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Les chimères de Vénus tome 2 sur 2

Etienne Jung (Autre)Thierry Leprévost (Autre)
EAN : 9782369810308
64 pages
Rue de Sèvres (10/05/2023)
4.05/5   32 notes
Résumé :
Tandis que les Français et les Anglais se livrent toujours bataille pour le contrôle de l'éthérite, minerai rare assurant le contrôle des cieux à ceux qui s'en empareraient, Hélène Martin poursuit ses recherches pour retrouver Aurélien, son amant évadé des bagnes construits par Napoléon III sur Vénus. Les aventures de l'actrice la feront aller toujours plus loin, des profondeurs de l'océan jusqu'à l'Île Magnétique, lieu de la planète abritant les réserves de l'éthér... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (11) Voir plus Ajouter une critique
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Me revoici avec le deuxième tome des Chimères de Vénus, aussi enthousiasmant que le premier tome.
A nouveau, l'intrigue évoque aussi bien le Monde Perdu, d'Arthur Conan Doyle que les romans d'aventures de Jules Vernes. Hélène est toujours à la recherche son fiancé, évadé du bagne et déclaré mort, mais elle est intimement convaincue qu'il est toujours en vie et elle ne recule devant aucune épreuve pour le rejoindre, ... Et tout ceci alors que les dinosaures menacent, aussi bien sur terre que dans les airs ou sous la mer.

Nous retrouvons les personnages du premier tome, plus ou moins sympathiques, et d'autres viennent encore enrichir l'intrigue et il n'y a pas le moindre temps morts alors que les péripéties s'enchaînent à un rythme soutenu.

Même si les personnages sont un peu lisses ou figés, j'ai bien aimé les dessins soignés et richement colorés qui restituent aussi bien les fastes d'une station balnéaire cythéréenne que le smog de la colonie britannique, en passant par la jungle ou les fonds marins foisonnants de vie. le découpage original des pages apporte encore de l'énergie au récit.

J'ai à nouveau passé un excellent moment avec Les Chimères de Vénus, une bande-dessinée ultra dépaysante...
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J'avais beaucoup aimé le premier tome de cette saga, qui se déroule dans l'univers du Château des étoiles, et j'avais même été davantage convaincue par ce premier tome que par la série d'Alex Alice.

Dans ce second tome qui offre une double narration, nous retrouvons, d'une part, Hélène Martin qui est prête à tout pour retrouver son amour perdu sur Vénus et, d'autre part, ce fameux amant, Aurélien d'Hormont, qui cherche à retrouver son chemin après avoir fui les bagnes de Napoléon III.

Les deux amoureux vont réussir à établir le contact grâce à un télépathe, à la demande d'Hélène, ce qui rendra l'alternance du récit plus naturelle et fluide.

Une fois de plus, j'ai plongé dans le récit sans la moindre hésitation, captivée par cet univers steam punk à la Jules Verne et les questionnements politiques qui sous-tendent le récit avec la bataille pour la conquête spatiale... de plus, l'histoire est magnifiquement illustrée et apporte une touche surnaturelle avec les étranges créatures qui se baladent près d'Aurélien.

J'aime beaucoup le fait que, dans cette histoire, les femmes prennent la place qu'on refuse de leur donner. Hélène n'est pas une demoiselle en détresse : elle a du caractère et elle est prête à braver les dangers pour sauver Aurélien ! le récit est prenant et c'est agréable de prendre le temps d'observer le superbe travail d'illustration et de couleur !
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Dans cette seconde partie, Hélène garde espoir et continue de chercher Aurélien. le faste de la Nouvelle-Cythère ne l'intéresse pas. Courageuse et obstinée, elle rejoint les territoires des colons anglais et demande qu'on la conduise sur l'île magnétique.

Au cours de cette aventure uchronique se déroulant sur Vénus au XIXème siècle, on retrouve les sympathiques Bartholomée et Juste, mais aussi l'inquiétant télépathe Sar Pélardon. J'aime particulièrement le franc-parler de Prudence. Un nouveau personnage féminin fait son apparition avec Mrs. Barrymore, une scientifique remarquable que son mari tente de cantonner à son rôle d'épouse.

Le vocabulaire est très recherché et les dessins sont plutôt jolis. L'album propose une plongée distrayante dans un univers de science-fiction. Cela dit, j'ai été un peu moins transportée par ce second opus.

L'ultime rebondissement donne toutefois envie de découvrir la suite des aventures d'Hélène et le mystère entourant l'île magnétique. Pour cela, il faudra lire le troisième et dernier tome.
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Avec son univers vernien toujours aussi appuyé, mâtiné désormais de Spielberg (Jurassic Park, Abyss) et même de Lovecraft (Montagnes Hallucinées), ce tome riche en aventure nous emmène loin dans ces nouvelles contrées encore inconnues. Et c'est un bonheur de retrouver la belle édition de Rue de Sèvres et le riche travail des auteurs pour célébrer cela !

J'ai beaucoup aimé le dépaysement et la dynamique de ce tome où tout ne fait que rebondir pour nous emmener plus loin dans la quête de l'héroïne pour retrouver son poète d'amoureux. Avec une double narration hypnotisante grâce à de très beaux effets de mise en page circulaires et hélicoïdales, Alain Ayroles, Etienne Jung et Thierry Leprévost, nous embarque dans une suite d'aventures non stop avec d'un côté la découvertes quasi mystiques des sargasses par Aurélien et de l'autre la folie qui s'est emparée de la planète nouvellement colonisée avec Hélène. Un duo fort réussit.

