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3,73

sur 1162 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Harold Fry sexagénaire à la retraite depuis peu reçoit une lettre d'une ancienne collègue de travail Queenie Hennessy. Alors qu'ils ne sont pas vus depuis vingt ans, elle lui annonce qu'elle souffre d'un cancer en phase terminale et qu'elle est hospitalisée en soin palliatifs. Harold lui écrit en retour mais sans donner aucune explication à son épouse Maureen, il décide d'aller donner sa lettre à Queenie en main propre. le voilà parti dans une marche de plus de huit cent kilomètres sur les routes d'Angleterre.

En se mettant en chemin, Harold pense à Queenie. Ils n'étaient pas proches et il se demande pourquoi elle lui écrit. Harold se fait la promesse que Queenie doit vivre. Cette marche revêt un cheminement intérieur pour Harold et Maureen également. Harold et Maureen sont devenus des étrangers l'un pour l'autre et contrairement à sa femme, Harold n'a plus de contact avec son fils David. Ce parcours le mène à revisiter sa vie : souvenirs de l'époque où il travaillait, les moments de bonheur mais surtout la solitude et la souffrance. Au fil de son parcours, Harold rencontre différentes personnes à qui il raconte son but, il trouve une hospitalité, un toit pour dormir. Au fil des jours, certains veulent se joindre à sa marche. Pour Harold, tout ce qui compte est d'arriver à destination. de leur domicile, Maureen suit son parcours, leur couple semble se ressouder alors qu'ils sont éloignés physiquement. Ces mois de marche permettent à Harold d'effectuer une introspection, de se délester de certains poids et de changer.

la suite sur : http://fibromaman.blogspot.fr/2013/01/rachel-joyce-la-lettre-qui-allait.html
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Je ne partage pas l'enthousiasme général pour ce roman. Certes, il est bien écrit, plaisant, sensible. Cependant j'ai plutôt eu un sentiment de déjà lu avec cette histoire de fuite qui finalement permettra la révélation d'un homme à lui-même et aux autres.
Les personnages secondaires rencontrés au cours du périple ne sont pas assez fouillés; or ils auraient pu faire la richesse de cette traversée solitaire. Car Harold n'est pas suffisamment extra-ordinaire pour entretenir l'intérêt pour sa quête. J'ai donc frôlé l'ennui. Mais j'avoue que l'envie de connaître le sort de l'épitoslière m'a tenue jusqu'au bout.
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Sur un coup de tête Harry parti posté une lettre entame une longue marche vers Queenie une ancienne collègue atteinte d'un cancer qui a apparemment beaucoup compté pour lui. C'est l'occasion pour lui de revenir sur sa vie et ses erreurs. Harry semble caché de nombreux regrets, blessures… Même si j'ai deviné certaines choses très vite, ma lecture a été agréable, parfois drôle, loufoque ou surprenante.

C'est un voyage initiatique pour le personnage mais à certains moments je me lassais de l'histoire. Je me suis même demandé pourquoi j'en ai entendu tant de bien.
Lien : https://lesmotsdevirginie.wo..
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Harold Fry, la soixantaine, récemment retraité, reçoit un matin une lettre.
Queenie, une ancienne collègue de travail, dont il n'a plus eu de nouvelles depuis vingt ans, lui annonce qu'elle est en train de mourir d'un cancer.
C'est le choc pour Harold. Il est bouleversé.
Il se dépêche de lui écrire un petit mot en retour et sort rapidement de chez lui pour aller le poster. Il a compris que le temps presse. Il sait qu'il est redevable envers Queenie, qu'il ne l'a jamais remerciée pour quelque chose que le lecteur apprendra par la suite.
Ses pieds le portent jusqu'à la boîte aux lettres, il hésite, ne poste pas sa lettre. Il continue de marcher...


Il vit tout au sud de l'Angleterre, elle, près de mille kilomètres au nord, peu importe. Il se persuade que tant qu'il marchera, Queenie restera en vie. Qu'elle ne peut que l'attendre. Sans même retourner chez lui, il prend donc la route, à pied, avec juste quelques sous en poche
Lui qui n'est jamais allé à pied plus loin que l'endroit où était garé sa voiture !
Il est décidé à racheter son passé. Passé que l'on découvre petit à petit, la route étant propice à la remontée des souvenirs en mémoire.
Un périple qui prend figure de pèlerinage intime !

En effet, les premiers jours et premières semaines de marche sont une révélation pour Harold. Il éprouve un sentiment de liberté et d'exaltation qu'il n'avait encore jamais ressenti. Pour la première fois de sa vie également, il prend conscience du paysage, de la nature autour de lui.

Sur la route, il rencontre des gens, échange avec eux, sans jamais les juger, quelle que soit leur histoire.

C'est une rencontre avec lui-même qui s'opère également. Il pense beaucoup à sa femme, Maureen et à leur fils, David. Il revoit, revit et comprend certains événements de son passé, comme s'ils venaient de se produire.

