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sur 1167 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La lettre qu'il reçoit un mardi va chambouler la vie d'Harold FRY.
Queenie, une ancienne collègue travail lui apprend en effet que très gravement malade elle succombera bientôt.
D'abord un peu décontenancé par le fait qu'il n'en avait plus de nouvelles depuis une vingtaine d'années, il lui prépare tout de même une lettre de réponse qu'il va tout simplement lui poster.
Mais voilà au dernier moment à la première boite il se ravise sans se l'expliquer et continue jusqu'à une autre boite, puis une autre… jusqu'à décider finalement qu'il la lui portera lui-même. Il fait ainsi le choix de se rendre auprès de Queenie et demande au personnel soignant qu'on la prévienne qu'Harold FRY est en route.

« Elle a simplement à m'attendre. Parce que je vais la sauver, voyez-vous… Je vais continuer à marcher et elle, doit continuer à vivre » !

Il va entamer ainsi un périple difficile vu son âge et d'autant plus pénible que ce voyage va le replonger dans un passé personnel très lourd.
Malgré, tantôt de bonne foi, tantôt créant autour de lui une atmosphère perturbante, diverses rencontres tenteront de l'accompagner sur son chemin sans finalement lui apporter l'aide dont il aurait pourtant bien besoin.
Dans ce premier roman Rachel Joyce réussi à travers une écriture empreinte d'une grande émotion à captiver le lecteur pour l'associer au difficile parcours de son personnage.
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"The unlikely pilgrimage of Harold Fry" rien que le titre original reste le plus approprié et représentatif.
Mais quel roman Mammmma quelle claque! Je ne sais pas quoi écrire...
J'ai pourtant eu un moment d'ennui dans ce récit de cheminement personnel pour notre Harold Fry, que la route était loooongue mais loooongue. Mais je savais que le bout du tunnel serait là et que la lumière jaillirait.
J'ai traîné à le lire, savouré ce voyage à pied avec Harold, vu des paysages que j'admire personnellement, vécu ses introspections, participé à ses échanges humains, compati à ses douleurs physiques à ses traumatismes personnels, réfléchi avec lui à ce que serait son lendemain.
Bref, toute une symbolique s'est dégagée de ce bouquin Anglais, j'en ai encore les émotions à fleur de peau, pas de larmes mais difficile à exprimer un tel ressenti.
Je l'avais déjà repéré lors de sa sortie en librairie mais oublié depuis, en même temps avec un titre comme celui-ci à rallonge eh bien je suis ravie qu'une amie lectrice comme stokely me l'ait conseillé, elle savait déjà qu'il me plairait et je l'en remercie vivement pour cette immense découverte.



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Pourquoi cette pépite est resté si longtemps dans ma bibliothèque, c'est la question que je me pose en refermant ce récit qui m'a happé le temps d'un week-end. Tout débute comme l'indique le titre lorsque Harold Fry reçoit une lettre d'une ancienne collègue de boulot qui est condamné par la maladie. En lui faisant une lettre de retour et en allant poster celle-ci, il se rend compte que cela ne lui parait pas suffisant pour la soutenir dans cette épreuve.

Malgré le fait qu'Harold et Queenie ne soient plus proches depuis des années celui-ci décide de lui rendre visite à pied, mais celle-ci se situe à plusieurs centaines de kilomètres sur un coup de tête sans avoir prévenu son épouse. Et voila notre Harold sur le trajet pour rejoindre Queenie sans avoir préparer d'itinéraires, ni de vêtements ou chaussures adaptées pensant qu'il pourra sauver son ancienne collègue s'il effectue ce trajet à pied.

J'ai aimé les points d'humour anglais de ce récit et l'introspection d'Harold qui du coup apparait au fil du récit concernant Queenie, son ancien travail, sa femme, son fils, on sent que quelque chose de douloureux lui est arrivé dans le passé.

J'ai aimé les passages ou sa femme et avec leur voisin pour l'aider au mieux dans son trajet, j'ai aimé les rencontres qui jalonnent le périple d'Harold et j'avoue que la fin m'a serré le coeur.

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Quel livre! Voilà bien longtemps qu'un livre ne m'avait pas autant plu et ému.

Harold est englué dans une vie pleine de remords et de ressentiments. Lorsqu'il reçoit une lettre d'une amie perdue de vue, Queenie Hennessy qui est sur le point de mourir. Il décide donc de la retrouver pour lui dire en face ce qu'il regrette de ne pas lui avoir dit avant. Seulement, il décide de la rejoindre en marchant (1000km) sans aucun matériel (il restera avec ses chaussures bateau!).

Sur certains points, le livre m'a fait pensé au film Forrest Gump. Harold rencontre beaucoup de personnes, aux personnalités et vies diverses, qui se sentent plus libres de se raconter, face à cet inconnu. Harold se nourrit de ces récits et se rend compte que tout le monde à des failles mais que souvent nous cachons.