Impossible de s'ennuyer le temps de cette lecture à l'action menée tambours battants. A peine arrivés, nous allons à la découverte de la nouvelle Cythère, cité éphémère et artificielle sujet de tous les rêves. Mais nos héroïnes n'ont pas le temps de poser bagages que prisent dans un piège, elles repartent à l'assaut de leur rêve, ou plutôt de celui d'Hélène de retrouver son poète. Entre course-poursuite sur les eaux de Vénus, rencontre avec les autorités britanniques et découvertes des profondeurs des mers de Vénus, le lecteur ne peut qu'être subjugués par ce vaste panel de lieux, personnages et actions, le tout porté par un trait des plus lumineux grâce à la palette riche en couleurs vives et dorées de Thierry Leprévost. Je suis totalement sous le charme !

Il y a du Jules Vernes dans le texte, du Spielberg dans les ambiances d'aventure et d'exploration d'Hélène, mais du Lovecraft dans les rencontres et aventures vécues par Aurélien et toujours une belle part de mystères pour garder quelque chose pour le troisième et dernier volet après ce grand coup d'accélérateur qu'on connaît ici. Les auteurs manient les genres avec brio et rythme, que l'on soit à dos de dino, dans un salon huppé, au cours d'une séance de spiritisme, à lutter contre la nature, dans les entrailles d'engins humains de toutes tailles ou confronté à ce que l'homme est en train de faire de Vénus, nous avons toujours des étoiles plein les yeux en découvrant la richesse de l'imagination des auteurs qui empruntent à merveille à l'uchronie steampunk slash planet opéra vénusien. Avec de telles références impossible de ne pas ressentir le pouvoir de l'immersion souhaitée par les auteurs.

J'ai adoré navigué sur les voies nombreuses et aventures empruntées par Hélène et ses acolytes pour aller rejoindre son cher et tendre. Cela m'a offert par la même occasion une grinçante critique du colonialisme à la française dans une Vénus métaphore de la Terre. L'aventure pure et simple fut également au rendez-vous cajolant mon âme d'enfant, le tout dans un rythme soutenu ne laissant pas le temps de reprendre son souffle et avec des compositions graphiques pleines d'astuces pour nous faire rebondir d'une scène à l'autre et sentir les différents points de vue selon ce qu'on vivait. C'est exaltant ! Place maintenant à un dernier tome qui aura pour mission d'entretenir ou percer les mystères restant de cette planète si propice à l'évasion !
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Alors qu'Aurelien dérive parmis les sargasses jusqu'à la mystérieuse île magnétique, Hélène est prête à tout pour le retrouver sur cette planète peuplée de dangers.

Il y a beaucoup d'aventures dans cette histoire où la faune et la flore sont autant un danger qu'un ravissement. On ne s'ennuie pas une seconde au côté d'Hélène si pleine de volonté.
La bande dessinée sait placer de petits moments d'humour et se jouer des clichés anglais ou macho. Venus est la planète des femmes comme le dit si bien Prudence, et ce sont elles qui mènent la danse !
Bref un bon moment de lecture avec des dessins frais et colorés.
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critiques presse (2)
LigneClaire
15 mai 2023
Un petit bijou ces Chimères de Vénus, à la fois fantasque, fantaisiste, à l’humour cinglant et qui envoie des pointes sèches mine de rien contre les grandes périodes coloniales, France et Angleterre réunies. Les Chimères de Vénus sont on le sait une très astucieuse digression qui s’appuie sur Le Château des Étoiles d’Alex Alice.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Sceneario
09 mai 2023
Ce second tome nous plonge vraiment dans l'aventure. Nous suivons nos deux évadés qui se retrouvent au milieu des Sargasses, ces étranges créatures. Puis, nous découvrons comment Hélène et Prudence se débrouillent pour retrouver Aurelien.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
J'ai vu mon navire démonté, puis réassemblé à 22 millions de milles de son port d'attache... J'ai convoyé des submersibles et des engins volants ; dicté mon journal à une machine ; toléré des femmes à bord.
Mais dans toute cette damnée modernité, Vénus, en un point au moins, renoue avec la tradition... Ses atlas s'ornent encore de ceux qui avaient depuis longtemps disparu de nos cartes marines : les monstres !
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- Eh oui, mademoiselle Prudence, même sur Vénus... les belles en détresse auront toujours besoin d'un homme !
- Pour les sortir de la détresse ?... Ou pour les foutre dedans ?
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- ... Mais je ne puis comme mon mari prétendre au titre de scientifique.
- Vous m'avez pourtant l'air d'en connaître un rayon...
- Si j'eus le privilège, rare pour notre sexe, de suivre des études supérieures, il ne me fut pas permis de passer l'examen.
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Hélène : Obéissez ou je vous fais sauter le genou.
Chevigny : Vous bluffez !
Capitaine : Elle bluffe
Prudence : Je parierais pas.
Chevigny :  Sar Pélardon ! Cette femme est-elle aussi résolue qu’elle prétend ? Lisez-là !
Sar Pélardon : Je pense qu’elle pense ce qu’elle dit. 
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- Les belles en détresse auront toujours besoin d’un homme !
- Pour les sortir de la détresse ? Ou pour les foutre dedans ?
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Vidéo de Alain Ayroles
Une interview d'Alain Ayrolles pour Les Chimères de Vénus aux éditions Rue de Sèvre. Entretien réalisé au FIBD d'Angoulème 2024.
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