Cette marche va non seulement libérer Harold de son passé mais aussi être l'origine d'un rapprochement inespéré avec Maureen, son épouse, qu'il pensait avoir perdue depuis vingt ans.
La fin est belle. Réaliste, dure, mais belle, et émouvante.
J'aime ne pas être déçue par la fin des livres.

Le petit bémol ? Quelques longueurs dans ce long voyage. Heureusement que les souvenirs d'Harold ponctuent régulièrement le récit et tiennent le lecteur en haleine.
Je n'étais pas conquise d'avance avant de commencer cette lecture (le retraité, le sujet un peu loufoque de prime abord...), j'ai bien fait de me laisser tenter.

Une sorte de road-movie initiatique, mais sans la voiture !
Une histoire originale et touchante.
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un bon livre reposant avec une fin touchante. Un homme reçoit la lettre d'une ancienne collègue qui est malade. Il entreprend alors un pelerinage jusqu'à chez elle. Avec des rencontres tout au long de son parcours, le lecteur suit son chemin.
Lien : http://livreclem.blogspot.fr..
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Vous marchez, vous ?

Mais qu'est-ce qui lui prend, à Harold Fry ? Anglais respectable, retraité modèle, propriétaire modèle, voisin modèle, époux modèle, il semble comme mort au monde. Et voilà qu'à 60 ans passés il décide de se sauver. En marchant.

Une lettre, un tout petit courrier, au contenu sinistre, le fait basculer cul par dessus tête. Il prend la tangente, Harold, emporté par des forces obscures, qui le propulsent sur la route ; des portes condamnées de sa mémoire s'agitent tout à coup : la cocotte minute de son passé est en ébullition.

Alors il part. A pied. Une décision incompréhensible. Et pourtant on le comprend, on comprend son geste, son besoin d'agir, de se débattre. Et puis on l'envie aussi, on envie sa force soudaine, sa folie douce d'entreprendre cet invraisemblable pèlerinage, son entêtement à espérer, à croire qu'il peut sauver, qu'il peut se sauver. Nos vies se transforment si souvent en prisons que nous gardons bien closes, coûte que coûte. Rares sont ceux qui se sauvent eux-même et échappent aux ornières qu'ils ont longuement creusées – les bonnes raisons sont si nombreuses. Et quand tombe du ciel un grain de sable, un petit quelque chose qui pourrait fait dérailler la machine insatiable du quotidien, combien savent lâcher prise, se laisser emporter, et survivre à la vague des bouleversements ? Harold est de ceux-là. Il trouve son issue de secours dans quelques mots alignés sur du papier rose et le long des routes anglaises. Bouleversé, il s'abandonne à ses émotions, et fausse compagnie à sa vie trop rangée. Il marche, marche, marche sans cesse, mais pas sans but : il a une mission, sauver Queenie, comme un phare au loin. Il marche contre la raison, contre toute raison.

Vous l'aurez compris, ce premier roman est une sorte de roman d'apprentissage. Je l'ai lu en deux jours à peine : je me suis laissé prendre par le suspens de fond : qui est Queenie ? Qu'y a-t-il dans le passé d'Harold ? Son étrange fuite en avant est aussi un long retour en arrière, ce qui souligne son décalage avec le monde qu'il traverse, l'Angleterre d'aujourd'hui. J'ai bien aimé ce changement de perspective dans les tribulations d'Harold, son regard qui bascule du passé douloureux à un présent envahissant et un peu incompréhensible.

La narration est portée par un style sensible, plutôt dépouillé. Et les dialogues font mouche. Si je n'ai pas été complètement pris par le livre, c'est d'abord que le traitement des émotions est un peu frontal pour mon goût, comme un peinture trop précise quand j'aurai préféré plus de flous. Et puis les ressorts de l'histoire sont parfois un peu prévisibles, ou plutôt : aucun n'est aussi étonnant que le tout premier, la transformation d'Harold Fry en pèlerin.

En résumé, j'ai bien aimé ce premier roman de Rachel Joyce. Et je remercie Babélio et les éditions XO de m'avoir proposé de le lire et de vous raconter ça.
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Encore un roman dont on a pas mal entendu parler lorsqu'il est sorti et qui m'a donc donné envie. Un jour, je vais peut être arrêter de me baser sur « l'avis populaire » pour lire ou non des livres car j'ai rarement le même avis que la majorité.

Ici, on suit une marche, celle qu'entame Harold Fry lorsqu'il reçoit une lettre de celle qui fut une collègue et qui est sur le point de succomber à un cancer. Parti poster sa lettre de réponse à Queenie, Harold va finalement parcourir 1000 km pour aller voir ladite Queenie. Et on suit ces pérégrinations au long de ces 1000km. Il ressasse son passé, les beaux et les moins beaux souvenirs de sa vie et puis fait tout un tas de rencontres en traversant l'Angleterre. En soi, le pitch du roman est vraiment sympa. Mais bon, la marche d'Harold m'a vraiment usée moi aussi ! J'ai trouvé les rencontres qu'il fait assez banales, il y a de jolis moments mais bon, sans plus quoi, c'est l'histoire d'un homme qui rencontre des humains, ça n'a pas eu de saveur particulière à mes yeux. Et plus la marche s'éternise et plus ça m'a lassée car l'aventure d'Harold a fini par être connue et il y a donc tout un tas d'importuns qui se mêlent de son histoire et qui m'ont vraiment agacée !