Il va dans ce voyage faire un point sur sa vie et la résurgence de ses souvenirs va lui permettre de se réconcilier avec lui même et avoir même le projet de recommencer à vivre sans cette chape de plomb.

Le personnage de Maureen m'a aussi beaucoup plu, car elle réussit à aller au delà de sa souffrance (et quelle souffrance) pour se tourner vers l'avenir.

Enfin, toute la trame de l'histoire est très bien menée, originale (même si l'épisode des pèlerins m'a un peu moins plu). L'écriture est très agréable et on se trouve plongé dans l'intrigue dès les premières pages. Un véritable page turner!!!
Rares sont les livres qui m'ont autant émue.
La carte mise au début du livre est un support très appréciable pour suivre l'épopée d'Harold.
Je pense très rapidement lire le livre suivant écrit par cette auteure.
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Quelle belle lecture !! j'ai voyagé avec Harold, pleuré avec lui, sauté de joie et quand enfin, il est arrivé à destination, j'ai poussé un soupir de soulagement....
Cette marche est l'occasion de la réflexion. Harold se penche sur son passé, pense à son fils David et à son épouse Maureen qu'il a laissé seule dans leur maison. Il va tenter de comprendre pourquoi son couple est parti à la dérive. Et malgré ses pieds endoloris, ses jambes douloureuses, son équipement plus que succinct, il ne renoncera pas pour son amie, Queenie atteinte d'un cancer en phase terminale. Bien plus qu'un sauvetage, cette marche va sera sa rédemption.
Maureen, seule dans cette grande maison, finit par prendre conscience au fur et à mesure que son mari avance, qu'elle s'est recluse et qu'elle a repoussé son mari, ses amis et voisins. Petit à petit, elle se rend compte qu'elle a encore des sentiments pour son mari et l'encourage quand il commence à baisser les bras, à continuer sa quête.
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Un jour, Harold Fry, retraité, reçoit un courrier d'une de ses anciennes collègues, Queenie Hennessy. Cette dernière, atteinte d'un cancer incurable, est en séjour dans un centre de soins palliatifs. Bouleversé, Harold ne sait quoi lui répondre et quand il se décide à poster sa lettre, il retarde ce moment. Et sur un coup de tête, il entreprend de rejoindre son amie dans le nord de l'Angleterre.

Voici le point de départ de ce roman aussi étonnant qu'émouvant.

Si Harold parcourt 1000 km et met 87 jours pour rejoindre son amie, j'avoue avoir lu ce roman en à peine 2 jours tellement j'ai été touchée et happée par cette histoire.

Pas d'effets de manche, pas de mélo mais des mots simples, justes pour décrire cet improbable pélerinage, ces personnages si attachants, ces destins croisés.

Ce n'est pas le livre du siècle. Mais j'avoue qu'après une série de lectures décevantes, d'histoires gâchées par un style trop appuyé, qu'il est bon de lire un roman empreint de bonté, de partager un bout de chemin avec des personnages profondément humains.

Un livre qui fait du bien. Tout simplement.
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Nous sommes mardi matin. le facteur vient juste de déposer le courrier au domicile des Fry, à Kingsbridge. Maureen revient avec une enveloppe rose à la main et la remet avec indifférence à son mari, Harold, à qui la lettre est adressée.

La missive vient de Queenie Hennessy, une ancienne collègue et amie qui a un jour rendu un immense service à Harold. Quennie se trouve dans un centre de soins palliatifs de Berwick-upon-Tweed, en Ecosse. Elle souffre d'un cancer incurable.

Harold prépare une réponse à la lettre de Queenie. Il ne trouve pas sa lettre très satisfaisante mais la glisse tout de même dans une enveloppe et quitte la maison pour la poster.

En cours de route, Harold trouve une autre solution : il va marcher jusqu'à Berwick et sauver Queenie ! Il téléphone au centre de soins palliatifs et demande à l'infirmière qui lui répond de transmettre un message à son amie : Queenie doit l'attendre, survivre aussi longtemps qu'il marche. Et, une fois qu'Harold sera près d'elle, tout ira mieux.


Je remercie Babelio et les Editions XO pour cette édition spéciale de Masse Critique et, surtout, pour cette belle histoire.

Le livre qui allait changer le futur visage de mon bilan du mois d'octobre 2012 est arrivé un jeudi.

Avec des mots simples et des sentiments universels, Rachel Joyce nous fait partager l'incroyable traversée de l'Angleterre dans laquelle Harold se lance. Sans équipement, avec ses chaussures de bateau aux pieds, Harold se lance dans une marche pour l'amitié, pour l'amour, pour la rédemption...

Chaque chapitre du roman est l'occasion d'une rencontre pour Harold ou Maureen. Chacun doit alors dépasser les blocages de sa personnalité ou ses préjugés pour profiter de ces contacts avec les autres. En plus de marcher pour Queenie, Harold donne aussi clairement l'impression de marcher pour lui-même, pour Maureen et pour tous ceux qu'il rencontre.

