas non plus à une purge – j'ai vraiment bien aimé. Les personnages sont touchants et la marche qu'entame Harold, sans portable, sans chaussures de marche, sur un coup de tête et une discussion avec une vendeuse de station-service, va profondément chambouler la vie du couple.
On sait que le livre sera émouvant, triste, mais il est aussi plein d'espoir, car il évoque la renaissance.
Alors bien sûr, ça n'ira pas à tout le monde de traverser le pays en chaussures bateaux pour se redécouvrir et se pardonner. Mais chacun peut – essayer du moins – laisser sur le bord de son propre chemin les paquets qui lui encombrent l'esprit. La colère, la rancoeur… Alors, merci à Rachel Joyce, car à travers ce livre au titre à rallonge, cela a conforté mon itinéraire: je suis sur le bon chemin.
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Etonnant comme ce livre m'a prise au dépourvu. Je l'ai commencé sans y croire, vu le titre carrément dissuasif, la première de couverture décourageante, et l'écriture gentillette m'inspirant très moyennement. J'ai lu le premier chapitre avec réticence, craignant que l'histoire n'épouse la médiocrité de ce couple aigri.
Puis Harold Fry se met en route et on le suit avec curiosité. On l'accompagne dans sa marche, un pèlerinage devenant quête, thérapie, remise en question. Au fil des étapes à travers l'Angleterre et de ses rencontres on le voit se colleter avec son passé, celui d'un enfant mal aimé, d'un père n'ayant pas su aimer, d'un homme noyé dans le naufrage de son couple.
Le pèlerinage lui échappe en cours de route et finalement l'histoire sort un peu de ses rails, s'ouvre à l'inattendu. le récit a pris du souffle en chemin, et je me suis laissé embarquer.

Un roman dans la veine du "vieux qui ne voulait pas fêter ses cent ans"...Un roman sur le temps qui passe et nos petites lâchetés jusqu'au jour où on essaie de rattraper le temps perdu....Un livre aussi sur le rôle des médias qui parfois gâchent tout, et sur les gens qui ont besoin de se raccrocher à l'histoire des autres et qui veulent aussi la réécrire!

Le titre assez long m'attirait et me donnait envie d'en savoir plus. J'ai aimé l'histoire et l'écriture, mais il ne m'a pas marquée. Je ne sais pas si dans quelques temps, je me souviendrai de ce livre. Pour la note, dommage qu'on ne puisse pas mettre de ,5 : j'aurais mis 3.5.

amusant et divertissant , mais pas beaucoup plus

Sur un coup de tête Harold Fry part pour une longue marche ou il sera finalement, au fil des rencontres.

un peu trop fleur bleu.

Lecture très agréable pour les 3/4 : j'ai suivi avec passion le périple de Harold et le cheminement de son histoire passée et présente ; celui de Maureen qui se remet en question, finalement de façon très bénéfique pour leur couple.
Et dans les 50 dernières pages, le rythme soutenu s'est fâcheusement ralenti : ce groupe de pèlerins qui viennent le ralentir et ralentir le récit .... les tergiversations pour rencontrer Queenie, la fin avec Maureen qui s'étire, s'étire. Vraiment déçue par cette fin (je me suis demandée si ce n'était pas dû au fait d'avoir voulu finir absolument ce roman à 2h du mat : non, il semble que je ne suis pas la seule à avoir ce ressenti).
Mais pour un 1er roman, je ne regrette pas d'avoir lu cet auteur et suivrai son actu.

un pélerin du XXI iéme siécle, qui marche comme s'il n'avait attendu que cela depuis plus de vingt ans. marcher pour se retrouver, pour retrouver ceux qu'il aime, pour se comprendre et les comprendre et pour partager. un joli livre

J'ai bien aimé ce roman ou Rachel Joyce aborde le coté un peu expiatoire de ce 'pélerinage' . Les sentiments sont parfaitement décrits et on se met vite à comprendre ce qui motive Harold (même si au début on n'a pas tous les éléments) . Ce voyage m'a vraiment rappelé le film 'une histoire vraie' de D.Lynch . J'ai recherché dans les critiques et j'ai vu que je n'étais pas le seul. Bref, seules quelques longueurs vers les 2/3 du roman m'ont empêchées de mettre 4 étoiles.