A côté de ça, je me suis quand même accrochée à ma lecture par rapport au personnage d'Harold, marié à Maureen depuis de très nombreuses années, ils ont eu un fils David. On apprend donc petit à petit que les relations de cette famille ne sont pas au beau fixe, Harold et Maureen cohabitent, Harold n'a jamais été un bon père et il s'en veut. Et puis il y a cette Queenie, qui n'est qu'une collègue mais envers qui Harold se sent une dette. Pourquoi ? Qu'a-t-elle fait pour lui ? On apprend les choses vraiment petit à petit, c'est bien amené. Et on sent les personnages évoluer dans leur esprit, il y a des regrets chez Harold et Maureen et on sent que cette marche qui a pourtant été imposée à Maureen par Harold va pouvoir amener un renouveau dans leur vie.

On arrive alors dans les derniers chapitres du roman, les ficelles se dénouent, on apprend précisément quels événements ont lié les personnages. On comprend, on est touchés par la dure vie qu'ils ont mené. Et on a envie que cette marche qui fut si pénible à lire permette de mettre un gros pansement sur les bobos d'une vie entière.

Un avis très mitigé, je suis vraiment contente d'avoir achevé ce livre mais bouh je ne pensais pas que cela me fatiguerait autant cette visite à pied de l'Angleterre ! Une mention de rattrapage à l'auteure pour cette fin qui est juste ce que j'en attendais, elle a pris le temps une fois les événements révélés de bien conclure son histoire, sans nous laisser un goût de trop peu sur la suite de la vie d'Harold et Maureen.
Lien : https://liseusehyperfertile...
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Ce roman peut vous faire pleurer. C'est un roman avec beaucoup de sursaut dans le passé (c'est ce qui m'a gêné le plus). Mais le plus attachant c'est que Harold Fry marche sans savoir pourquoi, et que cette marche sera la thérapie nécessaire à lui et sa femme pour enfin vivre et se pardonner.
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je ne sais que dire de ce livre. arrive à la moitié j'hésitais déjà a abandonner. j'ai mordu sur la chique et je l'ai fin..pour me retrouver complétement mitigée à la fin. il y a beaucoup trop de descriptions, d'explications.que ça fatigue le lecteur. je trouvais l'idée de base super originale mais sur le chemin l'auteur m'a perdu et la fin est "bâclée". dommage. y a des livres comme cela.
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Ce livre était dans ma PAL depuis de nombreux mois, je pense même plusieurs années, et si Lizouzou ne l'avait pas choisi dans le cadre de notre challenge Livra'deux pour Pal'Addict, il y serait certainement encore. Ça aurait été dommage,car si je ne peux pas dire que j'ai adoré ce bouquin, puisque ça serait mentir, j'y ai tout de même trouvé un certain plaisir.

Harold Fry est un retraité qui mène une vie tranquille et monotone avec sa femme (très autoritaire) dans sa maison de quartier. Il y vit depuis de nombreuses années, et rien ne semblait pouvoir perturber sa petite routine. Mais voilà, un beau matin, une lettre va arriver et venir tout chambouler. Harold va se sentir très perturbé par cela, et il décide d'y répondre maladroitement. Quand il s'en va pour la poster, il va se mettre à réfléchir, et décide sans l'avoir prémédité, de marcher, et de ne plus s'arrêter. La réponse à sa lettre, il ne la postera pas, il va la remettre en main propre à sa destinataire, mais voilà, il ne s'agit pas d'une simple petite marche, mais plutôt d'un véritable pèlerinage d'environ mille kilomètres à travers l'Angleterre.

La longue route d'Harold va alors se transformer en une sorte de quête. Durant son pénible trajet, parsemé d'embûches, Harold va mener une réflexion sur lui même, sur son passé, tout y passe, son enfance, son mariage, son fils. Il rencontrera certaines personnes qui a un moment ou à un autre, lui procureront un petit encouragement, parfois par un simple geste, ou une simple parole.

Certains passages sont émouvants, mais voilà, il y a aussi énormément de longueurs, qui parfois m'ont lassée. En fait, pour moi c'est le gros bémol du livre, et c'est dommage, mais heureusement, à chaque fois, un événement, ou une rencontre parvenait à relancer mon intérêt pour ce roman.

En résumé, je dirais que ma lecture fut très inégale, entre les moments émouvants, et souriants, il y a eu également beaucoup de lassitude, c'est dommage. Ça reste une belle découverte tout de même.

Ce roman a été publié aux Editions XO en 2012.
Lien : http://milleetunepages.com/2..
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