Durant sa marche, la vie d'Harold défile devant ses yeux, les bons comme les mauvais moments. Ces séquences souvenir sont l'occasion pour nous d'en apprendre plus sur Harold, sur sa vie de couple et sa famille. Homme effacé, peu désireux d'attirer les regards, Harold a été traumatisé par une enfance passée entre un père alcoolique et une mère indifférents, qui quittera le domicile conjugual avant le treizième anniversaire d'Harold. A 16 ans, le jeune homme qu'il est devenu est mis à la porte par son père...

Sa rencontre avec Maureen semble annoncer enfin un renouveau et des périodes de bonheur pour Harold. Mais, au fil des réflexions des deux époux, on comprend que les union les a laissés insatisfaits. La personnalité étrange de leur fils, David, et sa disparition, ont encore érodé la relation des époux Fry.

Alors, la marche d'Harold vers l'Ecosse commence à apparaître aussi comme une bouffée d'oxygène, un exercice salutaire lui permettant de s'évader d'une existence terne et étriquée. La marche n'est pas uniquement destinée au sauvetage de Queenie, elle sert aussi à secourir Harold lui-même.

Le récit s'enchaîne sans faille et accroche le lecteur dès le début. Mais les parties du roman où Harold est rejoint par une foule de " pèlerins " (comme ils se nomment eux-mêmes) qui croient participer au sauvetage de Queenie alors qu'ils ne font que semer la pagaille sont beaucoup moins " lumineuses ". Moins d'espoir s'en dégage, on sent que la suite ne s'annonce plus aussi facile pour Harold. J'ai eu le sentiment, durant ces passages, que notre héros était dépossédé de quelque chose qui n'appartenait auparavant qu'à lui. C'est comme si sa marche était dépouillée de la pureté et de la simplicité qu'elle reflétait au départ ; comme si cette impulsion irrésistible qui a poussé Harold à se mettre en route commençait à s'essouffler, étouffée par le faux enthousiasme des idiots qui tentent de se faire remarquer en rejoignant Harold.

Et le manque de réaction d'Harold lui-même m'a paru intolérable, presque douloureux ! Pourquoi ne demande-t-il pas à ces gens de le laisser, de marcher seuls et dans une autre direction si tout ce qu'ils souhaitent, c'est de faire une petite randonnée dans le nord de l'Angleterre ? L'objectif d'Harold semble tellement plus important...

Malgré ce petit moment éprouvant pour les nerfs, La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry arriva le mardi... est un récit absolument magnifique. Plein d'espoir et de " foi " (pour utiliser l'expression d'Harold lorsqu'il parle de sa longue marche), il donne l'impression qu'il est toujours possible de changer sa vie et celle des autres. Il est aussi toujours possible de recommencer, de repartir à zéro, quel que soit l'âge que l'on a atteint. Il suffit juste d'y croire de toutes ses forces !
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J'ai adoré ! C'est beau. plein de sentiments. C'est paisible aussi. Et l'ion marche avec Harold le héros à travers la campagne anglaise.
Harold reçoit une lettre d'une amie mourante. Il lui répond par courrier et finalement son cheminement jusqu'à la boite aux lettres lui fera traverser une partie de l'Angleterre à pied. Comme ça. Simplement.
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En suivant Harold, pas trop près pour ne pas lui nuire dans son histoire.
Mais suffisamment pour "apprendre" avec lui, on fait une belle promenade vers nous-même.
Au fil des pages, on se laisse émouvoir, touché par la beauté de certaines phrases. Puis une autre...
Lorsqu'on referme le livre, on s'aperçoit que le monde qui nous entoure est différent de ce que l'on croyait.
On voit les gens différemment, on aborde les rencontres avec un tout autre regard.
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Cela faisait bien longtemps que ce livre était dans ma PAL. Afin de réaliser un challenge, je me suis enfin décidée à l'ouvrir...
Quelle découverte ! Encore un coup de cœur pour moi...
Cette histoire, c'est un chemin qui, au départ, me paraissait laborieux, mais au cours duquel je ne me suis jamais ennuyée.
Ce chemin, Harold l'entreprend sans doute pour dire merci à son ancienne collègue. Mais il va révéler Harold à lui-même, à son épouse, Maureen... et à toute l'Angleterre.
J'ai cru un instant qu'Harold allait se perdre en chemin quand un journaliste a braqué les projecteurs sur lui... Mais, non, Harold ne lui a pas laissé dénaturer son projet. Il a poursuivi sa longue marche après avoir cerné lui-même ses objectifs au plus profond de son âme ! Dans le même temps, Maureen, elle aussi, a rouvert les albums photos et replongé au cœur de ses souvenirs. La marche d'Harold l'a transformée elle aussi.
Cela donne au final une histoire bouleversante, dans laquelle la sagesse permet aux personnages de revenir à l'essentiel... Pour vivre, on a finalement besoin de très peu de choses matérielles. C'est ce que je retiendrai de cette lecture... pour ne pas en dire davantage afin de ne pas dévoiler ce que chaque lecteur mérite de découvrir lui-même.
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